Face aux problèmes bien réels que posent à notre pays et à l’humanité toute entière le développement des pollutions et la raréfaction des ressources, les écologistes voudraient interrompre le progrès et imposer une espèce de retour vers un passé prétendument sain.
Rien n’est plus absurde, car les difficultés résultent davantage de l’effet de masse que des techniques utilisées. Aussi Ligne droite considère-t-elle que la solution doit venir du progrès scientifique et technologique et que l’Europe doit s’affirmer comme leader mondial dans ce domaine.
Le retour en arrière, une fausse solution
Le progrès technique ne doit pas en effet être vécu comme une calamité mais comme un bienfait. S’il a connu un essor aussi fulgurant au cours des deux derniers siècles, c’est parce qu’il a apporté développement et bien-être aux populations qui ont pu en bénéficier. Cela est particulièrement vrai dans le domaine agricole qui, sans la mécanisation et les traitements chimiques, serait aujourd’hui incapable de subvenir aux besoins alimentaires de la population européenne et a fortiori de la population mondiale. Et il en va de même dans tous les domaines, que ce soit par exemple celui des transports, de l’énergie, de l’électronique ou de l’informatique. Renoncer à tous ces progrès entraînerait une régression insoutenable. Et il est révélateur que ceux-là même qui proposent ce retour en arrière ne puissent se séparer de leur ordinateur ou s’interdire de prendre l’avion.
Les propositions des écolos, des voies marginales
Aussi les propositions des écologistes visant à renoncer aux technologies modernes pour revenir à un passé idéalisé sont-elles dépourvues de tout bon sens. Remplacer les tracteurs par des animaux ou les centrales nucléaires par des éoliennes sont des solutions ponctuelles qui ne peuvent être généralisées. C’est en effet la massification qui crée la pollution, indépendamment de la méthode employée. Toute solution mise en œuvre de façon systématique provoque des effets secondaires néfastes. C’est le cas pour la production nucléaire mais la massification des capteurs solaires aurait elle aussi un impact sur la température de la Terre, de même que la production d’électricité par des éoliennes à l’échelle mondiale ne serait pas sans effet sur le régime des vents. Quant au remplacement de la traction automobile par celle des animaux, il provoquerait une surconsommation de produits agricoles. Dès lors, le retour en arrière cher aux écologistes n’a pas de sens en raison des contraintes de la massification, elles-mêmes liées à l’accroissement de la population mondiale.
La gauche écologiste, des prophètes de malheur
La problématique des nuisances engendrées par les techniques nouvelles ne date d’ailleurs pas d’aujourd’hui. De tout temps, il s’est trouvé des prophètes de malheur pour envisager un avenir catastrophique. En 1880, certains voulaient interdire la circulation des fiacres dans Paris, estimant que, dans les trente ans, le volume du crottin de cheval emplirait les rues jusqu’au toit des immeubles. De même, lors du développement du chemin de fer, les Cassandre imaginaient les forêts et les champs noirs de fumée. C’était sans compter avec le progrès : les automobiles à essence remplaçant les voitures à cheval, les locomotives électriques se substituant aux machines à vapeur. Les prospectives qui s’appuient sur l’extrapolation des réalités du temps présent sont fausses par nature puisque nul ne peut prédire l’avenir. Aussi l’attitude des écologistes et d’une partie de la gauche qui s’apparente à celle des prophètes de malheur est-elle sans fondement. Basée sur une défiance à l’égard du progrès, leur attitude est aux antipodes du progressisme qu’ils prétendent incarner.
Les vraies solutions viendront de la science et de la technologie
Certes, il ne s’agit pas de nier la réalité des problèmes que pose le monde moderne à notre environnement tant sous l’angle des pollutions que de la raréfaction des ressources naturelles, mais pour Ligne droite, c’est le développement scientifique qui sera à même de répondre aux grands enjeux écologiques. Une conviction qui repose sur la capacité propre à la nature humaine, et tout particulièrement à l’esprit européen, de relever les défis par l’innovation. Déjà certains problèmes actuels commencent à trouver une solution grâce au développement scientifique. Les pollutions automobiles ont été par exemple considérablement réduites par les progrès techniques apportés tant au niveau de la combustion que de l’échappement et il ne fait plus de doute que de nouveaux moteurs remplaceront demain les moteurs à explosion. La production d’énergie connaîtra de son côté un renouveau écologique avec la fusion nucléaire contrôlée. La recherche agronomique permet déjà de réduire les doses et la nocivité des produits chimiques utilisés tout en augmentant les rendements. Au fond, quand un problème se pose, la science le prend en charge et trouve rapidement des solutions. Encore faut-il que les pouvoirs publics donnent les impulsions à suivre et surtout qu’ils dotent les agences de recherche des moyens nécessaires.
L’Europe à la pointe du progrès scientifique environnemental
C’est incontestablement en Europe que la question de l’environnement a aujourd’hui le plus de poids dans le débat public. Mais il ne fait pas de doute que cette question se posera tôt ou tard, avec davantage d’acuité, dans les pays émergents ayant une forte croissance. Et comme il n’est pas question de leur demander de renoncer au niveau de développement des pays occidentaux, la seule réponse possible résidera alors dans la mise en œuvre de nouvelles technologies. Aussi Ligne droite considère-t-elle que l’Europe, de par son fort potentiel scientifique, a vocation à imaginer les solutions technologiques dont le monde a besoin pour relever les défis environnementaux.
Les pouvoirs publics devront en faire une priorité et agir pour que notre continent s’impose une fois de plus comme le lieu du progrès au service de l’homme.
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