On parle déjà de prochaines élections municipales – prévues en 2020. Une question qui intéresse Christophe Castaner, délégué général de La République en Marche :
« Il y aura des candidats partout, qui auront le soutien d’En marche ! Certains auront été historiquement à En marche !, d’autres vont nous rejoindre ». Mais l’intéressé n’exclut pas de soutenir des maires sortants quelle que soit leur étiquette : « Je ne sais pas si Alain Juppé est candidat à la mairie de Bordeaux mais si on faisait ce travail de diagnostic, on pourrait effectivement le (soutenir) » (Le Figaro, lundi 5 févier 2018).
Cette « ouverture » – ou opération de recyclerie – pourrait rassurer les maires des trois grandes villes bretonnes : François Cuillandre à Brest, Johanna Rolland à Nantes, Nathalie Appéré à Rennes. Tous socialistes. Tous inquiets à la perspective de se faire balayer par les « marcheurs ».
Un arrangement pourrait leur redonner le sourire… L’essentiel étant d’être réélu – avec le casse-croute qui va à la clé. On oubliera l’enseigne – PS ou LRM – si la bannière du « progressisme » permet de gagner les élections.
En Ille-et-Vilaine, la référente Carole Gandon (compagne de Florian Bachelier), vient de découvrir l’existence de la ruralité. Elle rame donc en direction des petits maires : « L’un de mes grands chantiers, c’est l’ancrage local. Les élus locaux nous connaissent peu. Nous sommes encore vus comme un mouvement de cadres urbains. Je souhaite aussi incarner la ruralité. » (Ouest-France, Ille-et-Vilaine, jeudi 18 janvier 2018).
Bernard Morvan
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