Situé le long de l’Erdre, le resto de « la chef » et ex-journaliste Sophie Armand, La Tonnelle marche bien. Et pour cause : produits à 99% faits maison, 90% « bio, locaux et labellisés », inspirations métissées, bon emplacement – surtout dès que les beaux jours arrivent – et carte assez longue avec beaucoup de choix, la Tonnelle est pour beaucoup l’endroit où il faut manger le midi.
Les plats proposés prennent leurs inspirations du monde entier – ainsi, parmi les « succès » proposés à la carte, des burgers, un « nem géant de canard », du rougail de saucisse, des pâtes au pistou, du camembert rôti, du « bobo de camarao », il ne s’agit pas là de manger du bourgeois-bohème, mais une soupe de crevettes traditionnelle brésilienne, du soudjouk, sans oublier l’incontournable (à Nantes) poisson au beurre blanc et un plat végan qui varie selon le jour. C’est fait maison, c’est bon, ça va vite, bref, la salle ne désemplit pas et il c’est même mieux de réserver quand revient le beau temps.
Le restaurant affiche fièrement ses fournisseurs sur la devanture, sur une ardoise en forme de carte de France – pour le coup, le patriotisme est toujours affiché lorsqu’il rapporte, comme le label « le porc français » dans la grande distribution. Quant aux prix, on est plus près de la grande métropole claquemurée du crépuscule de la bobocratie que de la bistronomie à prix doux. Finalement, on y mange bien du bobo… à toutes les sauces et au moment de l’addition !
Mention spéciale pour les burger (16.5 à 18€) puisque la cash machine du hamburgé français est battue à plates coutures, Big Fernand peut aller se rhabiller ou faire un régime, 13.90 € pour le plat du jour, 19.50 € pour la formule – sans vin évidemment, le premier prix est un verre de pinot noir (Chon / Hautes Noëlles) à 3.5 €, pile le prix de la bouteille – 16€ l’assiette végétarienne ou le « grand nem de canard », 18€ le poisson au beurre blanc servi avec un risotto… mais pour ce prix là, les plats sont servis dans de la belle vaisselle d’inspiration marocaine. Encore une case de cochée. Cash.
La Tonnelle, 22 quai de Versailles Nantes
02-40-35-65-97 www.latonnelle.net
Louis Moulin
Crédit Photo : DR
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Une réponse à “Nantes. La Tonnelle, le resto qui coche toutes les cases de la gastronomie bobo”
Nous y sommes allés un soir assez tard à la veille de l’été.
Ils ne servent plus à manger après 21h30, il devait être 35…
On a quand même eu droit à une assiette commune de charcuterie et une de fromage, en regardant passer les trams…