Parallèlement à cela, le nombre d’accidents de la route repart à la hausse depuis 2014.
L’association « 40 millions d’automobilistes » – qui avait déjà lancé sur son site une possibilité pour les automobilistes de signaler les routes dangereuses, vient de lancer une application mobile gratuite nommée « j’ai mal à ma route », pour signaler les dégradations sur le réseau routier.
« Depuis 2004, ce sont les communes et les départements qui ont la charge de l’entretien de la quasi-totalité du réseau routier français. Mais ces collectivités ont tendance à négliger la responsabilité qui leur incombe en termes de maintenance et d’amélioration des infrastructures routières, avec pour conséquence une augmentation des risques encourus par les usagers. Cette situation n’est plus acceptable : l’État ne peut pas continuer à fixer aux automobilistes des objectifs ambitieux de sécurité routière alors qu’il se désengage de l’entretien des routes. » explique Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes »
Comment fonctionne l’application ?
L’application mobile « J’ai mal à ma route » fonctionne avec la géolocalisation : lorsque l’utilisateur est sur le lieu d’un danger ou d’une dégradation, il lui suffit de sélectionner la nature de son signalement, d’en définir la dangerosité et d’ajouter, si possible, une photo de la dégradation avec une description. La géolocalisation se charge de définir la position précise du point signalé avant d’envoyer le signalement aux autorités compétentes.
« L’association se tient à la disposition des collectivités pour discuter des solutions à envisager afin de résoudre les signalements qui leur sont envoyés par les usagers. » ajoute Daniel Quéro, président de l’association.
Qui peut utiliser « j’ai mal à ma route » ?
L’application est destinée à tous les usagers de la route français en possession d’un smartphone* (Android ou iOS) souhaitant signaler un danger ou une dégradation sur le réseau routier. Le site www.jaimalamaroute.com reste accessible pour les utilisateurs n’ayant pas les supports adaptés au téléchargement de l’application.
Une carte interactive des routes les plus dégradées
L’association « 40 millions d’automobilistes » peut suivre en temps réel les signalements effectués grâce à une plateforme dédiée ; l’association ouvrira à la presse la plateforme présentant les données collectées dans le cadre d’un premier bilan des routes les plus dégradées de France qui aura lieu dans 6 mois.
Crédit photo : DR
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2 réponses à “J’ai mal à ma route : une application pour signaler les dégradations sur le réseau routier”
l’état préfére mettre 100 millions d’euros pour installer de nouveaux radars, dont il est prouvé qu’ils ne sont ni placés dans des zones accidentogènes, ni efficaces contre la délinquance routière, plutôt que de les mettre pour l’entretien du réseau routier! le souci étant que non seulement l’état se désengage partout, transférant les charges sur les département et régions, mais en plus il baisse les dotations aux mêmes département et régions! par contre il sait parfaitement faire des cadeaux fiscaux (taxes d’habitation) avec le pognon des autres, les privant encore plus de financements!
Le retour de la « Vignette automobile » est à l’ étude.
Mise en place en 1956 pour soi disant assurer une amélioration de la prise en charge des personnes âgées qui ont rarement vu la couleur de l’ argent récolté, elle fut supprimée en 2000. Elle reviendrait pour financer l’ entretien du réseau routier .
Pourtant ce poste de dépenses existe déjà et il explose:
Les recettes forfaitaires issues du contrôle automatisé sont attendues en 2018 en hausse de 10 % par rapport à 2017, à 928 millions d’euros, selon les chiffres du projet de loi de finances . En ajoutant à ces montants les majorations décidées après impayés, les recettes passeraient pour la première fois le cap du milliard d’euros, à 1,11 milliard.
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/030658426132-radars-le-gouvernement-prevoit-une-hausse-de-10-des-recettes-en-2018-2119456.php#xBUYm2MeVSDw6bwd.99
Les associations de défense des conducteurs qui accusent le gouvernement d’utiliser les radars pour «remplir les caisses de l’État» ne retiendront sans doute qu’une ligne du rapport de la Cour des comptes : «On peut considérer que plus de 50 % des recettes des amendes (837,1 M€ en 2016) ne sont pas directement affectées à la mission» . En d’autres termes, pas consacrées à la lutte contre l’insécurité routière.
http://www.leparisien.fr/automobile/securite-routiere/recettes-des-radars-et-pv-l-argent-ne-va-pas-ou-il-devrait-10-06-2017-7036425.php