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Histoire. Quand l’extrême droite résistait – Quand la gauche collaborait [Vidéo]

14/12/2017 – 09h45 Paris (Breizh-info.com) – Ce sont deux reportages historiques de grande qualité que le service public a proposé il y a quelques jours sur la 5. Avec «  Quand l’extrême droite résistait » et « Quand la gauche collaborait » les deux réalisateurs Florent Leone et Christophe Weber ont mis les pieds dans le plat de l’historiquement correct devenu doxa et brisé des tabous qui sclérosaient l’histoire contemporaine de la France depuis plus de 70 ans.

Quand l’extrême droite résistait

La légende veut que les pionniers de la résistance et ceux qui rejoignirent les premiers le Général de Gaulle aient uniquement été des hommes de gauche. Bien sûr, on connaissait quelques noms comme Pierre de Bénouville, Honoré d’Estienne d’Orves ou le futur Colonel Rémy. Mais leur origine politique était cachée . Or les premiers résistants, hormis les juifs, venaient le plus souvent d’une droite nationaliste très anti allemande, anciens de la Cagoule ou de L’Action française de Charles Maurras. De Londres à Alger  ou dans les réseaux de résistance de la France occupée ou dans les maquis  , leur rôle fut minoré car non conforme aux canons résistancialistes. En 2000 l’historien Jean Claude Valla consacra le premier,  deux ouvrages  à leur action sous le titre « l’extrême droite dans la résistance »( Réédité chez Dualpha).

https://www.youtube.com/watch?v=4Q2VPtBEkqk

Quand la gauche collaborait

Plus explosive encore est la révélation  du  soutien de nombreux hommes de gauche au gouvernement du Maréchal Pétain comme l’ancien Ministre du Front populaire Charles Spinasse , allant pour certains au collaborationnisme le plus ultra avec l’occupant allemand. Les premiers le firent souvent par pacifisme n’ayant pas à l’égard des allemands les préjugés de la droite nationaliste. Les deux grands partis de la collaboration furent le PPF de l’ancien dirigeant communiste Jacques Doriot et le RNP de l’ancien socialiste SFIO Marcel Déat. C’est le Paradoxe français bien décrit dans le film par l’historien israélien Simon Epstein . Celui-ci a étudié le parcours de personnalités qui s’engagèrent dans l’antiracisme dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale avant de s’impliquer dans la collaboration sous l’Occupation. Inversement, il établit la surreprésentation par rapport à leur poids politique des militants d’extrême droite, en particulier antisémites, parmi les fondateurs de la Résistance et les premiers soutiens du général de Gaulle.  De son côté [1]l’historien Pascal Ory professeur à Paris I  montre bien l’influence qu’ a pu avoir l’ouvrage d’Alphonse de Châteaubriant La gerbe des forces ( récit hagiographique de ses voyages dans l’Allemagne nazie) sur des militants  de mouvements de jeunesse socialistes ou ajistes comme le journaliste Marc Augier (le futur écrivain Saint Loup).

Un documentaire indispensable avait écrit l’Obs, ajoutant : « le téléspectateur n’est pas au bout de ses surprises ». Bien vu !

https://www.youtube.com/watch?v=gmQGhPTsR5I

Crédit illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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3 réponses à “Histoire. Quand l’extrême droite résistait – Quand la gauche collaborait [Vidéo]”

  1. Nedeleg dit :

    Il est bien connu que c’est une Chambre de députés issue du Front Populaire – donc de gauche (socialistes et Radicaux-socialistes) – qui a donné les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain en juillet 1940, les 80 qui ont voté contre étaient de « droite », les communistes ayant été « jetés dehors » et interdits par les socialistes après le pacte Ribbentrop-Molotov. Laval était de gauche radical-socialiste et l’analyse de la politique de ces années n’est pas aussi simple. Les communistes ont été les premiers à chercher à collaborer en particulier en entamant des discussions avec l’occupant pour publier leur journal L’Humanité.
    Et puis on oublie un détail : la France avait subi la plus grande défaite militaire de son Histoire par l’incurie des gens de gauche – souvent pacifistes – qui dirigeaient le pays! N’oublions pas cette déclaration à la Chambre du pathétique Paul Reynaud : « Nous gagnerons parce que nous sommes les plus forts » ! Pauvre taré ! Et pourtant il reviendra comme ministre sous De Gaulle et accablera Pétain de façon pitoyable lors de son « procès » (guillemets de rigueur). Alors que c’était un pleutre qui après avoir refilé le bâton merdeux au vieux Maréchal déserta la France !

  2. Fred dit :

    L’illustration en tête de l’article représente le Ministère du Travail de Marcel Déat – gouvernement de Vichy – en mars 1944. Tous des anciens socialistes !

  3. Armoricaine dit :

    C’est la conséquence d’une absence de procès dont a bénéficié la gauche ( toutes les gauches ) après la seconde guerre mondiale.
    Ce qui lui a permis une manipulation scélérate de la réalité.
    La juste condamnation du terrifiant génocide juif a été rendue sans nommer clairement le national socialisme pour le dé-nommer évasivement en régime nazi (= nationalsozialisme en allemand) . Régime politique matérialiste anticapitaliste anti-bourgeois anti-religion (autre que la sienne), en parfaites affinités liberticides avec l’international socialisme (communisme).
    Les communistes et autres socialistes français ont d’abord été des activistes ou zélés collabos. Ils se sont reconvertis opportunément en résistants, toujours en vue de capturer le pouvoir, suite au retour de situation voulue par Hitler pour un affrontement de domination internationale dont ils n’étaient pas demandeurs.
    Avec leur suffisance cynique caractéristique, le socialisme et autres cocos & co, épargnés par toute instance internationale ou nationale, bénéficiant abusivement d’une situation usurpée, ont su en profiter avec une arrogance de délinquant, la morgue plein la bouche.
    A présent, en sous-main, leur bras armé liberticide est l’islam grand admirateur de Hitler.
    Parlons en.

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