Ce 28 novembre encore, l’un d’eux, qui sort de son immeuble, manque de peu de se faire arroser par un marginal ivre. Alors qu’il l’engueule, celui-ci menace de le tabasser ; il faut qu’un autre riverain intervienne pour qu’il batte en retraite, agonisant d’insultes les riverains énervés. « Les marginaux qui pissent, qui dégradent, qui trâinent et insultent, ça arrive trop souvent », remarque Michel , qui vit à quelques mètres du Monoprix ; « et quand on fait appel à la police, elle ne vient jamais. Peut-être pour éviter de supporter l’odeur et leur alcoolisation, qu’on subit tous les soirs ».
Rue Guépin, ce sont les mégots qui exaspèrent ce commerçant : « les marginaux, ça va encore. Quand ils font le bordel, je suis déjà fermé. Mais les mégots et les chiens, y en a marre ! les gens se permettent vraiment n’importe quoi, il n’y a plus aucun respect ». Léa vient « souvent faire ses courses au Monoprix le soir, c’est vrai que c’est insécurisant . Pourtant la police passe de temps à autre mais ils regardent ailleurs. On se croirait à Bouffay où c’est aussi la cour des miracles devant Decré ». Et dans la mesure où lesdits marginaux sont alcoolisés quand ils sèment la zone, la vidéo-surveillance qui arrivera l’automne prochain ne les dissuadera pas, pas plus qu’elle n’est efficace à Rennes.
Louis Moulin
Photo : DWikimedia commons (cc)
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2 réponses à “Nantes : incivilités et marginaux rue du Calvaire exaspèrent les riverains”
Pour décrire les marginaux, est-il vraiment indispensable d’employer leur langage ?
Je vous rappelle que la mendicité surtout ACTIVE est un délit pénal. Faites-la constater par un agent ! Et porter plainte. Sinon rappelez à ces mal élevés que la France est un Pays civilisé ! Et pas un Pays de sauvages ! Si tel est leur état, ils doivent être foutus dehors à coups de pieds au cul !