30/11/2017 – Paris (Breizh-Info.com) – Si l’on a l’impression que les Français boudent la droite et la gauche, l’étude des opinions politiques de ceux-ci permet de comprendre rapidement que les opinions de droite sont majoritaires en France. Une chance à saisir pour les Français de droite ?
La fin du clivage gauche-droite ?
Selon une étude Elabe datant de novembre 2017, 36 % des Français se disent ni de gauche, ni de droite. 29 % se disent à droite et 22 % se disent à gauche.
Premier constat : alors que la caste médiatique nous fait croire à une France profondément à gauche, seuls 22 % des Français s’en réclament. Soit 6 % de moins que ceux déclarant être de droite, un sacré camouflet.
Dans le baromètre 2017 du Cevipof, on retrouve cette même proportion de Français se déclarant ni de gauche, ni de droite en additionnant ceux déclarant être proches du centre et ceux ne se prononçant pas. 19 % additionnés à 17 % font bien 36 %.
Ce chiffre pourrait faire penser que le clivage gauche-droite est révolu avec plus d’un tiers des Français rejetant les deux camps politiques.
En réalité, lorsque l’on se penche sur ce que pensent les Français de nombreux sujets, il est compliqué de nier que les idées de droite sont majoritaires au fond des esprits.
Des opinions de droite largement partagées
L’étude du baromètre Cevipof est particulièrement instructive.
Sur cette diapositive, on voit clairement que les institutions comme l’armée et la police sont plébiscitées par les Français. Alors que l’extrême-gauche crache sa haine des uniformes à chaque manifestation, voilà une opinion qui contraste clairement avec celle de gauche.
Fait intéressant, l’Église catholique bénéficie de la confiance de 50 % des Français.
A l’inverse, les partis sont très mal vus par les Français. Peut-être faut-il chercher là une des raisons principales de cette apparente disparition du clivage gauche-droite. Lassés par les reniements des partis, les Français seraient ainsi portés à croire qu’ils sont « tous les mêmes ».
Cette diapo démontre que les Français préfèrent une école basée sur la discipline et l’effort comparé à ce qu’il convient de rapprocher d’une école qui serait plutôt centrée sur les nouveaux modèles pédagogiques.
Ici, on voit clairement que les Français considèrent très largement qu’il y a trop d’immigrés dans le pays et près de 50 % d’entre eux sont favorables à la peine de mort.
Des scores très élevés qui semblent impensables si l’on écoute les grands médias. Malgré le matraquage idéologique, les Français conservent donc des idées de droite.
Mieux, ici 54 % des Français se déclarent favorables à rien de moins que la priorité nationale.
Là, on découvre que, à rebours du discours médiatique dominant, les Français réclament plus de protection et moins d’ouverture au monde. C’est en tout cas l’avis de 43 % d’entre eux contre 24 % seulement qui souhaitent plus d’ouverture. Là encore, il s’agit d’une fracture totale avec le discours médiatique général.
Pour 62 % des Français, l’islam représente une menace pour la République. 43 % d’entre eux pensent même que les enfants d’immigrés nés en France ne sont pas vraiment français.
Paradoxalement, 55 % des Français considèrent l’immigration comme une source d’enrichissement culturel. Une donnée qui peut s’expliquer par l’importance de la propagande médiatique. Par ailleurs, considérer qu’une immigration modéré puisse enrichir le pays d’accueil n’empêche pas – bien au contraire – de refuser le remplacement de population.
Quelle plus belle preuve de la prévalence des idées de droite que ces 75 % de Français qui se disent fiers de leur nationalité ? Qui peut imaginer les journalistes français clamer leur amour de la France à l’antenne ? Pourtant, le peuple français, lui, est prêt à assumer cette fierté française si on lui en donne l’opportunité.
Autre information intéressante, 49 % des Français considère qu’avoir à la tête du pays un homme fort serait une bonne chose.
Selon un sondage IFOP de 2017, 61 % des Français considèrent l’islam comme incompatible avec la société française.
Dans la même veine, RTL publie le résultat d’un sondage qui établit que 57 % des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés en France.
Voilà donc les preuves qu’il existe de nombreuses valeurs de droite qui sont partagées par les Français. Et ce fameux clivage gauche-droite existe encore bel et bien, autour d’un thème bien précis.
Le véritable clivage gauche-droite : l’identité
Pour bien comprendre le véritable clivage gauche-droite, il convient de s’intéresser à la question migratoire.
Les sondages sont unanimes sur la question migratoire. Concernant la crise des migrants, 61 % des Français sont défavorables à leur accueil selon un sondage IFOP pour Atlantico.
Et ce refus d’accueillir des migrants est constant, si l’on excepte l’offensive médiatique extrêmement puissante de l’été 2015 avec notamment la diffusion des photos du petit Aylan.
Pour comprendre le clivage gauche-droite, il suffit de consulter cette diapositive. La droite, c’est l’ensemble des Français qui refusent l’immigration et la destruction de leur identité.
Point amusant, les sympathisants de gauche sont conscients des dangers de l’immigration mais sont malgré tout favorables à celle-ci par « devoir ». Chez eux, les bons sentiments priment ici sur la raison.
Des motifs d’espoir
Premièrement, une majorité d’Européens veut stopper l’immigration musulmane selon un sondage réalisé en février 2017 (https://www.breizh-info.com/2017/02/10/61753/europe-arret-immigration-musulmane-chatham-house). 55 % des Européens s’opposent à l’immigration provenant de pays musulmans quand seulement 25 % d’entre eux s’opposent à un arrêt total.
En France, le résultat est encore plus net. 61 % des Français souhaitent que l’immigration musulmane soit arrêtée et seulement 16 % s’opposent à cet arrêt. 23 % des Français seraient neutres sur la question.
Second motif d’espoir, même à gauche, la base ne suit pas ses élites sur les questions identitaires ! Alors que les dirigeants de gauche ont joué les vierges effarouchées sur la déchéance de nationalité ou le burkini, les sympathisants de gauche étaient majoritairement d’accord avec la droite.
Des perspectives
Le vrai clivage gauche-droite moderne est celui de l’identité.
Une majorité de Français serait prête à voter pour un parti luttant contre l’immigration.
Reste que ce peuple de droite semble lassé par l’inefficacité des Républicains lorsqu’ils sont au pouvoir et ne semble pas prêt à accorder sa confiance au FN, handicapé par son image sulfureuse et le débat de l’entre-deux tours.
Ne reste donc plus aux Français de droite qu’à inventer cette droite de demain qui réunirait autour d’elle une large majorité de Français. Vaste programme…
Crédit photo : DR
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5 réponses à “La droite : une réalité populaire ? Un constat et des perspectives”
Si comme vous l’écrivez « 36 % des Français se disent ni de gauche, ni de droite. 28 % se disent à droite et 22 % se disent à droite » (sic) la droite occupe en effet une position de force !
Merci d’avoir corrigé. Du coup, mon commentaire ne veut plus rien dire !
Pourquoi vouloir plaquer les vieilles catégories « gauche » et « droite » sur un débat neuf qui oppose identité et mondialisme ? On lit partout des articles sur la décrépitude de la gauche et celle de la droite. A quoi bon chercher à démontrer que l’une et/ou l’autre existent encore ? On les sent encore, peut-être, à la manière dont on sent un membre amputé. Mais le peuple, plus malin que ses crânes d’oeuf, est en train de dire, lui, que le vrai sujet est désormais ailleurs : c’est l’immigration. Et si le débat est aujourd’hui entre poursuite de l’immigration et arrêt de l’immigration, telles que vont les choses et vu l’évolution des esprits, il est probable qu’avant longtemps il sera entre expulsion des immigrés et maintien de ceux qui sont déjà là. Que voudront encore dire alors « gauche » et « droite » ?
Comme un rayon de soleil. Le socialisme défait et sans logis, enfin fini en France.
Sa suffisance perverse, son arrogance dans une moraline toxique n’avaient que trop duré.
Le prêt-à-penser, diffamant pour mieux démunir et assujettir dans une structure étatiK asphyxiante pour des privilèges indus dans un secteur publique devenu mafieux par la complicité d’une droite étatique.
Cette pensée uniK, étatiK a perdu sa verve _insultante comme jamais envers N.Sarkozy- et s’est ringardisée.
La Droite ne pourra plus, ne devra plus se laisser tenir par la culotte. Elle a une distinction européenne à défendre.
Finissons-en avec la politique pour couillons, gauche ou droite, droiche ou gaute, sarkozi ou strauss khan, sarkokhan ou strausszi on s’en tape la rondelle. Boycott de ces partis, allez vendre votre soupe pour trépanés de l’identité au carrefour total de bayer-sur-monsanto. Feuille de papier cagoince dans l’urne quand on a le droit à leur front multinationale, point barre.