21/11/2017 – 12h25 New York (Breizh-info.com) – Les Clinton auront connu une année délicate. Après la défaite de Hillary à la présidentielle américaine il y a un peu plus de 12 mois, voici que le temps s’obscurcit de nouveau au-dessus du ménage. Et cette fois-ci, c’est Bill qui revient sur le devant de la scène.
Quatre à la suite
L’affaire est arrivée par Edward Klein, l’un des anciens rédacteurs en chef du New York Times Magazine. L’homme a par ailleurs écrit plusieurs livres, dont un dernier ouvrage qui fait actuellement grincer des dents dans le camp démocrate. Intitulé All Out War : The Plot to Destroy Trump, il a été publié le 30 octobre dernier.
Les révélations concernent donc quatre accusations d’agression sexuelle sur des femmes commises par Bill Clinton au cours des années 2000. Rappelons que ce dernier fut président des États-Unis de 1993 à 2001. Âgé de 71 ans, celui qui est surtout connu désormais pour être le mari de Hillary Clinton n’en est pas à son premier scandale en la matière.
Bill Clinton et les années playboy
Les faits renvoient à une période où Bill Clinton travaillait avec Ron Burkle, un milliardaire à la réputation de playboy. Le surnom de son jet privé, « Air F**k One », ne laissait alors planer aucun mystère. Et l’ancien président en était un passager régulier.
Les quatre femmes, employées par Ron Burkle, arguent ainsi que l’ancien président les aurait agressées au début des années 2000. Très jeunes et occupant des postes d’importance moindre, elles ont subi les pressions propres à ce genre de situation.
À l’instar d’Anne Sinclair dans l’affaire DSK, Hillary Clinton a pris le parti de son mari en cherchant à le défendre. Et notamment en proposant de faire appel à des détectives privés afin d’enquêter sur les quatre accusatrices. Une stratégie que les avocats du couple auraient finalement déconseillé à la candidate battue par Donald Trump.
Ne reste plus aux époux Clinton que d’acheter le silence des plaignantes afin d’éviter un nouveau scandale médiatique.
Back in the 90’s
Car les rapports entre la gente féminine et Bill Clinton, bien souvent sexuels, n’en sont pas moins compliqués. À la fin des années 1990 déjà, l’homme a versé 850 000 $ pour régler une poursuite en matière de harcèlement sexuel intentée par Paula Jones, une ancienne employée de l’État de l’Arkansas. Vint ensuite l’affaire Monica Lewinsky. Il fut alors destitué à la Chambre des représentants puis acquitté par le Sénat en 1999.
Avec les cas Harvey Weinstein et Kevin Spacey, le combat féministe des démocrates américains s’était déjà largement compliqué la tâche. Et depuis la défaite d’Hillary Clinton, il ne semble plus y avoir de pilote dans l’avion chez les opposants de Donald Trump. Quant à Bill Clinton, il préférait visiblement son confort de passager.
Crédit photo : Wikimedia (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine