Après une première vague d’interdictions de territoire américain décrétées au mois de janvier dernier et ciblant six états majoritairement musulmans, Donald Trump étend ces mesures à de nouveaux pays.
Pour cause de risques terroristes
Ces mesures préventives furent alors prises dans un contexte de menaces terroristes. Elles se matérialisaient par un net durcissement des conditions d’accès des ressortissants de certains pays au territoire des États-Unis. Étaient concernés le Yémen, la Somalie, la Syrie, la Libye, l’Iran et le Soudan qui furent considérés comme « peu sûrs » par l’administration Trump.
Malgré les cris d’orfraie d’une grande partie de la presse occidentale, ces restrictions ont été mises en pratiques aux États-Unis et justifiées notamment par une identification des individus rendue difficile par les contextes locaux de ces états.
Corée du Nord en ligne de mire
Dimanche 24 septembre, l’administration Trump a communiqué sur ce décret relatif à l’immigration en annonçant un nouveau texte, le précédent arrivant à expiration. Ainsi, alors que le Soudan sort de la liste des pays frappés par les restrictions, le Tchad, le Venezuela et la Corée du Nord passent à leur tour dans le viseur des autorités américaines.
L’entrée en vigueur de ces nouvelles dispositions est prévue pour le 18 octobre prochain. Le cas des Coréens du Nord est le plus médiatique dans cette annonce. La Maison-Blanche explique cette mise à l’index du pays de Kim Jong-un : « La Corée du Nord ne coopère en aucune façon avec le gouvernement des États-Unis et ne satisfait aucune exigence de partage d’information ».
Une mesure qui peut toutefois apparaître plus symbolique qu’autre chose, un membre de l’exécutif américain ayant reconnu face aux journalistes qu’il n’y avait qu’un nombre très limité de ressortissants Nord-Coréens à voyager vers les États-Unis.
Un décret nuancé
Les restrictions en question ne ciblent pas de la même façon tous les ressortissants des pays mis sur la liste. Les voyages à titre d’affaires comme touristiques sont interdits à l’ensemble des personnes de nationalités libyenne, syrienne ou encore yéménite. Idem pour les installations de longue durée. Pour leur part, les étudiants iraniens bénéficient d’un assouplissement qui leur permettra d’obtenir un visa sous réserve de plusieurs contrôles en amont.
Le cas du Venezuela incarne tout à fait ces nuances dans la législation puisque les restrictions ne concernent que des membres du gouvernement ou des familiers du pouvoir de Maduro. Les autorités du successeur de Chávez ne coopéreraient pas suffisamment dans les contrôles d’identification des voyageurs selon les États-Unis.
Trump serein face aux critiques
La première série de restrictions décidées en janvier ne ciblant que des états à majorité musulmane, l’administration Trump avait rapidement été critiquée de part et d’autre pour un supposé racisme sous-jacent.
Cet élargissement à des pays non-musulmans vient contrecarrer ces attaques tandis que Donald Trump ne semble pas vaciller sur ses positions. C’est par l’intermédiaire de Twitter, comme à son habitude, que le président américain a justifié sa décision : « Rendre l’Amérique sûre est ma priorité numéro un. Nous n’accepterons pas dans notre pays ceux que nous ne pouvons pas bien contrôler ».
Making America Safe is my number one priority. We will not admit those into our country we cannot safely vet.https://t.co/KJ886okyfC
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 24 septembre 2017
Crédit photo : DR
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2 réponses à “Immigration. L’administration Trump annonce de nouvelles restrictions”
Qui voudrait émigrer dans ce pays de merde que sont les USA, fouteurs de merde planétaire, nourris à la malbouffe, pute d’Israel … Vive Kim !
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