11/09/2017 – 07h45 Ouessant (Breizh-Info.com) – Les îles du Finistère n’échappent pas aux questions d’énergies renouvelables ayant cours sur le continent. D’autant plus que l’électricité produite sur ces cailloux du bout du monde est obtenue grâce à l’utilisation de centrales au fioul. Ces sortes de groupes électrogènes grand format sont particulièrement polluants en termes de carbone.
Cependant, les choses tendent à évoluer. C’est ainsi que, depuis plus d’un an, l’AIP (Association Les Îles du Ponant), a mis en place plusieurs actions en faveur de la transition énergétique sur les îles de Sein, Ouessant et Molène.
Une association inter-îles
L’association Les Îles du Ponant fût créée en 1971 afin d’unir les forces des quinze îles habitées du littoral de la Manche et de l’Atlantique : Chausey, Bréhat, Batz, Ouessant, Molène, Sein, les Glénan, Groix, Belle-Île-en-Mer, Houat, Hoëdic, l’île d’Arz, l’Île-aux-Moines, l’île d’Yeu et l’île d’Aix.
Regroupant en son sein élus et responsables socio-professionnels des îles (Maires, Conseillers départementaux, Députés, Sénateurs, représentants des Chambres consulaires, des Comités des pêches, etc…), l’AIP a notamment pour objectif de maintenir le dynamisme économique insulaire tout en soutenant la transition écologique et énergétique. Une priorité sur les îles non raccordées au réseau continental.
De premières économies d’énergie
En cette rentrée 2017, l’AIP a donc présenté à Ouessant, en présence de ses partenaires, le bilan des actions engagées fin 2015. À l’origine, le Conseil régional de Bretagne administrative avait lancé un appel à projet intitulé « Boucle énergétique locale » dans l’optique d’engager la transition énergétique sur Sein, Ouessant et Molène. L’AIP avait été désignée comme lauréate. Ce projet de transition doit durer trois ans au total.
Les premiers résultats sont déjà là. Alors que le Conseil régional visait une réduction de 753 MWh d’énergie, le projet de l’AIP a largement satisfait à cette exigence puisque ce sont 1 139,5 MWh d’électricité qui ont été économisés.
Quant à la production d’énergie, les nouveaux dispositifs ont permis d’obtenir 149,5 MWh tandis que l’ambition initiale était de 2 209 MWh d’énergie.
En termes d’impact environnemental, les émissions de CO2 ont baissé de 16% au total pour les trois îles selon l’AIP. L’objectif de la région est de diminuer de 7% ces émissions de CO2 à la fin des trois années du projet. Autre point positif, la réduction de la consommation de fioul de quelques 386 700 litres en un an puisque les centrales sont suppléées par ces nouvelles productions d’énergie.
Quels procédés ?
À Ouessant une centrale photovoltaïque a été installée sur les toitures de la salle omnisports et de la salle polyvalente. Par ailleurs, une installation solaire thermique en vue de produire de l’eau chaude a été mise en service au camping municipal. Enfin, une hydrolienne utilisant les courants marins produira elle aussi de l’énergie.
Quant à Sein et Molène, différents dispositifs photovoltaïques ont été réalisés sur plusieurs toitures de bâtiments.
Mais ces nouveautés n’ont pas pour autant dispensé les insulaires de faire des économies salutaires. 10% des logements ont été rénovés afin de réduire leur consommation d’énergie et l’éclairage public est désormais assuré au moyen de LED, ces ampoules économes.
100% d’énergies renouvelables en 2030
À long terme, l’objectif affiché par tous est simple : que les îles d’Ouessant, de Sein et de Molène soit pourvues en énergies 100% renouvelables en 2030. Autant dire qu’il reste du chemin à parcourir mais rien ne semble réellement impossible pour ces territoires isolés qui ont remporté déjà bien des défis.
Crédit photo : Wikimedia Commons (cc)
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3 réponses à “Les îles du Finistère aux énergies 100% renouvelables en 2030 ?”
Souvenez-vous d’abord que 12 des 20 premières entreprises mondiales sont dans le domaine de l’énergie , et que la monnaie de compte du gaz et du pétrole est le dollar , sauf à se faire assassiner : Margerie , Saddam Hussein , Chavez , Enrico Mattei , sans compter une trentaine de présidents africains :
http://www.zakweli.com/revelation-voici-les-22-presidents-africains-assassines-par-la-france-depuis-1963%E2%80%B3/
http://www.afrizap.com/assassinats-politiques/
Souvenez-vous ensuite que tous les brevets majeurs dans le domaine de l’énergie sont de Nikola TESLA :
http://www.amessi.org/la-voiture-a-energie-libre-de-nikola-tesla
Le baron Morgan , qui finançait les premiers travaux de TESLA , lui demandant un jour : » Mais où installe -t’on le compteur ? » , se vit répondre : » Mais il n’y a pas besoin de compteur , l’énergie est gratuite ! » .
De ce jour , Morgan retira son aide , et , à la mort de TESLA , le FBI confisqua toutes ses archives .
Si les inventions de TESLA avaient été diffusées , tous les véhicules auraient une autonomie illimitée ; toutes les maisons auraient leur propre générateur ; tous les avions , à l’instar du B 2 , voleraient à Mach dix .
VIVE NIKOLAS TESLA ET L’ENERGIE LIBRE
On peut toujours rêver mais 100% d’énergies renouvelables ne
pourra se faire.
Il ne faut pas cacher la vérité et faire rêver le public en
annonçant de tels chiffres. Si en 2030, on est à 75% d’ENR ce sera le maximum
et sans doute la limite haute.
L’hydroélectricité marine n’est pas permanente et dépendant de la vitesse des
courants (règle des douzièmes): Depuis 1968 on a eu le temps d’étudier le
phénomène sur La Rance (et encore on avait la possibilité du pompage ce qui
n’est pas le cas dans le Fromveur par exemple). Les éoliennes et le
photovoltaïque sont soumis aux aléas météorologiques… En bref, il y a
toujours une part d’incertitude qui fait que l’on utilisera toujours une
énergie stockable pour assurer la continuité de service.
Stocker l’électricité à grande échelle n’est pas pour demain et quel dégâts
pour la planète ? Extraction de terres rares et métaux lourds pour fabriquer
les matériels (accumulateurs) qui pollueront
certains pays, concentration des métaux lourds, des acides et autres produits
sur les sites de recyclage… Des effets aussi dangereux sinon plus que le CO2 !!!
Alors soyons honnête, disons aux gens la vérité, les îles
sont des micro-réseaux électriques qui ne sont pas reproductibles à grande
échelle. Que les ENR ont une limite, et que la première chose à faire c’est d’économiser
l’électricité… Après sur le plan politique, il faudrait agir : Ne pas
donner aux grands groupes industriels les sources d’énergie car leur but est de
faire en sorte qu’ils puissent en tirer des bénéfices: c’est réellement là la
source de tous les problèmes et des abus… Et malheureusement même dans les ENR
on trouve ce type de comportement, il suffit de se pencher sur le scandale des
éoliennes…
Compétences, honnêteté et souci du bien commun ne font pas
bon ménage malheureusement dans ce domaine…