21/05/2017 –06H45 Saint-Malo (Breizh-info.com) – Le Cercle des Actifs Malouins organisera une nouvelle conférence/débat qui promet d’être animée , le 2 juin, à Saint-Malo (20h, Salle de Quartier de la Guymauvière). Le thème ? L’Amérique de Donald Trump, racontée et expliquée par Harold Hyman, journaliste américain travaillant à Paris.
Présentation des organisateurs :
Donald Trump, élu en novembre 2016, arrivé à la Maison-Blanche le 20 janvier 2017, vient de donner un aperçu de sa présidence.
Comme tous ses prédécesseurs, le candidat a beaucoup promis. En effet, il a été élu en s’engageant à restaurer la grandeur de l’Amérique, de réinstaller une industrie à travers une politique de grands travaux. Il a également assuré de redonner aux laissés-pour-compte de la mondialisation la fierté d’être américain. Il a juré de réguler le commerce mondial, d’instaurer un protectionnisme, de stopper l’immigration, de réguler la finance…
Mais 8 mois après son élection, le président fait marche arrière sur plusieurs promesses phares. Échec pour la suppression de l’Obamacare, report de sa réforme fiscale, abandon de l’alliance avec Poutine, intervention en Syrie… Se dirige-t-on vers une succession de renoncements ?
Même si son mandat ne fait que commencer, nous tâcherons de dégager le premier bilan du 45e président des États-Unis. Réussira-t-il à faire passer ses projets ? Que peuvent attendre les Américains et les Européens de sa présidence ?
Présentation d’Harold Hyman :
Né à New York, cet ancien élève du Lycée français a étudié à Columbia University avant de poursuivre ses études à Paris puis à Montréal. Installé à Paris depuis 1983, il commence sa carrière de journaliste professionnel en 1988 en collaborant avec divers journaux. Il travaille ensuite à Courrier international, Radio France internationale et Radio Classique. De 2008 à 2016, il couvre l’actualité internationale sur la chaîne d’information en continu BFM TV. Il rejoint I-télé en 2016. Il travaille aujourd’hui à Opinion internationale.
En tant qu’expert en affaires internationales et géopolitique, Harold Hyman intervient aussi dans des émissions télévisées sur des sujets d’actualité internationale ou de politique américaine sur des chaînes comme France 24 et Canal+.
En décembre 2013, il reçoit le Grand prix de la presse internationale attribué par l’Association de la presse étrangère (APE) à Paris.
La soirée se terminera par une séance de dédicaces de son ouvrage États-Unis – Tribus américaines.
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Une réponse à “Saint-Malo : l’Amérique de Trump, vue par un journaliste américain le 2 juin”
« l’Amérique de Trump, vue par un journaliste américain »
Sauf que c’est pas un Américain typique. C’est un employé de BFM-TV, et il a les opinions de son patron Drahi.
« Comme tous ses prédécesseurs, le candidat a beaucoup promis. » / « Mais 8 mois après son élection, le président fait marche arrière sur plusieurs promesses phares. »
Trump a été élu le 8 novembre et a commencé à faire marche arrière dans tous les domaines vers le 7 avril, 3 mois après son investiture. C’est ce jour-là qu’il a lancé des missiles sur un aéroport syrien.
Trump avait fait des promesses très spéciales :
– Construire un mur sur la frontière mexicaine
– Virer les immigrés clandestins
– arrêter l’immigration musulmane
– Ne plus laisser délocaliser l’industrie américaine
– prendre des mesures de protectionnisme économique
– Ne plus aller faire la guerre au Proche-Orient
– S’entendre avec la Russie et avec Bachar el-Assad
– Abolir l’obamacare d’une façon qui ne pénaliserait pas le peuple
C’était du jamais vu. Rien à voir avec les promesses habituelles. Il avait tout l’establishment du parti républicain contre lui. Tous les journaux et télés le dénonçaient. Mais le peuple a vaincu les médias. Avant son investiture, les ennemis de Trump réfléchissaient déjà aux moyens de le faire destituer pour qu’il n’aille pas jusqu’au bout de son mandat. Après son investiture, ses décrets sur l’immigration ont été bloqués par des juges, l’opposition républicaine a saboté la réforme de l’obamacare, le congrès a refusé d’inscrire au budget le financement d’un mur sur la frontière mexicaine, etc.
Trump s’est fait accuser de collusion avec la Russie. Après l’attaque contre l’aéroport syrien, il a eu un répit d’un mois où les médias et ses ennemis politiques ne parlaient plus de la Russie. Puis les accusations ont repris début Mai, quand Trump a décidé de virer Comey, le directeur du FBI.
Mais le texte de présentation de la conférence de St Malo parle seulement de fausses promesses, sans mentionner le sabotage du gouvernement de Trump par ses ennemis.
Dans les milieux nationalistes, il y a différentes théories. Certains voient Trump comme un traître, d’autres le voient comme le prisonnier de son administration. Il a fait des concessions à ses ennemis dans tous les domaines, mais les attaques contre lui ont repris après un mois. Est-ce que ses ennemis le font chanter ? Est-ce qu’ils ont des moyens secrets de pression ? Suite à l’échec de la tactique de conciliation, on espère qu’à un moment donné, il changera son fusil d’épaule et passera à la confrontation.
En France, comme aux USA, les médias MENTENT systématiquement à propos de Trump, et c’est certainement le cas aussi des médias pour lesquels a travaillé Harold Hyman: RFI, BFM-TV, I-télé, etc. Par exemple, au cours des meetings de la campagne électorale de Trump, les activistes anti-Trump ont causé pas mal de violence, mais les journaux en parlaient comme si Trump était responsable.
« Il travaille aujourd’hui à Opinion internationale. »
Un site dirigé par Michel Taube, ancien responsable de la LICRA spécialisé dans la dénonciation du Front National. Taube s’occupe aussi de l’UNESCO, des doigts de l’homme, de l’aide au tiers-monde, etc.
La LICRA est spécialisée dans le soutien à Israël et dans la dénonciation des anti-remplacistes en France. Trump n’est pas anti-israélien, mais dans la mesure où il aimerait limiter l’immigration aux USA et faire la paix avec la Russie et la Syrie de Bachar el-Assad, c’est peu probable qu’il soit bien vu par la Licra et par le site « Opinion internationale ».
En tout cas, aux USA, les opposants les plus déterminés de Trump sont les médias et réseaux politiques juifs qui sont à la fois pour l’immigration et contre la collaboration avec la Russie et la Syrie. Cette opposition joue un rôle déterminant dans le blocage actuel qui empêche Trump d’appliquer son programme. Les journaux américains participent activement à ce blocage, et les journaux français CENSURENT le sujet. C’est à dire que les journaux ne sont pas neutres.
Si le site « Opinion internationale » reflète les intérêts personnels de son gérant Michel Taube, alors ce sont des opinions compatibles avec l’idéologie de la LICRA, de l’UNESCO, du CRIF, de l’AIPAC, de l’AJC, du SPLC, etc.
Harold Hyman est un New-yorkais. Il me fait penser à Laurence Haïm, l’ex-correspondante de la télé française à New-York. Leur nom a la même origine étymologique. Ils sont chargés de nous informer sur l’Amérique, mais ils sont politiquement très engagés. (Je crois que les correspondantes Catherine Jentile et Valérie Nataf ne valent pas mieux.)
Hyman évolue clairement dans un milieu licrasseux, et Haïm a carrément la nationalité israélienne. Elle était fan d’Obama, et maintenant, elle est fan de Macron. En cherchant Hyman sur Google, je vois qu’il est lui aussi passé par l’American French Foundation, comme Macron, et je trouve un article de lui sur le site de BFM-TV: « Migrations: l’aveuglement égoïste des Européens » (été 2015). Apparemment, le grand géopoliticien Hyman est trop bête pour comprendre que les clandestins qui ont débarqués massivement en Europe à partir de l’été 2015 ne peuvent pas être de vrais réfugiés, vu qu’ils voyagent sans leur famille. Ce sont presque tous des hommes. De toute façon, ce serait plutôt à Israel de les accueillir, vu que ce pays occupe une partie du territoire syrien et soutient la guerre civile contre Assad.
On ne peut pas compter sur les gens comme Hyman pour expliquer le problème de Trump, car c’est justement eux le problème. La meilleure façon d’expliquer la situation actuelle de Trump consisterait à dire qu’il est assiégé dans les médias et dans sa propre administration par des gens comme Harold Hyman.