08/03/2017 – 13h00 Nantes (Breizh-Info.com) – Drame sur fond de crise d’identité sexuelle et d’exercice illégal de la médecine à Nantes. L’accusée transsexuelle risque jusqu’à 15 ans de prison pour avoir provoqué la mort d’un transsexuel en octobre 2011 dans la cité des Ducs. La cause de la mort : des complications médicales après l’injection de deux litres de silicone dans le fessier.
Un drame lié au transsexualisme
Née homme le 31 août 1970 en Equateur, Luis Carlos se prénomme désormais Ariana. Après une opération qui a eu lieu le jour de ses 28 ans, le 31 août 1998, Ariana est devenue une femme au regard de la loi.
Le changement de sexe est un processus médical long et parfois dangereux. La chirurgie de réattribution sexuelle est réalisée par un ou plusieurs spécialistes qui valident auprès de psychologues spécialisés l’opportunité d’une telle opération. Elle est accompagnée d’un traitement hormonal, avant et après l’opération.
A noter que dans un article du Guardian daté de juillet 2004, plusieurs études sur la réception des opérations de ré-attribution sexuelle étaient présentées. Une étude réalisée par l’Université de Birmingham en 2004 concluait que le changement de sexe n’améliorait pas la situation psychologique des transsexuels. Pour une autre étude américaine et néerlandaise, un patient sur cinq regrette le changement de sexe. Enfin, en 1998, certains chercheurs trouvaient des taux de tentatives de suicides après l’opération allant jusqu’à 18 %.
Des injections de silicone dans le fessier qui entraînent la mort d’un transsexuel
Le drame s’est joué à Nantes en octobre 2011. Ariana était renommé pour son activité d’injection de silicone dans le fessier afin de remodeler la silhouette des transsexuels. C’est cette renommée qui a amené un transsexuel Israélien de 26 ans jusqu’à Nantes pour se faire opérer. Dans l’appartement d’Ariana, il s’était fait injecter deux litres de silicone dans le postérieur.
Problème, Ariana ne bénéficiait d’aucun diplôme l’autorisant à procéder à une telle opération.
Autre (gros) problème, le transsexuel israélien est décédé, vingt jours après l’opération. Des complications médicales qui vont peut-être entraîner Ariana derrière les barreaux. Elle risque 15 ans de réclusion criminelle.
Crédit photo : Zaldylmg [CC BY 2.0]
[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
2 réponses à “Nantes. Une transsexuelle équatorienne jugée pour avoir provoqué la mort d’un transsexuel israélien”
Qu’est-ce que c’est que ce délire ? S’il était possible de changer de sexe, à la limite, pourquoi pas ? Mais ce n’est pas le cas. Un homme pourra se faire charcuter tant qu’il voudra, se faire injecter tout ce qu’il voudra, il ne sera jamais enceint, il n’aura jamais de lait ni de règles, un vagin, ce n’est seulement un trou. Idem dans l’autre sens. Va-t-on couper les bras et les jambes de quelqu’un qui a toujours rêvé d’être un serpent ?
Même si c’est à la demande des patients, ces opérations sont assimilables à des actes de barbarie. C’est d’une psychothérapie dont ces personnes ont besoin, certainement pas d’être mutilées.
Ces personnes ne se sentiront jamais bien dans ce qu’ils veulent être !