20/02/2017 – 16H35 Nantes (Breizh-info.com) – Après les émeutes et les huit voitures brûlées dans la nuit du 10 au 11 février aux Dervallières, un quartier sensible de l’ouest nantais, d’autres quartiers se sont à leur tour embrasés, alors que les émeutes liées à l’affaire Théo continuent en région parisienne. Six voitures ont brûlé dans la nuit du 18 au 19 février, notamment à Bellevue et au Breil-Malville.
Dans l’ordre, une voiture a brûlé rue Jacques Feyder, au Breil Malville, vers 19h50, une voiturette d’entretien dans le parc de Procé, le 19 à 1 heure du matin puis trois voitures rue du Brûlis, dans le Vieux-Doulon, vers 2h30 e enfin en fin de nuit, une voiture place des Lauriers, à Bellevue.
Une série d’incendies dont les causes sont différentes selon les interlocuteurs. L’ultra-gauche y voit « la preuve de la convergence des luttes entre les quartiers et les progressistes », explique Camille, militant à Nantes. « On se bat pour eux, contre les violences habituelles de la police, pour le désarmement et le contrôle citoyen de la police. C’est logique qu’ils rejoignent notre lutte contre le système, car eux, les violences policières, ils les subissent au quotidien ».
Tout autre est le point de vue de la police : « l’ultra-gauche, elle n’y est pour rien. Et Théo, c’est juste un prétexte pour foutre la zone », ricane un policier nantais. « Ce sont les vacances, les jeunes n’ont rien à faire, alors ils détruisent. C’est le même bordel à chaque fois, quasiment aux mêmes endroits ».
Louis Moulin
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