30/01/2017 – 04H45 Dublin (Breizh-info.com) – Malgré la fin des hostilités et le processus de paix, des groupes armés républicains existent toujours en Irlande, malgré un affaiblissement de certaines factions ces dernières années. Des anciens Provisionnals aux républicains dissidents en passant par des gangs républicains, leur portée s’étend encore à travers toute l’île, certains par réelle volonté de mener un combat idéologique, d’autres pour de plus obscures raisons.
La nouvelle IRA, est le plus grand groupe dissident de l’île. Avant le meurtre d’Alan Ryan, son leader, le groupe avait une influence importante et une domination sur les gangs, en particulier dans la capitale, Dublin, où le gang de Ryan était lié à une série de meurtres.
Cependant, depuis sa mort et l’arrestation de membres importants à Dublin, l’influence de la nouvelle IRA semble avoir diminué. Un des amis proches de Ryan, Dean Evans, a disparu des écrans ce mois-ci, juste avant son procès pour le meurtre de l’ancien membre de RIRA Peter Butterly à Meath en 2013. Beaucoup de membres de l’organisation de Ryan sont soit morts, soit en prison ou bien ne sont plus impliqués dans l’organisation .
Des violences sont toutefois encore à constater : ainsi des membres de la brigade de Munster auraient exécuté en décembre 2016, un ancien membre de l’organisation, Aidan O’Driscoll, à Cork.
Un autre membre de la nouvelle IRA, Michael Barr, a lui été abattu à Dublin l’année dernière dans le cadre d’une guerre des gangs entre Kinahan et Hutch . Ce dernier, originaire de Strabane, Co. Tyrone, avait été interrogé à propos de l’attaque du Regency à Dublin, des rapports suggérant qu’il aurait pu être l’un des hommes armés qui a mené l’attaque.
Son ami Kevin Murray, qui a lui aussi été impliqué dans des groupes dissidents, se bat contre son extradition du Nord vers le sud de l’Irlande toujours pas rapport à l’attaque du Regency. Son avocat évoque une maladie en phase terminale pour empêcher l’extradition.
A ce jour, l’absence de représailles de la part de la Nouvelle IRA par rapport à l’assassinat de Barr montre, pour certains observateurs, que cette organisation ne possède plus la puissance et l’influence d’autrefois dans la République d’Irlande. Cependant, les hommes de l’IRA continuent à mener des fusillades et des attaques explosives dans le Nord et demeurent une menace pour les autorités des deux côtés de la frontière.
Un autre groupe, l’INLA (Irish National Liberation Army) semble également très impliqué dans le monde des gangs irlandais depuis quelques années. Considéré par la police comme une bande uniquement criminelle, cette dernière aurait été liée à des attaques effectuées pour le compte du cartel de Kinahan. Un autre membre a été arrêté suite au meurtre d’un ancien membre de l’IRA, Vinnie Ryan.
Les anciens membres de l’IRA Provisoire continuent par ailleurs à pratiquer le racket et la contrebande , et ne semblent pas voir d’un très bon oeil pour leur trafic, l’agitation et les perturbations liées à ces guerres de gangs.
Il existe également plusieurs groupes différents fonctionnant sous le nom d’IRA continuité en Irlande. Certains utilisent simplement le nom comme prétexte pour extorquer de l’argent tandis que d’autres sont des soldats dissidents combattants par idéologie.
A Belfast, le 22 janvier, un policier britannique a été touché par un coup de feu ; c’est la nouvelle IRA qui a revendiqué l’attaque. La démission récente de Martin Mac Guiness et les élections à venir en Irlande du Nord pourraient bien entrainer un regain de tension.
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2 réponses à “Irlande. Les groupes armés républicains : gang ou idéologie ?”
En tant que militant identitaire (Lega Nord) force m’a été de constater qu’en Irlande, tout comme dans nombre de Nations nordiques et ouest européennes, il n’existe pas de conscience identitaire autre que de nature reptilienne et indécrottablement gauchiste, antiraciste (avec nonobstant une forte domination du cerveau reptilien susnommé) et tout ce qu’il y a de plus »people » et politiquement correct …
Bref : les gros k.ons gauchistes pullulent en Irlande autant qu’en Bretagne, en France, en Grande-Bretagne, en Wallonie, en Espagnes (avec un »s ») et Portugal, en Romandie (Suisse francophone), en Suède ou en Amérique du sud (valable aussi pour le Pays Basque) ; en gros dans toutes les Nations à l’ouest du Rhin.
Bref … Vive nos camarades Hongrois, Serbes, Croates, Slovaques, Grecs (de l’Aube Doré), Russes … et autres italiens de Forza Nuova qui eux sont aux antipodes de tous ces dégénérés de l’ouest !
[…] Article paru sur le site Breizh Info. […]