28/01/2017 – 05H45 Nantes (Breizh-info.com) – Dominique Sopo président national de SOS Racisme était à Nantes le 25 janvier pour relancer son association après 10 ans d’absence et animer une conférence sur le thème « vivre ensemble, un idéal à réinventer ».
Fort peu de Nantais étaient venus l’écouter ; une quinzaine, dont un seul représentant des « minorités visibles ».
Les représentants de 2 associations nantaises partenaires de SOS Racisme ouvrirent la soirée. Un responsable du Centre gay, lesbien, bi, trans de Nantes présenta son mouvement qui fédérerait 15 associations locales. Le CGLN emploie un salarié permanent et un « stagiaire de longue durée » intervenant en milieu scolaire sur « l’identité de genre ».
Le Centre, qui organise un accueil spécifique pour « les trans et les migrants », milite activement pour le droit d’asile selon son responsable qui tint à souligner « ses très forts liens avec la mairie de Nantes ».
La second association liée à SOS Racisme est « Oser le féminisme ». Elle se veut selon sa représentante « anti raciste, universaliste, laïque et apartisane ». Elle lutte avant tout contre le la discrimination sexiste. De son intervention assez floue, on retiendra que « le burkini est un sujet très douloureux », elle ajoute : « j’avais envie d’y aller avec les seins à l’air » mais « interdire ce vêtement c’est faire du communautarisme ».
Dominique Sopo président de SOS Racisme depuis 2003 avec une interruption entre 2012 et 2014 est un ancien apparatchik de l’UNEF et du PS.
De père togolais et de mère française, il se présente comme « d’origine africaine ».
Il devait développer longuement son thème : le vivre ensemble qui « est donc universaliste » et en lien avec le sexisme et l’homophobie. C’est « une condition d’épanouissement , sinon il n’y aurait que des communautés fermées et c’est mieux que la guerre civile ».
Il ne faut pas selon lui « être prisonnier de sa communauté d’origine » – il n’aime donc pas l’expression de « communauté nationale » – et milite pour le droit des individus « à se projeter ailleurs de leur naissance » (sic).
Sopo a une bête noire : « le pseudo intellectuel Zemmour ». Il se félicite de lui avoir intenté plusieurs procès, et il en espère d’autres mais précise toutefois : « c’est la République qui l’ a condamné ».
« Un noir c’est un mec qui danse avec des plumes dans le cul »
Pour Sopo il y a en France une forte offensive de la droite et de l’extrême droite en France : « Elles sont contre le droit à la différence, racontent n’importe quoi et ça marche ! ».
Dès qu’on touche au passé colonial de la France, cela provoque une levée de bouclier. On en est resté aux mentalités de la IIIème République et des débuts de la colonisation « où un noir c’est un mec qui danse avec des plumes dans le cul ! ».
Sopo, pessimiste, reconnait : « On n’est jamais revenu sur ces préjugés, les mêmes selon les territoires et les milieux sociaux ».
Le grand obstacle au « vivre ensemble », c’est la peur des Arabes, et le terrorisme en est devenu le carburant. Le rapport à l’islam est désormais conflictuel et « quand on dit musulman on pense arabe et pas à un mec de Dakar ».
Sopo ne cache pas son hostilité au salafisme et aux Frères musulmans « petits shérifs qui organisent la communautarisation dans les quartiers » avec la complicité de certains politiques de droite comme de gauche.
Il cite en exemple la ville de Nice. Estrosi y dénonce les islamistes à la télévision, mais dans les quartiers nord le pouvoir est laissé aux Frères musulmans avec qui il a passé des accords électoraux.
Les jeunes sont soumis à des demandes de repli identitaire, de fermeture qui sont les mêmes « qu’elles viennent de La Manif Pour Tous ou des salafistes ».
Le débat avec la salle mit en valeur les limites du ‘vivre ensemble’ . Une travailleuse sociale de Saint-Herblain expose que dans le quartier du Sillon de Bretagne on s’ignore d’un côté ou de l’autre de la rue.
Les collèges Saint Dominique et Nelson Mandela sont fréquentés par des populations distinctes. Il n’y a aucun mélange. L’intervenante fait remarquer qu’on devrait plutôt parler de « non vivre ensemble ».
« C’est vrai« , concède Sopo pour qui « les écoles doivent être des lieux de brassage », mais il remarque aussi qu’à Sarcelles « Tous les juifs ont quitté l’école publique ».
Très peu d’adhérents
Le responsable de SOS Racisme ne semble pas au fait des chiffres de la démographie quand il déclare : « En France sur 67 millions d’habitants, il y a 3 ou 4 millions de musulmans et les noirs sont encore moins » et il n’hésite pas à se contredire quand il remarque : « Mon père quand il est arrivé à Valenciennes, la première chose qu’il a faite, c’est de chercher des Togolais ! ».
SOS Racisme a très peu d’adhérents et ne représente quasiment rien. Pourtant depuis sa création par le pouvoir socialiste en 1984 elle est gavée de millions d’euros de subventions de la part de l’État et des collectivités locales et régionales qu’elles soient socialistes ou de droite.
Véritable ligue de vertu, elle incarne la bien-pensance de la gauche antiraciste et mondialiste. SOS Racisme mise tout sur l’éducation et ses interventions en milieu scolaire « pour amener la nouvelle génération en dynamique positive » selon le jargon de Dominique Sopo.
Le nouveau pouvoir issu des élections présidentielle saura-t-il rompre avec ce lobby , qui viole la neutralité de l’école ? La question est posée.
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Une réponse à “Sos Racisme ne fait pas recette à Nantes”
j’espère que Marine lui coupera les subventions et qu’ il ira chercher un vrai travail !!! au lieu de rabaisser ou d’humilier nos enfants par sa propagande gauchiste mondialiste !! nous n’avons pas à subir ce genre d’individus dans notre nation !t