15/01/2017 – 05H15 Paris (Breizh-info.com) – Le Conseil d’État examinera, le lundi 16 janvier 2017, la requête d’une avocate concernant le vaccin DTP (Diphtérie – Tétanos – Polyo ). En 2015 en effet, mandatée par 2500 requérants sous l’impulsion de l’Institut de la Protection de la Santé Naturelle, Maître Jacqueline Bergel-Hatchuel avait lancé une action auprès de la ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine, pour qu’elle s’explique au sujet de l’affaire DTP. Cette dernière n’ayant jamais répondu, la requête remonte jusqu’au Conseil d’État.
En 2017 en France, il est en effet toujours obligatoire de se vacciner contre trois maladies : la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Or, les deux seuls vaccins encore disponibles sur le marché depuis le début de l’année 2015 sont des hexavalents (six maladies) qui, outre les trois vaccins obligatoires, contiennent l’hépatite B, la coqueluche et l’influenza. En effet depuis 2008, l’administration a fait retirer le DTP classique du marché. Il a été remplacé par des vaccins tétravalents, pentavalents puis hexavalents. Seul l’hexavalent est aujourd’hui encore en stock sur le marché et il est sept fois plus cher que la formule DTP la plus simple.
De plus, la Haute Autorité de santé, organisme indépendant chargé de rendre un avis sur « l’amélioration du service médical rendu » par un médicament ou un vaccin, a déclaré en 2013 au sujet de l’hexavalent que cette amélioration restait mineure par rapport au pentavalent.
Alors que les laboratoires s’étaient engagés à mettre fin à la pénurie avant fin 2016, force est de constater que ce n’est toujours pas le cas : « Nous ne sommes pas contre le principe de vaccination » affirmait au Point Me Bergel-Hatchuel. « Mais au sujet de l’hépatite B contenue dans l’hexavalent, on est dans l’irréalisme le plus complet ! On inocule une maladie sexuellement transmissible à un bébé ! ».
L’issue du recours est incertaine d’autant que le rapport du Comité de Vaccination ne va pas dans le sens des demandes effectuées par les requérants concernant le DTP. Il préconise d’étendre la vaccination obligatoire à d’autres maladies tout en incluant une clause d’exemption …qui pourrait être enlevée en cas de trop nombreuses demandes.
Au niveau juridique, Maître Jacqueline Bergel-Hatchuel a formulé, à travers la requête, trois questions devant le Conseil d’Etat :
- Le non respect du principe de précaution,
- La vente liée,
- La non-assistance à personne en danger.
En effet, selon elle, l’État ne met à disposition des citoyens – par le biais d’un laboratoire pharmaceutique :
- Qu’un vaccin, dont les scientifiques ne sont pas sûrs (non respect du principe de précaution)
- Un produit qui ne correspond pas à l’obligation vaccinale. Il contient plus de produits que ce que l’obligation requiert et coûte, du coup, beaucoup plus cher (vente liée).
- L’État n’a rien fait pour empêcher l’exposition des bébés à des substances (aluminium) ou produits (vaccin anti-hépatite B) dangereux et controversés.
Que dira le Conseil d’État ? Nous en saurons plus lundi 16 janvier 2017.
Photos : DR
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Une réponse à “Vaccin DTP. Une audience le 16 janvier devant le Conseil d’État”
inexactitude risquant d’être mal interprétée « rapport du Comité de Vaccination »: il ne s’agit pas d’un rapport du défunt « Comité Technique de la Vaccination », mais de celui du « Comité d’orientation » de la « Concertation citoyenne sur la vaccination », orientation co-présidée par le Pr FISCHER et Mme Claude RAMBAUD. Ce comité « indépendant » a, malgré les conclusions adoptées le 18 octobre pour lever les obligations de vaccinations, conclu pour rendre obligatoire tout le calendrier vaccinal… C’est le comble du cynisme de promouvoir un véritable totalitarisme comme préalable à une improbable liberté !