L’effrayant conglomérat de nos villes devenues monde.
Le plus terrible, dans nos quartiers en cours de remplacement, les intermédiaires des villes, les anciennes zones ouvrières, trop zones pour les bobos et encore trop chères pour les promoteurs, ce sont les derniers représentants de notre peuple, étudiants déclassés, chiens à punks, vieux alcooliques et débiles légers, croisant dans les rues sales, leurs remplaçants de toutes origines, Roms encombrés de poussettes, blédards en survêtement, fatmas voilées et sur-voilées, blacks des îles et blacks afro-descendants, remplaçants déplacés de Seine X* Denis, et plus récemment, migrants hébétés déambulant tels des touristes zombifiés.
Pour les fantômes de la sous-ville, errant entre commerces fermés, bars à filles, kebabs neufs, éphémères vitrines de l’économie parallèle, façades défraîchies, poubelles mal rangées, vélos pourris, voitures éreintées servant parfois de gîte, quel vivre ensemble™, quelle nation, quel avenir ?
Ce petit mélange ne se bat même pas pour cette terre, il la hante, sous perfusion sociale, sans contact avec l’autre France, celle qui bosse sans autre but que bosser, celle qui n’est pas assez branchée sur la Californie ou l’Australie pour s’y délocaliser, celle qui auto-entreprend, celle qui est ubérisée, celle qui s’acharne comme par réflexe, et qui ne veut pas voir ce qu’elle devient malgré ses efforts spoliés. Celle à qui on chante partout la chance qu’elle a de se diluer de tiers-monde.
Ce n’est ni la France, ni la Bretagne pour ce qui nous concerne, ni aucune des nations importées. Ce n’est plus que le « conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble » comme disait l’autre traitre à temps plein de la groiche©, à la seule différence que personne ne veut rien sinon le chèque-cadeau du gouvernement de la dette nationale.
Il n’y a plus aucun lien entre ces gens, sinon l’air pollué qu’ils respirent, et surtout pas les politiciens cherchant à gagner leurs cinq ans de gestion du naufrage.
*censure de laïcité repentante®
Wilfried Van Liempd