13/05/2016 – 06h45 Cap-Sizun (Breizh-info.com) – A la question « Êtes tous favorables à l’accueil de réfugiés dans votre commune ? », les onze communes formant la communauté de commune du Cap-Sizun (29) ont répondu « oui ». Les élus d’Audierne, de Beuzec Cap-Sizun, de Cléden Cap-Sizun, de Confort-Mellars, d’Esquibien, de Goulien, de Mahalon, de Plogoff, de Plouhinec, de Pont-Croix et de Primelin engagent ainsi l’ensemble de leurs administrés respectifs dans un processus éventuel d’accueil d’immigrés/réfugiés – une dissociation que même les pouvoirs publics semblent avoir de grosses difficultés à faire.
C’est un petit collectif « en faveur des réfugiés », composé de quelques militants de gauche du secteur (et de Douarnenez) qui a interpellé les élus en leur adressant un questionnaire.
Deux maires, Benoît Laurion (Pont Croix, 1601 habitants) et Gilles Sergent ( Beuzec 1000 habitants) proposent même de mettre à disposition des locaux municipaux pour accueillir des familles.
En Europe, certains pays ont été à la pointe dans l’accueil de « réfugiés » « migrants », avec parfois des conséquences dramatiques à la clé (les viols de Cologne). C’est aussi le cas de la Suède, qui commence à déchanter car les faits divers impliquant des migrants se multiplient. Ainsi, le 10 mai 2016, le Dailymail rapportait qu’un migrant qui se disait âgé de 15 ans (ce qui s’est révélé faux) a violé une petite fillette de 10 ans au sein même de la maison familiale. La mère de la victime avait en effet accepté d’accueillir chez elle des réfugiés en provenance d’Erythrée. En Autriche la semaine dernière, c’est une jeune femme qui a été tuée à coups de barre de fer par un « migrant » en provenance du Kenya.
« Ce genre de faits divers n’arrive pas tous les jours, on ne peut pas généraliser » nous confie un élu finistérien. « Mais c’est vrai qu’en prenant la décision d’accueillir des gens avec d’autres moeurs, d’autres coutumes, il y a toujours le risque de mettre en danger sa propre population. C’est un risque à prendre et à assumer. Ou pas » explique-t-il avant d’évoquer toutefois « des pressions de petites associations ou collectifs qui parviennent à faire pression sur des élus qui pensent bien faire ».
Le coût de l‘immigration irrégulière pour la France en 2015 est estimé à 1,38 milliard d’euros. L’équivalent du budget annuel de la région Bretagne…
Ce Vendredi 13 mai, à 18 h 30, le collectif pour l’immigration et les réfugiés organise une soirée à l’espace culturel Louis-Bolloré, projection du film Fraternité (21 minutes) tourné par le collectif de Douarnenez, puis réunion publique sur les réfugiés par le collectif du Cap-Sizun. Entrée libre.
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