14/05/2016 – 04H00 Locarn (Breizh-info.com) –Jean-François Copé – candidat à la primaire des Républicains – sera en visite à l’Institut de Locarn, le 3 juin prochain. Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017, l’Institut de Locarn accueille en effet les candidats qui le sollicite.
La trame commune à tous les candidats, portera sur la dynamique et l’équilibre des territoires, mais aussi sur la thématique : prérogatives, et Subsidiarités : l’Europe, le National, le Régional. Enfin, les candidats seront questionnés sur la question de la compétitivité, la création de valeur, les variables d’ajustement.
Le déroulement des débats sera structuré autour de 8 questionnements formulés par des acteurs de l’Institut. Les questions et réponses seront susceptibles de communication publique.
Le nombre de places étant limité, les inscriptions sont obligatoires, et doivent se faire en cliquant sur le lien suivant.
Pour pouvoir concourir à la primaire des Républicains, il faut que chaque candidat réunisse les parrainages de 20 parlementaires de droite, de 2 500 adhérents des Républicains et de 250 élus. C’est chose faite pour Jean-François Copé. Ce dernier a annoncé vouloir mener une campagne bâtie autour de 3 piliers : l’autorité, la liberté économique et la lutte contre la montée du communautarisme religieux.
Sur son site Internet de campagne, Jean-François Copé propose des « remèdes, une méthode et un projet pour le sursaut français ». On y trouve quelques idées originales, comme notamment l’obtention, pour tous les Français, d’un numéro de SIRET unique. « A l’image du numéro de Sécurité sociale, on disposerait ainsi d’un numéro de Siret dès ses 16 ans qui permettrait aisément à chacun, sans formalités bureaucratiques harassantes, d’être rémunéré pour des activités en parallèle d’un emploi salarié ou d’être un travailleur indépendant.». M. Copé prône également la fin de l’emploi « à vie » pour les fonctionnaires ou la hausse de la TVA compensée par la baisse des charges salariales et patronales.
Sur la question de l’immigration en France, Jean-François Copé propose trois mesures phares : « d’abord, prévoir que le Parlement fixe une norme annuelle d’évolution de l’immigration légale en France, avec des chiffres par type d’immigration (familiale, économique, étudiante) ; ensuite, la suppression de toute prestation d’aide sociale, d’allocation familiale ou d’aide au logement pour les étrangers résidant depuis moins de cinq ans en France dès lors qu’ils ne cotisent pas ; enfin, la suppression de l’aide médicale d’Etat et son remplacement par une franchise pour les urgences médicales. La circulaire de novembre 2012 relative aux conditions d’examen des demandes de régularisation des étrangers en situation irrégulière devra évidemment être modifiée dans le sens d’une harmonisation vers les normes européennes les plus exigeantes que nous devons aller. La durée de présence régulière sur le territoire pour pouvoir bénéficier du regroupement familial doit être augmentée à deux ans, comme c’était le cas avant 1998. Les autres conditions – notamment de revenu et de logement – doivent être appréciées strictement. Enfin l’accès aux prestations doit être différencié selon que l’on est national ou étranger, comme c’est par exemple le cas en Allemagne.».
Concernant « l’égalité des chances », M. Copé propose notamment la création d’une agence nationale pour le renouveau de la ruralité pour la France périphérique . « Cette AN2R financerait des grands projets dans les zones rurales les plus déshéritées : transports, couverture numérique, service à la personne. Parallèlement, la politique du logement doit être révisée : le taux de logements sociaux ne devrait pas dépasser 50% par communes. Ensuite, il faut, faciliter le droit à l’achat pour les locataires du logement social, réviser tous les six ans les conditions de maintien en logement social (changement de logement si changement de revenu, de situation familiale…). Le logement social n’est pas un droit à vie, mais une étape dans un parcours de logement. Enfin, il faudra évidemment revenir sur la délirante loi Duflot.».
Tout son programme est détaillé et chiffré ici.
Outre Jean-François Copé, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Hervé Mariton, Nadine Morano, Jacques Myard, Geoffroy Didier, Frédéric Lefebvre et Jean-Frédéric Poisson se sont déclarés candidats tandis que Nicolas Sarkozy pourrait se déclarer en septembre.
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