21/04/2016 – 06H30 France (Breizh-info.com via Eurolibertés) – Entretien avec Jean-Claude Hermans, auteur de Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop ! aux éditions de l’Æncre (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul), préface de Brigitte Bardot
Les auteurs et l’éditeur ont été tout particulièrement sensibles à la préface de Madame Brigitte Bardot, qu’ils remercient chaleureusement et qui confirme l’importance, s’il en était besoin, du sujet abordé.
« Le nombre d’humains ne cesse d’augmenter et cette surpopulation devient dangereuse pour notre planète.
Elle est à l’origine de la plupart des problèmes de climat,de pollution de l’air, des mers, des rivières et des sols, et des épidémies aussi. L’équilibre écologique est déjà rompu entre les humains, les animaux et la nature (…)
L’agriculture intensive ne suffira plus pour nourrir les milliards d’êtres humains qui peuplent notre planète et dont le nombre ne cesse de croître chaque année. »
Brigitte Bardot, préfacière du livre.
Votre frère et vous avez écrit sur la surpopulation, tout d’abord sans concertation entre vous ?
Nous sommes des jumeaux homozygotes… Nos expériences personnelles nous ayant permis d’observer les drames et les souffrances engendrés par l’explosion des naissances, nous avons tous les deux écrit sur la démographie, sans savoir que l’autre en faisait autant : phénomène classique chez les jumeaux homozygotes. Tous deux nous avons pris conscience que le problème numéro un pour la planète et l’humanité, c’est la démographie. Tout découle de ça, et curieusement, c’est totalement occulté et le sujet est tabou. Nous venons d’avoir la COP 21 et dans cette grande réunion mondiale sur le réchauffement climatique, pas un mot sur la démographie.
Vous dénoncez les « drames et souffrances engendrés par l’explosion des naissances »… Mais n’est-ce pas plutôt la mauvaise gestion des ressources naturelles qui est la cause de ces drames et souffrances ?
Non, le surpeuplement humain est bien à l’origine des problèmes de misère et de destruction de la planète. Bien sûr, cela n’empêche pas de bien gérer les ressources naturelles.
Pourquoi, d’après vous, les participants à la récente COP 21 n’ont-ils pas abordé la démographie dans les causes du réchauffement climatique ?
Ils n’ont pas abordé le sujet uniquement parce que le sujet est tabou. Il est interdit de parler du surpeuplement humain et parce que le politiquement correct interdit de critiquer l’Afrique et l’Asie sous peine d’être taxé de raciste. On ne peut critiquer que les Blancs et c’est pourquoi, à la COP 21, certains ont commencé à demander que l’Europe et l’Amérique paient des indemnités aux pays du tiers monde puisque l’Europe est condamnée à faire repentance et à toujours payer et qu’il est de bon ton de tout mettre sur le dos de l’Europe.
Comment expliquer un tel aveuglement ?
Certains vont aux Philippines pour parler du réchauffement climatique sans dire un mot sur la démographie, alors que ce pays est victime d’une surpopulation débordante. Espérons que ce petit livre aidera à prendre conscience du problème, et que les humains parviendront à maîtriser les naissances afin de préserver l’avenir de l’humanité.
Pourquoi avoir rajouté à votre travail Essai sur le principe de la population, un livre de Thomas Malthus, publié… en 1798 ?
Il a été décidé avec l’éditeur de rajouter le texte de Thomas Malthus, car il a été le premier à préconiser une régulation des naissances, à l’époque pour lutter contre la pauvreté. Le texte de Malthus est un plaidoyer contre la misère et pour la charité chrétienne. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de lutter uniquement contre la pauvreté, mais contre la destruction des espèces, des biotopes naturels, et du réchauffement climatique qui résulte de la surpopulation de la planète.
En quoi le livre de Malthus – que beaucoup connaissent sans l’avoir lu, faute d’édition récente – est-il encore d’actualité ?
Malthus parle beaucoup de l’émigration dans son livre et dit que les pauvres sont obligés d’émigrer s’il n’y a plus de travail. À son époque l’émigration, c’était changer de comté et aller à 50 ou 100 km de chez soi. Et aujourd’hui, nous avons le même phénomène d’émigration, sauf que les pauvres ne changent plus de comté, mais de continent, et tous les pauvres de l’Asie et de l’Afrique ne rêvent que d’émigrer en Europe.
Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop ! , Jean-Michel & Jean-Claude Hermans, Thomas Malthus, Éditions de L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 214 pages, 27 euros. Pour commander ce livre, cliquer ici.
Crédit photo : DR
3 réponses à “Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop. Jean-Claude Hermans”
Très bon constat. Jusque dans les années 1980, on n’hésitait pas à aborder le problème, et depuis les années 1990, silence radio !
Les pays pauvres sont une bombe à retardement, et si rien n’est fait pour limiter les naissances (nous sommes déjà près de 7 milliards et 200 millions d’humains !), la survie de tous les êtres vivants sera menacée.
Je ne comprends pas pourquoi ceux qui sont aux commandes de toutes ces instances internationales, et notamment, l’OMS, le PMA (programme alimentaire mondial), etc… restent muets et ne font strictement rien pour résoudre le problème…
[…] Entretien avec Jean-Claude Hermans, auteur de Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop ! aux éditions de l’Æncre (propos recueillis par Fabrice Dutilleul), préface de Brigitte Bardot [source : Breizh Info] […]
Choix d’illustration étrange… Si Mao a encouragé la natalité, après lui, la Chine est le seul pays à avoir freiné drastiquement celle-ci.
Et il ne faudrait pas oublier que Paris est un des villes les plus denses du monde. Voilà une aberration sur laquelle se pencher. Parce que bien gentil de refaire le coup du péril jaune mais les asiats ont une capacité à vivre nombreux que nous n’avons pas.
Sans parler du métro parisien. Ceux de Delhi ou de Shanghai sont tellement plus confortables, civiques (vous ne verrez jamais une personne âgée debout), propres et sécurisés ! L’Occident est dégénéré et la France est sa tête de gondole. France qui a une vieille tradition de la démographie à tout prix, surtout depuis les guerres napoléoniennes qui ont meurtries l’Europe et les Français en particulier. Aucune leçon à donner.
Commencez donc par conseiller de revoir la politique d’allocations familiales ici avant de songer à ce que les pays étrangers (notamment les supers-puissances asiatiques) soient prêts à écouter de telles conseils.
La France est LE problème de l’Occident depuis le XVIe siècle. Ah, que les Anglais aient gagné la Guerre de Cent Ans ! L’Europe de l’ouest aurait peut-être eu une influence plus longue qu’elle n’a eu ! Mais il y en a encore pour penser que la schizo Jeanne, amie de pédophiles et autres pervers, est une héroïne !
C’est l’Europe qu’il faut sauver. Ce n’est pas avec le poids mort du mythe français qu’elle s’en sortira. Bien au contraire. C’est le cheval de Troie du mondialisme débridé. Il y en aura pour critiquer l’Angleterre mais elle a, elle, dominé le monde, et n’oublie pas son âme autant que Paris qui a obligé ses peuples à le faire.
Sinon, sur la question. Oui, le contrôle démographique est essentiel. Parce qu’on pourrait vivre à 30 milliards sur Terre, facile. Mais en retournant au mode de vie de nos ancêtres. Ça évidemment, ça a moins de chance d’arriver qu’une bonne grosse guerre pour faire de la place.