17/04/2016 – 09H30 Nantes (Breizh-info.com) – La loi Travail est un sujet brûlant. Tellement que le Château des Ducs de Bretagne, au coeur de Nantes, a failli en faire les frais il y a quelques jours. Sans la vigilance des vigiles, un début d’incendie aurait pu se déclarer.
De la dureté de l’opposition d’une certaine gauche alternative, les nantais en savent quelque chose. Manifestations sauvages à répétition, casseurs, banques, magasins d’électroménager, agences immobilières bunkerisées à grands renforts de panneaux de contreplaqué, vitres des aubettes de bus et de tram pulvérisées par de (très) jeunes casseurs issus des quartiers sensibles nantais, magasins d’articles sportifs pillés , même pour le désordre en manif, Nantes est la capitale de Bretagne.
Le 8 avril vers 17 heures, une soixantaine de personnes ont investi les remparts du château, face au miroir d’eau et aux voies ferrées. Equipées de fumigènes, elles ont mis en place une banderole sur les remparts, expliquent les vigiles du château. “Sans doute voulaient-elles faire le buzz”, précisent-ils. “Après, c’est parti en live et il y en a qui ont commencé à jeter des fumigènes sur les toitures du château. On a du les faire partir sans ménagement”. Aucune plainte n’aurait été déposée.
Pour cette raison, le 14 avril – alors qu’un rassemblement contre la loi Travail était prévu à 16h sous les murs du château, le dispositif de sécurité était à la hauteur : fermeture des poternes nord et sud, fouille systématique des sacs à l’entrée ouest, vigiles sur la courtine sud. Vers 16h40, le rempart sud a été évacué après qu’une banderole y a été briévement accrochée. Plusieurs petits groupes d’émeutiers, essentiellement issus des quartiers sensibles nantais, s’étaient déjà introduits dans la cour.
Crédit photos : breizh-info.com
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