Vous n’avez pas honte de montrer avec force images un accueil scénarisé des « migrants », en gare de Munich, et de cacher les manifestations anti-clandestins de PEGIDA à Dresde ?
Vous n’avez pas honte de faire croire que l’Allemagne est derrière Merkel et de pratiquer l’omerta sur la réception triomphale d’Orbán à Munich par le gouvernement bavarois et la CSU ?
Vous n’avez pas honte de cacher les images des 700 morts de la bousculade de La Mecque après avoir montré partout la photo d’agence du seul petit Aylan ?
Vous n’avez pas honte d’appliquer sans vergogne le principe : un mort, ça m’émeut ; 700 morts, c’est de la statistique ?
Vous n’avez pas honte d’avoir raconté que la famille d’Aylan fuyait la guerre alors que les Kurdi habitaient Istanbul, de les avoir présentés comme des « réfugiés politiques » alors que le père souhaitait, selon sa sœur, se faire soigner les dents au Canada et qu’il était, selon de nombreux témoignages, le passeur ?
Vous n’avez pas honte de vous complaire dans les bobards de guerre ?
Vous n’avez pas honte d’avoir attribué à Assad l’enlèvement du journaliste américain James Foley égorgé par Daech ?
Vous n’avez pas honte d’annoncer depuis trois ans le lâchage du gouvernement syrien par la Russie alors que celle-ci le soutient avec une vigueur croissante ?
Vous n’avez pas honte de rapporter avec complaisance les manifestations favorables au gouvernement et de majorer les chiffres des manifestants pro-loi Taubira ou pro-immigrés ? Et a contrario de dénigrer les manifestations critiques et de diviser le nombre des protestataires ?
Vous n’avez pas honte qu’un gros millier de manifestants, place de la République, souhaitant Welcome aux immigrés, deviennent, par un prompt renfort médiatique, plus de 10.000 dans vos articles ?
Vous n’avez pas honte qu’un petit millier de manifestants anti-Merkel devant l’ambassade d’Allemagne, évalués à plus de 500 par la préfecture de police, soient réduits à 200 dans les colonnes du Monde, selon la méthode chère au « quotidien de référence » de « Chéri, j’ai rétréci les petits » ?
Vous n’avez pas honte de vous complaire dans un conformisme politiquement correct de plus en plus déconnecté des réalités vécues par le peuple et des évolutions des grands intellectuels ?
Vous n’avez pas honte de vivre dans un entre-soi médiatique satisfait de lui-même, un entre-soi à peine élargi à une classe politique déconsidérée par sa servilité à votre égard ?
Vous n’avez pas honte de mépriser l’opinion de la majorité des Français et d’ostraciser les hommes politiques ou les intellectuels qui les portent ?
Vous n’avez pas honte de tolérer, voire de participer au lynchage pour un propos « controversé » de votre consœur Maïtena Biraben ?
Vous n’avez pas honte d’avoir été complices de l’élimination médiatique de l’ancien patron de Reporters sans frontières, Robert Ménard, et de la marginalisation de votre confrère Zemmour ?
Vous n’avez pas honte de ne pas représenter la diversité politique française alors que vous vivez de l’argent public : près de 2, 5 milliards de subventions à la presse écrite et 4 milliards pour l’audiovisuel public ?
Vous n’avez pas honte de capter ainsi au service de vos préjugés 10 % de l’impôt sur le revenu ?
Vous n’avez pas honte de tromper régulièrement vos lecteurs, vos auditeurs, vos spectateurs sans jamais vous excuser ?
Vous n’avez pas honte de manquer totalement d’esprit critique ?
Vous n’avez pas honte d’imposer partout la même novlangue visant à empêcher les « crimes contre la pensée » comme Big Brother dans 1984 d’Orwell ?
Vous n’avez pas honte de tenter de discréditer la réinfosphère qui révèle, sans argent, à l’opinion les faits que vous êtes payés pour cacher ?
Jean-Yves Le Gallou
Source : Boulevard Voltaire
6 réponses à “Vous n’avez pas honte ? Lettre ouverte aux journalistes français”
on attend la réponse de tous les journaux; que les français sachent ou est la vérité et du coup de savoir qui dit la vérité
Les journalistes ne sont sans doute pas malhonnêtes — pas tous en tout cas. Dans leur manière de présenter la situation, il y a clairement du conformisme, de la naïveté ou de la jobardise. De la pure connerie dans quelques cas. Un aveuglement par les bons sentiments, aussi : les larmes d’émotion empêchent de voir la réalité.
Dans Le Figaro du 27 septembre, je lis un reportage de Laetitia Moreni, envoyée spéciale à Athènes. « La traversée des Balkans rassemble sans distinction tous ceux qui veulent sauver leur peau », écrit-elle. Mais elle explique aussi que beaucoup d’entre eux stationnent à Athènes « dans l’attente de recevoir de leur famille ‘restée au pays’ l’argent pour continuer le voyage ». Ainsi, ces gens auraient abandonné leur famille face à un danger mortel et lui réclameraient, en plus, de l’argent ? Ou bien leur peau n’était-elle pas menacée autant que la jeune journaliste veut bien le croire ?
A lire certains journaux, l’accueil représenterait 1 famille par commune. Donc 36600 familles et futurs électeurs.
Une famille de combien de personnes ?
Il est crapuleux que ces élus acceptent une telle invasion sur notre territoire. Mais, ils ne faut pas qu’ils s’inquiètent pour leur siège, ils seront réélus, il suffit d’observer la Grèce avec Tsipras !
Malheureusement, les citoyens si bêtes qu’ils ne voient pas le danger ou alors ils s’habituent déjà à porter le voile intégral.
Lors de sondages au sein de la profession de journalistes, 90 à 95 % des personnes interrogées auraient avoué voter à gauche voire à l’extrême-gauche. Les deux écoles de journalisme qui existent en France sont également marquées à l’extrême-gauche.
Ce phénomène est comparable aux situations semblables dans l’Education dite Nationale, dans le système judiciaire et dans l’ensemble de la Fonction Publique française. Difficile d’intégrer l’Ecole de la Magistrature si vous n’êtes pas de gauche. 80 % des commissaires de Police seraient liés à la Franc-Maçonnerie pour des raisons carriéristes.
Dans la majorité des administrations ou organismes dépendant de l’Etat (SNCF, LA POSTE et boites faussement privatisées..), il est impossible de monter en grade ou d’obtenir une mutation sans sacrifier aux prêtres de la religion de gauche.
Depuis une quarantaine d’années, les réseaux de gauche et d’extrême-gauche ont progressivement noyauté tous les rouages de l’état français et les moyens d’information font partie de ces rouages. La Presse française est entièrement subventionnée par le contribuable et son statut peut être comparé à celui des fonctionnaires. Les journalistes français bénéficient même de privilèges fiscaux (30 à 40 % d’abattement).
Sans les subventions du contribuable, les journaux « LE MONDE », « LIBERATION », « LE NOUVEL OBSERVATEUR », « L’HUMANITE », CHARLIE-HEBDO, etc…auraient disparu depuis longtemps faute de lecteurs.
La France a le record du monde de mariages entre journalistes et politiciens.
La majorité des politiciens français sont issus de la Fonction Publique et cumulent les avantages financiers de leurs fonctions avec ceux des fonctionnaires.
Les deux classes, politiciens et journalistes, appartiennent en fait à la même classe dominante.
La France n’est pas une démocratie mais un système oligarchique clientéliste dans lequel les journalistes tiennent un rôle crucial pour le maintien des privilèges de la NOMENKLATURA. C’est très proche de l’ancien système soviétique…en plus subtil.
On a aussi le record du monde de politiques. 1% de la population d’élus. Donc plus de candidats au marriage. Sans compter tout ce qui tourne autour.
La comparaison avec le système soviétique est très juste. Le plus subtil étant la peur de perdre son boulot. C’est ainsi que les journalistes essaient de plaire au pouvoir. Dans le monde soviétique, on récompensait les bons camarades, on donnait des appartements plus spacieux, etc …
Je ne pense pas que les journalistes pensent ce qu’ils racontent surtout les plus gradés. Epée de Damoclès. Ils savent qu’ils sont porte paroles du pouvoir et ils s’y collent, à comparer avec un porte parole du gouvernement.
A Paris intra muros, des directeurs d’école ont rapporté avoir eu des pressions de journalistes d’opinion à gauche et haut placés, motif : obtenir des passe-droits pour leurs enfants et ne pas les mélanger avec les allochtones.
Honnêtement, je crois qu’il ne sert plus à rien de protester. Le système ne peut s’écrouler que par lui-même et les réalités internationales.
A la rigueur pendant 3 ou 4 ans une bonne politique de gauche permettrait d’acter la faillite une fois pour toute au lieu de cette lente décrépitude. J’ai remarqué qu’en approuvant tout ce que dit un socialiste et en voulant même aller au delà, certains prennent peur. En fait ils ont peur de perdre leur producteur de richesse de droite, paradoxale !
Au moyen age, la société était découpée en 3 partie. Les nobles qui régnaient, le clergé qui formatait les esprits, et le peuple qui bossait pour nourrir tout ce monde. Actuellement, nous avons les politiques qui regent, les journalistes qui formatent les esprits, et toujours le peuple qui bosse pour nourrir tout ça. Mieux qu’avant, les journalistes expliquent que tout ce monde est libre, la preuve, il y a des élections…