Pendant que la presse, aux ordres de la gauche, s’émoustille pour savoir si des « néo-nazis espagnols » auraient pris la pose en tribune Mordelles au Roazhon Park, à Rennes (en réalité la photo du scandale ne montre que trois jeunes faisant le salut de la victoire en Serbe), il se passe des choses bien plus graves, depuis des années, sans que ces mêmes journalistes ne s’en émeuvent, mais cette fois-ci avec des conséquences bien réelles pour la population.
Autrefois paisible capitale bretonne, Rennes est devenue, en à peine deux ans, l’un des nouveaux épicentres français de la violence liée au narcotrafic. Les tirs résonnent désormais du nord au sud de la ville, les bandes de mineurs sèment la terreur dans les quartiers et la mairie, pétrifiée dans ses dogmes idéologiques, assiste, impuissante, à l’effondrement de l’ordre public.
Des gamins de 12 ans sous influence
À la Bellangerais, quartier résidentiel devenu zone grise, les riverains n’en peuvent plus. Chaque matin, devant la maison de quartier, une troupe d’enfants déguisés en voyous prend possession des lieux. À peine 12 ans pour les plus âgés, des regards durs, des insultes crachées à la volée, et parfois des liasses de billets exhibées avec insolence.
Depuis six mois, la bibliothèque du quartier a même dû engager un vigile pour filtrer l’entrée : « Un simple lieu de lecture est devenu une cible pour des gamins élevés à la violence, au rap hardcore, et au porno sur smartphone« , nous glisse une habitante jointe par téléphone, Geneviève, la voix serrée.
Le plus effrayant ? Certains de ces enfants, à peine sortis de l’école primaire, servent déjà de guetteurs pour les trafiquants du coin. Leur récompense ? Des bonbons… ou quelques billets de dix euros, suffisants pour acheter l’illusion d’une toute-puissance.
La spirale infernale des règlements de compte
À Villejean, Maurepas, Le Blosne, les règlements de compte s’enchaînent. Depuis deux ans, 28 fusillades ont éclaté dans Rennes. Trois quartiers concentrent la majorité des tirs, mais désormais, même le centre-ville n’est plus épargné. Le 7 octobre 2024, un enfant de 5 ans a été blessé par balles sur la rocade.
Dans les quartiers, les habitants vivent dans une insécurité permanente. « On sent l’affrontement arriver », soupire Malika, mère de trois enfants, qui envisage désormais de quitter la ville. « Le trafic explose, les fusillades se multiplient, mais ici, on nous explique qu’il faut rester ouverts, tolérants. À ce rythme-là, ce sera bientôt les corbillards qui feront la tournée des quartiers. »
Immigration incontrôlée et culture de l’excuse
Le phénomène est aggravé par une immigration de peuplement non maîtrisée, encouragée par la municipalité socialiste. « Quand on fait venir des familles entières sans aucune capacité d’intégration ni de contrôle, il ne faut pas s’étonner que les rejetons fassent la loi », grince un fonctionnaire de police.
À la Bellangerais, les mineurs impliqués dans le trafic viennent pour beaucoup de familles installées récemment. « Le schéma est toujours le même : parents absents, échec scolaire, idoles de banlieue, culture racaille, rap en bande-son », résume un ancien éducateur désabusé. « La mairie nous parle d’égalité et d’inclusion, mais nous, on ramasse les coups. »
Pendant ce temps, les élus municipaux se défaussent : « Ce n’est pas à nous de faire la police », entend-on à l’hôtel de ville. Peut-être. Mais ce sont bien eux qui ont méthodiquement favorisé le changement social, culturel, ethnique dans une ville qui n’avait ni les structures ni les moyens pour l’absorber.
Une police sous-équipée, une mairie dans le déni
La police nationale multiplie les opérations coups de poing, mais sans renforts suffisants, les trafiquants se déplacent d’un quartier à l’autre, comme des nuées de criquets. Le livre de Samuel Nohra dressait d’ailleurs ce constat de l’impuissance policière.
Et la police municipale ? Cantonnée à surveiller les parcs et verbaliser les voitures. Non armée, elle reçoit pour consigne de ne pas intervenir face aux groupes violents, par peur de bavures politiques. « À Rennes, on préfère laisser les habitants se faire tabasser plutôt que de risquer d’armer un agent« , lâche un syndicaliste policier. « La mairie a plus peur d’un scandale médiatique que des kalachnikovs. »
Le plus inquiétant reste l’ancrage de cette nouvelle normalité. Les bandes recrutent toujours plus jeunes. La violence se banalise. Les riverains s’enfoncent dans la résignation ou fuient vers la campagne. L’économie parallèle prospère sur le terreau de l’inaction publique.
À Rennes, l’autorité de l’État vacille. Dans certains quartiers, elle a déjà disparu.
Ce chaos n’est pas une fatalité. Mais il exige un sursaut que la municipalité actuelle tout comme les pouvoirs publics semblent incapable de porter parce que le logiciel nécessaire pour nettoyer la ville et la rendre à ses habitants n’est pas compatible avec l’idéologie gauchisante.
« On laisse des gamins de 12 ans apprendre que frapper, racketter, dealer est un moyen de vivre », résume un enseignant de Villejean. « Et dans cinq ans, on pleurera en découvrant des fusillades encore plus sanglantes. »
Rennes est, comme Nantes, à la croisée des chemins. Si rien n’est fait rapidement, c’est toute la Bretagne qui pourrait, demain, basculer dans la même spirale mortifère. Nos enfants nous accuserons.
YV
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8 réponses à “Rennes : chronique d’une ville livrée à la violence et aux caïds de la drogue”
continuez a voter a gauche les bretons ! continuez …😆
C’était déjà exactement ça il y a une trentaine d’années à St Étienne du Rouvray: drogue,islamisation, prise en mains des quartiers particulièrement « Château Blanc » là où à grandi le jeune Kermiche, un des deux égorgeurs du Père HAMEL.
Quand les policiers du secteur, de Pol Prox, relataient ça et faisaient remonter ces infos aux politiques ( nombreux sont encore en activité), on avait droit à un rappel au devoir de réserve et à des menaces à peine voilées … d’abord de notre hiérarchie 😀
la mairesse de Rennes devrait avoir du mal à se regarder dans la glace tant sa responsabilité et celle de sa clique est importante sur le délitement de la sécurité sur l’agglomération
une politique laxiste faussement humaniste de socialiste passéiste a créé les conditions favorables à l’ensauvagement d’une « infinitésimale » partie de la population ayant pour effet un trouble important à l’ordre public
il est tellement facile d’en appeler à l’autorité de l’état quand l’on a créé en tant que MAIRE le chaos
je vois cette ville qui était si tranquille (à part les beuveuries étudiantes du jeudi soir) prendre le chemin de pires villes de la planète CRIME à la « CIUDAD JUAREZ » mexicaine
RENNAIS-RENNAISES, la première bonne action est de virer ces élus de gauche en 2026
Encore un grand merci à cette belle municipalité socialo-écolo-communiste d’avoir fait cette belle ville de Rennes un véritable coupe-gorge et une des villes les plus dangereuse ! Oui il faut virer tous ces nuisibles !
Après quelques guéguerres préalables, gauche et ultra-gauche arriveront unies au second tour des municipales à Rennes. Et gagneront (cela relève de la sociologie électorale). Je ne vois qu’une issue : quitter Rennes…
ils ont détruits la ville, je suis né à Rennes en 80, quelle enfance paisible, adolescence sans soucis, sans pression, et quelques années de jeune homme festif, sans jamais craindre un coup de couteau. Aujourd’hui, c’est presque l’enfer, entre les pues la pisse, les groupes de jeunes migrants, les caillera et leur starco (jogging, capuche, air agressif). et le plus triste là dedans pour la ville, c’est que toux ceux qui créent des richesses vont se barrer. perso, dès que je trouve. on verra comment ils financent leurs associations sans notre argent. mais quelle bande de débiles
Bien d’accord avec Fab pour avoir vécu à Rennes de 1968 à 1978.
En effet une autre époque où nous nous préoccupions plus du menu au Dupont des Loges que du programme du California (ce n’est pas loin) sauna pour mecs et autres engins bizarres! C’était spartiate dans ce restau U, une aile de poulet famélique, une louchée de gros petits pois farineux, un yaourt très maigre, une demi part d’un méchant camembert ou tomme bas de gamme, un quignon de pain sec. En sortant je filais dans une épicerie campagnarde à l’angle de deux rues devant la gare de Rennes pour me faire servir une bonne tranche de pâté rennais, un bon bout de lard rôti (merci mon frère le cochon) et une miche de bon vieux pain de campagne et j’avais un couteau dans ma poche mais je n’égorgeais personne!