La projection de « Silenced » (Tommy Robinson) a bien eu lieu en Côtes-d’Armor : un pied de nez magistral aux censeurs

Malgré les arrêtés d’interdiction, les menaces et les campagnes d’intimidation, le film Silenced de Tommy Robinson a bel et bien été projeté en Côtes-d’Armor ce mercredi 23 avril. Un événement discret, mais réussi, qui marque un véritable revers pour les censeurs locaux.

À quelques encablures de Saint-Brieuc, dans un lieu tenu secret jusqu’à la dernière minute, une centaine de personnes se sont réunies dans une atmosphère détendue et fraternelle. Pas d’incidents, pas de perturbateurs : juste des Bretons venus exercer pacifiquement leur droit fondamental à la liberté d’expression. Le tout orchestré par Éric Mauvoisin-Delavaud, figure vendéenne du Rassemblement vendéen, qui a présenté la séance avec calme et détermination.

Après la projection, un casse-croûte convivial a permis aux participants d’échanger leurs impressions. Beaucoup ont exprimé leur étonnement face aux accusations portées contre le film : ni haine, ni racisme, ni complotisme dans Silenced, mais une dénonciation de l’omerta monstrueuse imposée par certaines autorités et des journalistes complices au Royaume-Uni, ainsi que du traitement réservé aux dissidents dans une société de plus en plus verrouillée par un narratif officiel imposé de force.

L’ironie de l’histoire n’a échappé à personne : en interdisant l’événement sous prétexte de risques de troubles à l’ordre public, les autorités et les groupuscules antifascistes ont en réalité offert à Silenced une publicité inespérée. Les organisateurs ne manquent d’ailleurs pas de remercier chaleureusement ces « aboyeurs de gauche et d’extrême gauche » pour leur précieuse contribution à la réussite de la soirée.

Ce nouvel épisode illustre une tendance inquiétante : en France comme ailleurs, le débat public est de plus en plus verrouillé, avec une opinion façonnée par des médias alignés sur le discours officiel. Le traitement médiatique de la récente tragédie au lycée de Nantes en est une illustration frappante : un jeune homme présenté comme un « ultra-droitier raciste » n’était autre qu’un certain Justin Adar Polat, apparemment d’origine kurde et sous influence écolo-gauchiste comme en témoigne son manifeste. Un travestissement médiatique qui résonne étrangement avec les mécanismes dénoncés dans Silenced.

Malgré les obstacles, l’engagement des organisateurs et la détermination du public montrent que la soif de vérité et de liberté ne faiblit pas. À Saint-Brieuc comme ailleurs, la résistance intellectuelle s’organise, loin des interdictions arbitraires et des caricatures grossières.

Ce soir-là, dans la campagne bretonne, la liberté d’expression n’a pas été muselée. Elle a trouvé refuge dans la fidélité tranquille d’un public décidé à ne pas se taire. Et elle trouvera refuge très prochainement dans d’autres lieux, à côté de Lorient, à côté de Vannes, à côté de Brest. A moins qu’ils envoient l’armée à domicile ?

Illustration : DR
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