Permis de tuer, Les preuves de la trahison démocratique, Les #Gueux, La fabrique du malheur, Les Croisades : la sélection littéraire hebdomadaire
Permis de tuer
Présentation de l’éditeur :
Le silence sur la situation génocidaire à Gaza interpelle. Comment expliquer le deux poids deux mesures lorsque l’on compare les indignations – légitimes – provoquées par les bombardements russes sur l’Ukraine et l’omerta sur ceux qui visent la population palestinienne civile soumise à un blocus ?
Le drame se noue autour d’un cocktail de sentiments de culpabilité, de solidarité culturelle, de peur de l’islam voire d’hostilité contre cette religion, présentée comme un danger sociétal et sécuritaire, de mémoires coloniales mal digérées et d’adhésion au concept de « choc des civilisations ». Dans les médias et la classe politique, un tel mélange suscite un soutien quasi généralisé à l’action du gouvernement israélien.
Permis de tuer, signé Pascal Boniface, analyse les motifs et les conséquences de la négation du risque génocidaire. Ceux qui le dénoncent sont qualifiés d’antisémites ou de complices du terrorisme. Pourtant, la réalité est que nous sommes face à une faillite morale ; et nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas…
Un livre qui fera débat, à commander chez Max Milo
Les preuves de la trahison démocratique
29 mai 2005 – 29 mai 2025
Vingt ans qui ne passent pas…
La victoire massive du NON lors du referendum proposé aux Français le 29 mai 2005 au sujet de la Constitution européenne a été bafouée par l’adoption par le Parlement du « mini-traité » de Lisbonne en 2008.
Cet ouvrage démontre de manière irréfutable que ce traité n’est rien d’autre que la constitution de 2005, réaménagée et présentée de telle façon que les citoyens non avertis ne puissent se rendre compte du subterfuge.
André Bonnet dévoile méticuleusement la forfaiture : les deux textes sont tellement proches que chacune des dispositions du mini-traité a son équivalent au mot près dans la constitution de 2005.
Après une telle trahison démocratique, peut-on encore s’étonner vingt ans plus tard que la défiance des Français à l’égard de l’UE ne fasse que s’accroître ?
Ancien magistrat, André Bonnet est aujourd’hui avocat.
A commander chez l’Artilleur
Les #Gueux
Ce hashtag unit les colères des maires et des citoyens méprisés.
Depuis le 1er janvier 2025, si votre véhicule est trop ancien, il vous est impossible de circuler dans les « zones à faibles émissions » des grandes agglomérations. Et tant pis si vous n’avez pas les moyens de changer de voiture !
Mais quand 40 % de la population vit en milieu rural, ce sont plus de 20 millions de Français qui sont bannis des villes. Traités comme des #gueux, on dit NON à cette rupture d’égalité qui nous écrase. Ce hashtag unit les colères des maires et des citoyens méprisés. Jamais la ségrégation sociale n’est allée aussi loin.
Et si les #gueux devenaient la voie de la reconnexion ? Une vague non partisane et républicaine, pour une écologie non violente et un retour à l’humanisme.
A commander chez Michel Laffont
La fabrique du malheur
Une plongée vertigineuse au cœur de l’Aide sociale à l’enfance, dont les dysfonctionnements ahurissants révèlent un véritable scandale d’État.
Pendant dix-huit mois, Claude Ardid a parcouru la France pour enquêter sur les graves dysfonctionnements de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Le constat est accablant : suicides d’adolescents, prostitution de mineurs dans les foyers, placements impossibles faute de structures adaptées, violences au sein des familles d’accueil, mineurs non accompagnés livrés à eux-mêmes… Cette machine, qui brasse plus de neuf milliards d’euros par an gérés par les conseils départementaux pour protéger 400 000 mineurs de moins de 15 ans, est devenue une usine à fabriquer du malheur.
À travers des témoignages poignants d’enfants brisés, de familles démunies, d’éducateurs à bout de souffle (70 000 postes de travailleurs sociaux ne sont aujourd’hui pas pourvus en France) et de magistrats impuissants, le journaliste révèle l’ampleur d’un scandale d’État. Un scandale dont l’emblématique procès de Châteauroux a montré l’étendue de l’horreur. Face à ce naufrage, des « résistants » – anciens enfants de l’ASE devenus éducateurs, mères courage, juges engagés – tentent de sauver ce qui peut encore l’être.
Une enquête glaçante qui lève le voile sur la faillite de notre système de « protection » de l’enfance.
Un livre à lire absolument, pour comprendre un système scandaleux, à commander chez les éditions de l’Observatoire
Les Croisades
Les livres sur les croisades ne se comptent plus. Nul n’ignore désormais ce qui s’est passé à Clermont en 1095, que les croisés prirent Jérusalem en 1099 ou que Saint Louis mourut devant Tunis en 1270. Mais le terme a fini par perdre en lisibilité, employé à toutes les sauces pour qualifier les conflits et tensions de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle : de George W. Bush en 2001 en passant par les djihadistes de Daesh jusqu’aux diverses » croisades » contre le cancer ou la Covid-19… Afin de conjurer l’histoire du passé, il est temps de rappeler ce que les historiens ont patiemment débusqué en analysant de près les documents d’époque, littéraires ou archéologiques.
Plus que de mettre à mal quelques idées reçues – non, les croisés n’étaient pas des anthropophages qui cherchaient à envahir le monde islamique… –, la formidable équipe d’historiens réunis par Martin Aurell et Sylvain Gouguenheim montre la complexité du phénomène en mettant en avant nombre d’aspects méconnus : sait-on ainsi que les croisades continuèrent bien après la mort de Saint Louis et l’officielle » huitième croisade » ? Que des croisés partirent en nombre en direction de la Baltique ? Qu’une guerre dite » sainte » n’est pas nécessairement une croisade et qu’une croisade n’est pas un » djihad chrétien » ? Que le monde arabo-musulman y fut largement indifférent en dehors des territoires directement concernés par les combats ? Que des chrétiens s’y opposèrent, tandis que d’autres firent souche sur place, donnant naissance à des sociétés originales, en Syrie ou en Morée ? Sait-on enfin que ce monde de guerriers fit leur place en nombre à des femmes, pour des rôles variés ?
Un ouvrage inédit, savant, mais vivant et souvent surprenant, rompant en visière avec bien des mythes.
Directeur éditorial : Martin Aurell, Sylvain Gouguenheim
Contributions de : Collectif
A commander chez Perrin
Illustration : DR
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