Le 17 avril 1975, Phnom Penh tombait aux mains des Khmers rouges. Cinquante ans plus tard, le souvenir du génocide cambodgien orchestré par Pol Pot s’estompe dans le brouillard d’un oubli savamment entretenu par ceux-là mêmes qui, à l’époque, saluaient cette “libération” comme une victoire du peuple. Un demi-siècle plus tard, il est temps de rappeler les faits, et les responsabilités.
Ce jour-là, vêtus de noir, une écharpe rouge autour du cou, les soldats du Kampuchea démocratique entrent dans Phnom Penh. Derrière leurs sourires de façade, c’est la terreur qui s’installe. En quelques heures, la ville est vidée de ses deux millions d’habitants : femmes, enfants, vieillards, malades, tous contraints de marcher vers des campagnes transformées en camps de rééducation. Ceux qui portent des lunettes, possèdent un livre ou enseignent sont exécutés. Les autres seront affamés, battus, utilisés jusqu’à l’épuisement. Le Cambodge, à l’image de la Chine maoïste, devient un immense goulag rural, où toute trace d’individualité doit disparaître.
Le prix du communisme : deux millions de morts
De 1975 à 1979, entre 1,5 et 2 millions de Cambodgiens sont massacrés dans l’indifférence générale. Soit plus de 20 % de la population du pays. Un peuple entier anéanti par un régime idéologique inspiré par la Révolution culturelle chinoise, formé dans les universités françaises, et soutenu bruyamment par les élites intellectuelles de la gauche progressiste.
La presse française complice
En France, cette prise de pouvoir fut saluée comme une page glorieuse tournée sur le passé colonial. Le Monde se réjouit d’une “ville libérée dans l’enthousiasme populaire”, Libération titra “Sept jours de fête pour la libération”, et L’Humanité dénonça plus tard les premiers témoignages de massacres comme de la “désinformation”. Pire encore, lorsque des centaines de Cambodgiens tentent de se réfugier à l’ambassade de France à Phnom Penh, Paris cède sous la pression idéologique et les livre à la mort.
Ce fut une redite sinistre des trahisons de Dien Bien Phu en 1954 ou des harkis en 1962. À chaque fois, une même logique : sacrifier des innocents sur l’autel du progressisme révolutionnaire.
Aujourd’hui, rares sont les voix qui rappellent la réalité du régime de Pol Pot. Rares sont les journaux qui reconnaissent leur aveuglement complice. Seule Marine Le Pen, dans un sobre message, a rendu hommage aux victimes. À gauche, le silence est pesant. Pas de repentance, pas de remise en question. L’amnésie est sélective.
Le 17 avril 1975, il y a juste 50 ans, les Khmers rouges entraient dans Phnom Penh, sous les vivats de la presse de gauche en France… Ce fut le début d’un des plus grands crimes du communisme.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) April 17, 2025
Pourtant, ce crime de masse fut encouragé, idéologiquement justifié, et nié pendant des années par ceux qui prétendent aujourd’hui incarner la morale, la justice et l’humanisme.
Un devoir de mémoire à contre-courant
Alors que le mot “fascisme” est galvaudé quotidiennement pour disqualifier l’adversaire politique, il serait temps de rappeler que les régimes communistes – de l’URSS à la Chine, de Cuba au Cambodge – sont responsables de plus de cent millions de morts. Ce chiffre, lui, n’est jamais affiché dans les manuels scolaires.
Commémorer la chute de Phnom Penh et le début de l’enfer khmer rouge, c’est rappeler que la barbarie ne porte pas toujours l’uniforme brun. Parfois, elle avance en costume noir, brandissant le petit livre rouge.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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7 réponses à “Il y a 50 ans, Phnom Penh tombait aux mains de Pol Pot : la mémoire sélective de la gauche”
La gauche a la mémoire sélective et pourtant c’est bien l’idéologie socialo – communiste qui est a l’origine de tout les massacres qui on eu lieu depuis le début du 20 siècles a commencer par la révolution de 1917 qui a vu l’ouverture des goulags puis ce fut l’arrivé du Nazisme (parti national Socialiste des travailleurs allemands) avec les camps de concentrations , puis la Chine communiste de Mao, la Corée du Nord , le Vietmin puis les Khmers rouges ; cela la gauche ne veux pas le reconnaitre, les français françaises sont devenue aveugle et sourd depuis 1968.
Vous êtes bien gentils en employant le terme de « mémoire sélective » Il s’agit plutôt d’un négationnisme habituel de la gauche en général et la non dénonciation de près de 190 millions de morts par cette idéologie de mort.
Il n’est que d’écouter les virulents discours de Mélanchon et de ses acolytes pour se dire que tout peut recommencer,au nom d’une idéologie mortifère
Rien n a changé , le Monde , l Huma , Libé , défendent aujourd’hui l Algérie qui insulte la France !
Les donneurs de leçons de la gauche sont toujours a contre courant de l histoire !
Et le plus « cool » c’est le « très respectable » socialiste Jules Ferry qui est à l’origine de la présence française en Indo-Chine pour les « civilisés »
Et le plus « cool » c’est le « très respectable » socialiste Jules Ferry qui est à l’origine de la présence française en Indo-Chine pour les « civilisés »
Et le plus « cool » c’est le « très respectable » socialiste Jules Ferry qui est à l’origine de la présence française en Indo-Chine pour les « civilisés »