Nantes replonge une nouvelle fois dans l’insécurité du quotidien. Depuis le 9 avril, une série de cambriolages particulièrement inquiétants sème l’angoisse dans le quartier du Breil, au nord-ouest de la ville. Ce ne sont pas de simples effractions nocturnes : les voleurs agissent en présence des habitants, parfois endormis, et repartent avec les clés des véhicules pour s’enfuir à bord des voitures familiales. On parle ici de véritables « home-jackings », ces vols à domicile aux méthodes de plus en plus audacieuses et violentes.
En l’espace de six jours seulement, pas moins de cinq véhicules ont été ainsi dérobés selon la police nationale de Loire-Atlantique, qui multiplie les appels à la prudence. Le mode opératoire est désormais bien identifié : les intrus pénètrent dans les maisons, fouillent les entrées à la recherche des clés de voiture, puis repartent sans se soucier de la présence des occupants. Un climat d’impunité totale.
Si deux mineurs ont été interpellés fin mars, l’activité délictueuse ne faiblit pas. Les maisons individuelles, particulièrement celles situées à proximité du secteur sensible du Breil, restent les principales cibles. Le phénomène, loin d’être isolé, illustre l’insécurité croissante qui touche la métropole nantaise – et vient contredire les éléments rassurants publiés il y a quelques semaines dans le baromètre de la tranquillité publique de la mairie.
Quels gestes adopter ?
A défaut de permettre – comme c’est le cas dans plusieurs pays dans le monde – aux citoyens de s’armer et de protéger leurs domiciles par tous les moyens, la police recommande aux habitants plusieurs précautions élémentaires :
- Ne jamais laisser de fenêtres ouvertes, surtout côté rue.
- Fermer sa porte d’entrée à double tour, même en journée.
- Ne pas déposer ses clés de voiture à proximité de l’entrée ou dans des endroits visibles.
- Éviter de laisser des clés dans les serrures intérieures des portes vitrées.
- Installer des dispositifs de sécurité (détecteurs de mouvement, entrebâilleurs, volets sécurisés, etc.).
- Et surtout, en cas d’effraction, ne rien toucher et contacter immédiatement les forces de l’ordre en composant le 17.
Ce regain de vols violents en présence des victimes pose une nouvelle fois la question du sentiment de sécurité dans une ville dirigée par une municipalité qui semble davantage préoccupée par son image que par la protection concrète de ses citoyens. À Nantes, comme ailleurs, la réalité dépasse souvent les discours rassurants.
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Une réponse à “Nantes : recrudescence des cambriolages violents dans les maisons individuelles, les autorités appellent à la vigilance”
C’est toute la France qui devient une jungle. « L’insécurité est partout, dans les grande villes, dans les villages, dans les transports, dans les écoles (…) Nos églises sont profanées, vandalisées, saccagées, incendiées dans une indifférence quasi-générale ». Fuir. Quitter ce pays en déliquescence comme seule planche de salut pour la jeunes, ancien Ministre de l’Intérieur, e afin de ne plus courir le risque de perdre la tête au coin d’une rue devient une réalité (Récit idéaliste « les corps indécents). Le mal est profond. Le face à face prédit par Gérard Collomb approche à grands pas.