Pendant longtemps, on a cru que le maire François Cuillandre (PS) ne se représenterait pas en mars 2026. Mais, depuis quelque temps, « son envie d’y aller est évidente » (Le Télégramme, Brest, samedi 12 avril 2025). Comme ses lieutenants Yohann Nédélec et Yann Guével avaient la même « envie », la direction du Parti socialiste a commandé à l’Ifop une enquête (598 Brestois ont été interrogés par téléphone) afin de connaître le « poids » des uns et des autres – pour les intentions de vote, on verra plus tard. Le résultat se passe de tout commentaire : « 60 % des sondés se disent en effet satisfaits du maire sortant (39 % mécontents) » « Autre bon point à porter au crédit de toute la majorité actuelle, et donc de son chef : à la question « Etes-vous satisfait du travail accompli par la municipalité de Brest ? » 71 % des sondés répondent par l’affirmative. Ils sont 28 % à se dire mécontents, et 1% ne se prononce pas. » (Le Télégramme, Brest, samedi 12 avril 2015)
Tout n’est pas parfait…
Evidemment, tout n’est pas parfait : « 64 % des sondés en font une priorité [la sécurité], un thème sur lequel le taux de satisfaction par rapport à la municipalité en place reste faible (45 %). » Effectivement, les habitants ont de bonnes raisons d’être insatisfaits pour cette question. Un exemple tout chaud : jeudi soir (10 avril), le quartier de Pontanézen s’est enflammé une nouvelle fois ; une vingtaine d’individus aux visages masqués ont attaqué avec des tirs de mortier un tramway. Ils ont également incendié un fourgon Biocoop et trois véhicules de tourisme, avec à la clé de violents affrontements avec les policiers. A propos de l’attaque du tramway, un témoin raconte : « Certains frappaient la rame avec des barres de fer. C’était très violent ! Ils étaient comme fous. » (Le Télégramme, Brest, samedi 12 avril 2025). Si Cuillandre démarre un nouveau mandat, il sait ce qu’il lui reste à faire… Plutôt des actes que du bla-bla du genre « Ces agissements pénalisent de surcroît les habitants et usagers du tramway, par la faute de quelques personnes à qui je demande fermement de mesurer la portée de leurs exactions vis-à-vis de leurs familles et voisins. » (Le Télégramme, Brest, samedi 12 avril 2025). A coup sûr, les « quelques personnes » visées se foutent des jérémiades du maire… Ce qu’elles demandent apparaît simple : que la police ne vienne plus troubler leur business (drogue) à Pontanézen.
B. Morvan
Crédit photo : Antoine Brunet/wikimedia (cc)
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3 réponses à “Brest : l’enquête Ifop donne la température”
Un couillon ce maire qui croit au vivre ensemble une fumisterie de gauchiste
Les colons français ont tout les droits! Dans les faits si ce n’est en droit.
Il serait temps que les Bretons comprennent qu’ils n’ont rien à attendre de la France qui les opprime. Et surtout que les recettes politiques qui ont échoué en France n’ont aucune raison de perdurer en Bretagne.
un élu qui ne veut plus se représenter est sensé, mais l’attrait du pouvoir est si fort…