Le Festival Interceltique de Lorient, le Kan ar Bobl, le championnat de Bretagne des Bagadoù, les différentes manifestations pour la Réunification, la langue bretonne, le congrès de l’UDB ou des différents groupuscules nationalistes bretons, les festoù-noz…, ces temps forts de la culture bretonne ou du militantisme pour la Bretagne ont tous un point commun : Ils n’attirent que des Blancs ou presque !
Bien entendu, il y a des personnes d’origine extra-européennes qui sont membres d’organisations politiques autonomistes, qui participent aux activités des cercles celtiques, qui sont également responsables de Ti ar Vro, etc… et ceci est tout à leur honneur, mais au regard de la population extra-européenne présente désormais sur notre territoire, ces oiseaux rares sont faiblement représentés dans le monde de la culture bretonne. J’invite chacun à faire un test : tous les ans, aux alentours du mois de mars, l’une des manches du championnat de Bretagne des bagadoù est organisée à Pontivy. Cet évènement regroupe environ 400-500 musiciens, accompagnés pour certains de leur famille et se déroule au Palais des Congrès, à l’orée du centre-ville. Allez comparer les deux populations ! Le centre-ville de Pontivy est désormais à l’image des grandes villes européennes alors que le petit périmètre du palais des congrès résonnant de bombardes aux couleurs gwenn-ha-du sera à l’image de la Bretagne il y a encore 30 ans : quasiment uniformément blanc !
Et les écoles en breton ? Diwan accueille chaque enfant sans distinction d’origine, de race ou de religion. Beaucoup d’écoles Diwan sont implantées dans des quartiers à forte population immigrés : Le Blosne et Villejean à Rennes, le rond-point des Châtaigniers à Nantes, Penharz à Quimper, … parfois juste à côté d’autres établissements scolaires publics ou privés classiques. Et la différence entre les deux populations d’enfants est flagrante ! Il y a des enfants d’origine extra-européenne dans les écoles Diwan, certes mais leur nombre est anecdotique par rapport aux élèves des écoles des mêmes quartiers.
Et puis, la meilleure façon de se rendre compte de cet état de fait est d’aller dans un fest-noz. Il y a en a tous les week-ends en Bretagne, le moindre village peut attirer 300 personnes pour son fest-noz annuel de l’amicale des pompiers. Le plus grand de ces festoù-noz est celui de Yaouank à Rennes qui attire des milliers de jeunes dans une salle de la périphérie de Rennes. Qu’y constate-t-on ? Des Blancs jouent sur scène pour des Blancs qui dansent ! Là encore, il y a des exceptions (qui seront d’ailleurs largement mis en avant sur les prises d’image relatant ces évènements) mais ce ne sont que d’anecdotiques exceptions. Yaouank est un évènement n’attirant que très majoritairement des Blancs, c’est un fait ! Une vraie manifestation antifasciste ! (qui n’attire aussi que des Blancs, généralement étudiants bourgeois des centre-villes) A rebours de la population rennaise la plus proche de Yaouank, c’est à dire les habitants de la Zup Sud.
Quelle leçon tirer de tout cela ? Le mouvement breton, notamment culturel ou linguistique, est traversé de tous les mythes de la Gauche, notamment tiers-mondiste. Le mouvement breton aura tout fait pour attirer à lui les populations immigrés, en s’implantant dans les « quartchiers », en organisant des festoù-noz pour telle ou telle cause de sans-papiers ou d’association de soutien à X ou Y, etc… on ne peut même pas accuser le mouvement breton d’entre-soi sur le sujet ! Mais cela a-t-il déclenché une adhésion en masse de ces populations ? Absolument pas ! Peut-être parce que les populations immigrés installées en Bretagne ne se reconnaissent pas dans la culture bretonne. Parce qu’elles ne voient pas leur intérêt dans la sauvegarde de ces cultures et le fait d’apprendre le breton. Le petit mondes des festoù-noz a récemment fait tout une campagne pour dénoncer le fait que les scènes de fest-noz étaient « réservées aux hommes » (je cite) et que les femmes n’y avaient pas assez de place. Pour fréquenter régulièrement les festoù-noz, je n’avais pas du tout remarqué cela. Passons… Mais le même petit monde du fest-noz apparemment touché par le virus woko-féministe aura-t-il l’idée de constater qu’il n’y a pratiquement que des Blancs sur les scènes « trad » et dans le public « trad' » ? Pourquoi alors ne pas organiser un fest-noz en plein milieu de Pontanézen à Brest ou de la Bouletterie à Saint-Nazaire par exemple ? Histoire d’inverser la tendance ? Et pourquoi ne pas faire pression sur les organisateurs de festoù-noz pour que ceux-ci prévoient un quota de non-blancs (les Blancs étant privilégiés par nature, rappelons-le) dans le panel de musiciens invités ? Peut-être parce qu’entre la théorie gauchiste et la réalité, il y a un gouffre. Surtout quand la question du cachet s’invite dans l’histoire.
Cet article ne manquera pas de choquer dans ce milieu breton qui n’ose pas aborder cette question. Des exemples de « personnes venues d’ailleurs » seront mis en exergue, des femmes africaines en coiffe, des jeunes arabes bretonnants. Cela ne me gène nullement, bravo à eux et bienvenus dans le cercle ! Mais ces oiseaux rares ne peuvent pas cacher la tendance générale.
Il y a désormais plusieurs peuples en Bretagne et la « fusion » autour de la culture bretonne dont rêvaient certains n’a pas eu lieu.
Par contre, ce qui est sûr, c’est que malgré toute sa « gauchisterie », le monde culturel breton reste un bastion pour les Blancs. Pour les personnes d’origine bretonne mais aussi pour les Français de souche ayant choisi de se bretonniser.
Mathurin Le Breton
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10 réponses à “Les évènements culturels liés à la culture bretonne n’intéressent-ils que les Blancs ? [L’Agora]”
La culture bretonne a été CRÉÉE par des blancs, déjà… Et puis, les immigrés en quête d’identité s’intéressent d’abord à leur propre culture, celle de leur famille, de leurs ancêtres. Cela paraît normal et sain, non ? Pourquoi iraient-ils se baigner dans une culture qui leur est doublement étrangère ? S’ils refusent l’assimilation aux Français, pourquoi voudraient-ils s’assimiler aux Bretons ? Et s’ils se veulent Français, pourquoi voudraient-ils être Bretons ?
Hormis quelques originaux, bien sûr, désireux de ne pas faire comme les autres ou flattés que les mouvements bretons leur déroulent le tapis rouge (ce qui ne fait que souligner leur caractère exceptionnel).
L’absence des non-blancs sous le Gwenn-ha-Du ne prouve en rien qu’ils méprisent la culture bretonne ou que celle-ci les exclut. Elle prouve simplement que l’intégration, ça ne marche pas, que l’immigration est un désastre. Mais rassurez-vous, cela ne touche pas seulement la culture bretonne, il n’y a pas tellement de non-blancs non plus dans les salles lyriques, hormis les enfants des écoles conduits là aux frais des contribuables.
Les festivals de musiques « métal », les concerts symphoniques ont un public quasi 100% blanc et c’est bien comme ça.
Désolée mais des femmes africaines en coiffe et de jeunes arabes bretonnants, je trouverai ça ridicule pour ma part.
Ça ne me viendrait pas à l’idée de me vêtir en boubou ou en sari autrement que pour me déguiser.
Qu’il y ait des exceptions, c’est à dire une famille par département peut être qui s’inculture, ça peut arriver mais ce n’est pas une chose souhaitable ni pour eux ni pour nous.
Comment voulez-vous qu’un maghrébin, un africain ou un tchétchène puisse être attiré par la culture celtique, et bretonne en particulier ? Soyons réaliste ! Nombre de Bretons n’adhèrent pas malheureusement à l’héritage culturel de leurs origines ethniques !
« A chacun, l’heure venue, la découverte ou l’ignorance » (Tri Yann)
NON ! les Français sont interclassées par les régions !
Quelle conclusion ! En fait les nouveaux habitants de la Bretagne, qu’ils viennent de l’Etranger ou de la France profonde n’en en rien à faire, pour la plupart, de leur pays d’accueil et de sa culture, qui ne fait guère partie de leurs besoins et encore moins de leur priorités.
Quand on parle de priorité et en tout cas de besoin pour un Breton il est nécessaire de savoir enfin la vérité sur le naufrage du Bugaled Breizh qui a coûté la vie à 5 marins et dont l’explication fournie par la France est pour le moins fumeuse et non acceptée en Bretagne. Il semblerait que l’UDB aie demandé par écrit à Donald Trump de déclassifier les documents secrets américains de 1974 ayant trait à cette affaire.
Toujours le doute de la présence et de la croche d’un sous-marin peut-être américain. A QUAND LA VERITE ?
Voilà encore un excellent article, sans langue de bois, qui reflète parfaitement la réalité et dont chaque mot résonne avec mon opinion (mais je n’ai pas le talent pour écrire aussi bien lol). C’est même amusant, car je me suis souvent fait cette réflexion, à l’occasion de plusieurs fêtes bretonnes : mais où sont les non-blancs, qui sont pourtant si nombreux à Pontivy et à Loudeac ? La finalité de ma réflexion est que sommes tous bien mieux « entre soi » car c’est en fait une attitude très naturelle, tres primaire. Le problème en France (entre autre) c’est que les « entre soi » venus d’Afrique on une façon d’être et de vivre qui n’est compatible avec notre « entre soi »… du coup « chacun chez soi » serait juste du bon sens 😉.
On se fait la même remarque dans les musées ou au Puy du Fou par exemple.
La culture, ou le bain-culturel, ne se partagent pas.
Ouais. Et quand on a dit ça qu’est-ce qu’on fait : on se badigeonne de goudron ? ArmorLux, après les bonnets rouges, va nous fabriquer des keffieh gwen ha du ?
le vinaigre et l’huile ne seront jamais compatibles..