À l’occasion de la Journée mondiale de l’asthme, le 2 mai, un constat alarmant s’impose : en France, des milliers de cas d’asthme pourraient être évités si la qualité de l’air intérieur dans les logements et établissements publics était enfin prise au sérieux. En cause : l’humidité, responsable d’une hausse de plus de 40 % du risque de développer cette pathologie chronique.
L’asthme touche aujourd’hui près de 4 millions de Français, selon les données de Santé publique France. Chaque année, cette maladie respiratoire entraîne 60 000 hospitalisations et près de 1 000 décès. Et si elle reste incurable, sa prévention passe par des gestes simples… encore trop rarement appliqués. Car un ennemi discret mais redoutable se cache dans nos logements : l’humidité.
Un air intérieur jusqu’à 9 fois plus pollué que l’air extérieur
Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas à l’extérieur que l’air est le plus vicié. À l’intérieur des logements, l’air est en moyenne cinq à neuf fois plus pollué. Moisissures, acariens, formaldéhyde issu des meubles, composés organiques volatils, tabac, produits ménagers chimiques : le cocktail est explosif. Mais parmi tous ces polluants, l’humidité est de loin le facteur de risque le plus insidieux.
L’humidité favorise la prolifération de moisissures microscopiques et d’allergènes. Ces derniers, une fois inhalés, peuvent déclencher des crises d’asthme, irriter les bronches, et aggraver les pathologies respiratoires chroniques. Et quand on sait qu’en France, un logement sur cinq est concerné par un problème d’humidité, la menace prend une ampleur nationale.
30 000 cas d’asthme évitables chez les enfants
Les enfants sont particulièrement vulnérables. Selon les estimations de Santé publique France, 30 000 cas d’asthme chez les 6-11 ans pourraient être évités chaque année simplement en assainissant l’air dans les établissements scolaires et les logements.
La problématique est d’autant plus préoccupante qu’elle touche en premier lieu les populations les plus fragiles, vivant dans des logements anciens, mal isolés, souvent mal ventilés. Le cocktail humidité + pollution intérieure est particulièrement redouté dans les logements sociaux, les crèches, les écoles et les établissements recevant du public.
Au-delà des difficultés respiratoires, la présence d’humidité prolongée dans un habitat engendre un mal-être général, une fatigue chronique, des migraines, et des troubles du sommeil. L’impact économique est également lourd : frais médicaux, absentéisme scolaire et professionnel, surmortalité hivernale.
Comment agir ? Les solutions concrètes
Il est pourtant possible d’agir rapidement :
- Diagnostiquer les causes de l’humidité : infiltrations, condensation, remontées capillaires…
- Améliorer la ventilation : une VMC double flux ou des extracteurs d’air peuvent changer radicalement la donne.
- Assainir les matériaux : les murs, sols et plafonds doivent être traités si des moisissures apparaissent.
- Contrôler le taux d’humidité : l’usage de déshumidificateurs peut s’avérer efficace à court terme.
- Opter pour des solutions durables : les entreprises spécialisées comme Murprotec proposent des traitements à la source, après étude technique.
Les établissements scolaires doivent se montrer exemplaires. À l’heure où les enfants passent plus de 90 % de leur temps dans des lieux clos, il est urgent de :
- Réaliser des audits de qualité de l’air intérieur ;
- Assurer une aération quotidienne des locaux ;
- Éviter les produits d’entretien nocifs ;
- Former les personnels à détecter les signes d’humidité (moisissures visibles, odeur persistante, murs froids et humides).
Un enjeu de santé publique ignoré
20 000 décès sont chaque année liés à la pollution de l’air intérieur. Un chiffre qui donne le vertige et qui appelle à une véritable prise de conscience nationale. Car à mesure que l’asthme progresse – en particulier chez les jeunes – c’est tout un système sanitaire qui se fragilise.
La Journée mondiale de l’asthme, le 2 mai, doit être l’occasion de tirer la sonnette d’alarme. La santé respiratoire commence à la maison. Lutter contre l’humidité et améliorer la qualité de l’air intérieur est un acte de prévention simple, économique à long terme, et essentiel pour des millions de Français.
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3 réponses à “L’asthme dû à l’humidité des logements : un fléau silencieux à enrayer d’urgence”
L’humidité peut certainement être le détonateur d’une crise d’asthme mais la bombe se trouve dans notre assiette, à savoir une « bouffe » aux antipodes de notre génétique ! Enlevez la chose sucrée, la chose lactée, la chose vaccinale, et réintroduisez des crudités et l’asthme fera ses valises ! Mais voilà, tout cela est trop simple à comprendre pour le quidam de base, pas assez scientifique pour la blouse blanche, et contre-productif pour la santé financière des labos ! Alors vive l’asthme et son action sur le PIB !
Eh bien moi jadis je courrais dans les champs en sabots et lorsque je trouvais un champs de choux à vaches je grignotais de la verdurette, parfois je croquais un oignon glané dans un jardin ou quelques radis et à l’occasion je caressais le cul des poules pour gober un oeuf tout chaud qui me tombait dans la main mais aujourd’hui mon épouse me dit « ce n’est plus de votre âge Monsieur! ». Bon eh bien il est permis de rêver en ramassant des racines de pissenlit, ce n’est pas mauvais d’ailleurs! Les choux ont été remplacés par des tourteaux de soja fournis par le Mercosur!!!
Le prix de l’énergie, grâce à l’UE, l’Allemagne et Mr Macron, fait que les français se chauffent moins, et renâclent à allumer leur chauffage plus longtemps, alors que les mois de novembre, mars et avril, voire mai sont des mois, dans l’Ouest de la France, où, si la froidure n’est pas là, l’humidité, par contre est insidieuse, endémique et pénètre tous les recoins de notre corps ainsi que notre logis, et entraine des infections pulmonaires souvent négligées. A qui la faute ? Pourquoi la France, face au cout de l’Energie, ne s’est-elle pas désolidarisée de l’Europe comme l’ont si bien su le faire l’Espagne et le Portugal ? Demandez à Mr Macron et au Front républicain grâce auquel il a été réélu, pour notre malheur, et grâce auquel nous devons de vivre sous le joug de l’Europe de l’impératrice allemande Van der Layen.