À l’heure où la mobilité verte séduit de plus en plus d’automobilistes, les écarts de prix en matière d’assurance automobile continuent de surprendre. En Bretagne, assurer un véhicule hybride coûte en moyenne 588 € par an, contre 920 € en Île-de-France selon les données analysées par LeLynx.fr. Soit une différence de 36% en moyenne. Une réalité qui mérite explication, alors que l’électrification du parc auto s’accélère et que le pouvoir d’achat reste un enjeu majeur pour de nombreux ménages.
Des disparités régionales marquées
La Bretagne fait figure d’exception en matière de coût d’assurance auto. En 2025, toutes motorisations confondues, les conducteurs bretons paient en moyenne 550 € pour assurer leur voiture, contre 723 € en région parisienne. Si l’on regarde de plus près, ce sont les conducteurs de voitures hybrides et électriques qui bénéficient du différentiel le plus important. Ces derniers paient près de 332 € de moins qu’un Francilien pour une couverture comparable.
La géographie n’est pas étrangère à ce phénomène : densité de circulation plus faible, taux d’accidents réduits, et moindre fréquence de vols contribuent à ces écarts. Les assureurs prennent en compte ces paramètres pour calculer les primes, d’où des tarifs sensiblement plus bas en Bretagne.
Hybride, thermique, électrique : quel véhicule coûte le moins cher à assurer ?
En Bretagne, la motorisation hybride reste légèrement plus coûteuse à assurer que le thermique classique, avec une moyenne de 588 € contre 547 € pour les véhicules essence ou diesel. Les électriques, quant à eux, affichent un tarif moyen de 566 €, selon le comparateur d’assurance auto LeLynx.fr.
À l’inverse, en Île-de-France, les hybrides sont les plus chers à couvrir, avec une moyenne de 920 €, suivis par les voitures électriques (899 €) et les thermiques (696 €). Ces données confirment que le choix d’un hybride reste plus rentable en région bretonne qu’en région capitale.
Pour mieux comprendre comment se positionner, il est recommandé de demander un devis d’assurance auto personnalisé. En comparant les offres de manière neutre, cela permet d’y voir plus clair en quelques clics, que l’on réside à Rennes, Vannes ou Paris.
Pourquoi un tel écart ?
Plusieurs raisons expliquent ces écarts de tarification :
- Le profil du conducteur : l’âge, le lieu de résidence, l’usage du véhicule influencent fortement les tarifs. Or, les profils urbains, nombreux en Île-de-France, sont perçus comme plus risqués.
- La sinistralité régionale : la Bretagne enregistre moins d’accidents et de sinistres automobiles que d’autres régions plus densément peuplées.
- Le coût des réparations : en zone urbaine, les garages pratiquent souvent des tarifs plus élevés, ce qui renchérit indirectement le coût de l’assurance.
- Le risque de vol : très inférieur en Bretagne par rapport à l’Île-de-France, ce facteur a une influence directe sur les primes, en particulier pour les véhicules récents ou prisés.
Un levier pour les Bretons souhaitant passer à l’hybride
L’attrait pour les véhicules hybrides ne cesse de croître, porté par la volonté de réduire les émissions de CO₂ et les coûts à la pompe. Pour les Bretons, cet intérêt est d’autant plus pertinent que le coût d’assurance reste contenu.
C’est aussi un argument à faire valoir dans les choix de mobilité à l’échelle locale, où le maillage du territoire, la qualité de l’air et les distances de déplacement favorisent l’usage de véhicules sobres, sans pour autant pénaliser les automobilistes par des primes trop élevées.
Pour aller plus loin sur le sujet :
- Comment évolue le prix des véhicules électriques en 2025 ?
- Quelle couverture choisir pour un véhicule hybride en zone rurale ?
- Les critères qui font varier une prime d’assurance auto.
La méthodologie de récolte des données est la suivante : les résultats ont été obtenus sur un échantillon significatif de primes d’assurance auto cliquées par les utilisateurs LeLynx.fr sur la période du 1/1/2024 au 31/03/2025.
Article non rédigé par la rédaction de breizh-info.com