Ils hurlent à la « République », à la « liberté d’expression », au « débat démocratique », mais dès qu’un mot les froisse, qu’une idée les dépasse ou qu’un auteur les dérange, ils dégainent leur arme préférée : la plainte, la censure, la répression judiciaire.
Dernier exemple en date : la députée insoumise Marie Mesmeur, élue LFI à Rennes, bien silencieuse sur le lynchage à mort d’une vieille dame à Rennes, qui a saisi le procureur à propos du livre « Ça va mal finir », publié par Le Jarl, figure dissidente malgré lui. Son Crime ? Avoir écrit un pamphlet qui, visiblement, heurte la fine sensibilité de cette représentante du gauchisme autoritaire. Une élue de la République qui, plutôt que de répondre par les idées, appelle à bâillonner, poursuivre, criminaliser. Pathétique et terrifiant.
Dans son livre, « Le Jarl » avoue plusieurs délits de violences graves qu’il aurait commis avec la complicité d’élus, policiers ou gendarmes.
Je saisis le Procureur de la République de Rennes : la lumière doit être faite sur ce qui ressemble à des aveux. L’article 40 à la suite🧵 pic.twitter.com/0X44n2AAhH
— Marie Mesmeur (@MarieMesmeur) March 25, 2025
L’extrême gauche, jadis rebelle, libertaire et contestataire, s’est métamorphosée en force inquisitoriale, en milice judiciaire au service d’une idéologie sectaire. Elle ne débat plus : elle dénonce, elle convoque, elle fait condamner.
Les nouveaux collabos du parquet
Ce ne sont plus les délinquants qu’elle veut voir en prison, elle qui passe son temps à militer pour la « fin du tout carcéral ». Non, ce sont les esprits libres, les dissidents, les écrivains, les polémistes, les opposants, les gêneurs. Ceux qui ne se couchent pas. Ceux qui n’utilisent pas leur langue pour lécher, ni leur plume pour se soumettre.
La gauche radicale ne veut pas d’ennemis qu’elle pourrait combattre à la loyale. Elle veut des cibles à faire taire, à ruiner, à livrer à l’infamie médiatico-judiciaire. Le tribunal est devenu son gourdin. Le code pénal, son Coran. Et les juges rouges, trop souvent complices, enfilent la robe comme d’autres revêtiraient la soutane de l’Inquisition.
La grande lâcheté des faux-droitiers
Et que fait la droite ? Rien. Ou plutôt si : elle se couche. Elle rase les murs. Elle fait le dos rond. Elle accepte, elle collabore, elle tremble.
La droite institutionnelle n’a jamais abrogé les lois liberticides qui musèlent la parole en France : Pleven, Gayssot, Taubira… Elle n’a jamais remis en cause le rôle politique de la justice. Elle n’a jamais protégé les siens. Elle maintient, y compris au pouvoir, les lois scélérates qui pourtant la conduisent fréquemment devant les tribunaux, lois votées sous la terreur morale de la gauche. Elle regarde, impassible, pendant que les meutes s’abattent sur les uns, en se disant que cela ne la concerne pas. Jusqu’à ce que ce soit son tour.
Elle est là, ventre au sol, soumise au terrorisme intellectuel de la gauche, trop lâche pour protéger la liberté, trop médiocre pour comprendre qu’on ne dialogue pas avec ceux qui veulent vous faire taire à tout prix.
L’extrême gauche, c’est la délation érigée en vertu
Le militant LFI, le gauchiste militant ou le wokiste fanatisé n’est pas un interlocuteur. C’est un élève de maternelle, fragile, incapable d’affronter une contradiction, qui court voir la maîtresse dès qu’il entend une phrase qui ne lui plaît pas. Il dénonce, il se plaint, il exige la punition, l’interdiction, la punition.
Et le pire, c’est que ça fonctionne.
Parce que nous ne faisons rien. Parce que nous avons peur. Parce que nous avons honte. Et cette peur, elle a changé de camp. Elle est chez nous. Chez les libres penseurs. Chez les identitaires. Chez les conservateurs. Chez ceux qui ne pensent pas comme Paris l’exige.
Nous sommes entrés dans une ère où le droit est devenu une arme, une kalachnikov idéologique entre les mains de fanatiques qui rêveraient, s’ils en avaient le pouvoir, de rouvrir les camps de rééducation. De bâtir des « centres de déradicalisation » pour ceux qui osent douter, discuter, affirmer une autre vision du monde.
Il ne s’agit pas d’exagération. C’est la logique même de l’extrême gauche : rééduquer ou éliminer. Punir, exclure, interdire. L’ennemi n’est pas un adversaire : c’est un nuisible, un virus, un « fasciste » à abattre.
Il est temps de se défendre et de réagir
Face à cette dérive totalitaire, il ne faut plus reculer. Il ne faut plus regarder ailleurs quand un voisin se fait traîner devant les tribunaux pour un tweet, un livre, une parole. On peut ne pas être d’accord. Mais on doit le défendre. Par principe. Par honneur. Parce que nous savons ce qu’ils veulent. Parce que nous savons ce que serait une société gouvernée par ces khmers rouges.
Il faut que la peur change de camp.
Il faut que ceux qui veulent censurer craignent le retour du réel. Que ceux qui veulent juger à la chaîne soient eux-mêmes confrontés à la vérité de leur propre autoritarisme. Que ceux qui veulent embastiller soient démasqués pour ce qu’ils sont : des ennemis de la liberté, des adversaires de l’esprit européen.
Soutenir le Jarl, soutenir tous ceux qui subissent les foudres des nouveaux Khmers rouges, c’est dire non à la dictature de la plainte, au régime de la peur, au triomphe de la couardise. C’est dire oui à la liberté. Et dire merde aux petits procureurs de l’idéologie.
Julien Dir
Crédit photo : DR
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3 réponses à “Les nouveaux inquisiteurs : LFI, la censure et la tentation totalitaire de l’extrême gauche – Retour sur l’affaire Mesmeur et Antifas vs Le Jarl [L’Agora]”
Bravo et merci, Julien, pour ce pamphlet !!!
Quand vous prenez la plume, c’est bien souvent pour dénoncer l’indicible, la bêtise et l’ignorance…
Le RÉEL est « dérangeant » et une grande majorité du peuple français est hélas atteint de cécité soit par déni, complaisance ou lâcheté !
Si vous enlevez à cette gauche extrême les 4 mots: racisme, discrimination, fascisme, colonialiste, ils n’ont plus rien à dire ! Leur idéologie est une coquille creuse qui n’a rien de crédible à proposer…..hier sur C.NEWS on voit une représentante LFI parler de la guerre de 39-46 ! Vous voyez le niveau….
Julien bel article encore mais « Une ville dame à Rennes » faute pardonnée : c’est en fait une vieille dame âgée de 73 ans qui s’est fait battre à mort le 26 mars dernier par deux suspects avec honte ( Breizh infos d’hier); que Dieu ait son âme ; condoléances à la famille ; pourquoi pas une chanson du groupe Texas « Insane » pour le divertissement ? salud