Le 15 mars 2025, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a livré un discours retentissant affirmant la souveraineté de la Hongrie face aux tentatives d’hégémonie des élites globalistes. À l’occasion de la commémoration de la révolution de 1848, Orbán a rappelé que son pays s’est toujours trouvé en première ligne du combat pour la liberté, refusant de plier face aux empires, qu’ils soient autrichiens, soviétiques ou bruxellois.
Le rejet des nouvelles formes d’empire
Dans une attaque frontale contre l’Union européenne et les élites mondialistes, le dirigeant hongrois a fustigé ceux qui cherchent à effacer les nations, les traditions et l’identité des peuples. Il a comparé la situation actuelle à l’oppression autrichienne de 1848 et à la domination soviétique de 1956, affirmant que la Hongrie est aujourd’hui le fer de lance du combat pour la souveraineté nationale. « Ils nous ont dit que nous étions le passé, mais au-delà de l’océan, un basculement a eu lieu, et il s’avère que nous sommes l’avenir. L’avenir appartient aux patriotes et aux nations libres, pas aux empires. »
Depuis 15 ans, Budapest fait face à une pression politique et économique intense de la part de Bruxelles et des puissances occidentales qui tentent d’imposer leur agenda idéologique et migratoire. Orbán a réaffirmé que son pays a su tenir bon face aux sanctions économiques, aux menaces de coupes budgétaires et aux ingérences politiques. « Ils ont essayé pendant 15 ans, mais ils n’ont pas réussi. Nous ne les avons pas laissés prendre le contrôle de notre pays, de notre parlement ou de notre gouvernement. »
Il a également salué la montée en puissance des mouvements patriotes en Europe, citant l’Italie, les Pays-Bas et l’Autriche comme exemples d’une résistance qui gagne du terrain. « Les patriotes du monde occidental ont gagné en force. Ils ont gagné et ils ont remporté des victoires. »
Sur l’Ukraine : un rejet de l’escalade guerrière
Fidèle à sa ligne de non-alignement dans le conflit ukrainien, Viktor Orbán a dénoncé l’engagement aveugle de l’Europe dans une guerre qui n’est pas celle de la Hongrie. Il a accusé Bruxelles de vouloir coloniser l’Ukraine sous prétexte de l’aider, tout en rejetant catégoriquement l’adhésion de Kiev à l’Union européenne.
« L’empire ne veut pas aider l’Ukraine, il veut la coloniser. Notre seule réponse peut être : Union, mais sans l’Ukraine. »
Il a appelé les Hongrois à refuser que leur pays soit entraîné dans cette spirale belliciste, soulignant que les décisions stratégiques concernant l’Ukraine n’ont jamais été soumises à un vote populaire.
Contre les forces de l’intérieur : « le grand nettoyage »
Orbán a réservé ses attaques les plus virulentes pour ceux qu’il considère comme des traîtres à la nation : des juges, journalistes et ONG corrompus par des financements étrangers pour servir les intérêts de Bruxelles plutôt que ceux de leur propre patrie. « Après notre rassemblement national vient le nettoyage de printemps de Pâques. Les punaises de lit ont survécu à l’hiver. Nous allons démanteler la machine financière qui, à coups de dollars corrompus, a acheté des politiciens, des juges, des journalistes, des ONG factices et des activistes politiques. Nous allons éliminer toute l’armée de l’ombre. Ce sont nos traîtres modernes, les laquais de Bruxelles, qui poussent l’agenda de l’empire contre leur propre pays pour de l’argent. »
Et de conclure, dans une formule sans équivoque : « Le vent du printemps arrive – qu’il les emporte avec lui. »
Le discours de Viktor Orbán s’inscrit dans une logique claire : défendre la souveraineté de la Hongrie contre toute tentative d’ingérence étrangère, qu’elle vienne de Bruxelles, de Washington ou des milieux financiers internationaux. Son appel à un sursaut national résonne bien au-delà des frontières hongroises, alors que la montée des forces conservatrices en Europe semble confirmer son analyse : les peuples veulent reprendre le contrôle de leur destin.
Avec son slogan final, « Le Seigneur au-dessus de nous tous, la Hongrie avant tout ! », Orbán a réaffirmé son attachement à une Europe des nations libres, en opposition frontale à l’Union européenne dans sa version actuelle et au mondialisme sans racines.
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2 réponses à “Viktor Orbán : « L’avenir appartient aux nations libres, pas aux empires »”
C’est le genre de mec que l’on aurait dû voter « Pour » en France.
Et non se taper des « demi-mesure » comme on est obligé actuellement de supporter en tant que Président.
je vote des deux mains pour que Victor ORBAN prenne la présidence de l’U.E ET QU’IL FASSE DES ÉTATS NATIONS INDÉPENDANTES. MARON VEUT FAIRE DE L’EUROPE UN PAYS D’ESCLAVES POUR LES PEUPLES OUVERT A LA DESTRUCTION !