Suite à la décision, Simion a délivré un message fort : « Aujourd’hui, la Roumanie et l’Europe ont fait un pas en avant pour la démocratie. Le droit fondamental de se présenter aux élections a été rétabli. Cependant, nous restons vigilants. Nous craignons toujours que la Cour constitutionnelle ne trouve un moyen de bloquer ma candidature. Nous n’aurons de cesse que le délai légal ne soit écoulé mardi. »
Cette décision fait suite à une crise politique sans précédent en Roumanie qui a eu des répercussions dans toute l’Europe, où la Cour constitutionnelle a précédemment annulé le premier tour des élections présidentielles en novembre et a ensuite interdit au favori Călin Georgescu de se présenter aux élections reportées de mai. La validation de la candidature de Simion est un test pour l’intégrité démocratique de la Roumanie, et tous les regards restent tournés vers la date limite légale finale.
Inquiétudes internationales concernant la démocratie en Roumanie : vague de soutien pour George Simion face à un éventuel blocage de sa candidature
La Roumanie est au centre de l’attention internationale après que la Cour constitutionnelle a annulé les élections présidentielles, invoquant des préoccupations constitutionnelles sans fournir de justification claire.
La décision d’interdire à Călin Georgescu de se présenter à nouveau (encore et toujours, semble-t-il) à la présidence, en dehors de la jurisprudence de la Cour et contre la Constitution, est le coup de grâce porté à la fragile démocratie roumaine post-1989. Après s’être entièrement engagée à soutenir l’actuel establishment politique mondialiste de l’Union européenne, au lieu de servir les intérêts nationaux et de se rallier à l’administration du président Trump et à sa « révolution du bon sens », l’establishment roumain utilise tous les moyens à sa disposition pour bloquer l’opposition.
Un précédent extrêmement dangereux a déjà été créé, s’apparentant à un coup d’État. Rien ne garantit, à l’heure actuelle, que ce terrible précédent ne se reproduira pas en Roumanie ou dans tout autre État membre de l’Union européenne.
Parallèlement, l’invalidation de la candidature controversée de Călin Georgescu, accusé de liens avec la Russie, et l’ascension de George Simion ont suscité de vives réactions de la part de dirigeants conservateurs tels que Santiago Abascal (chef du parti espagnol VOX), Mateusz Morawiecki (ancien Premier ministre polonais et chef du groupe ECR), Jacek Saryusz-Wolski (député européen polonais et ancien négociateur de l’adhésion à l’UE), Charlie Weimers (eurodéputé suédois et membre du groupe ECR), ainsi que les Patriots pour l’Europe, le troisième groupe politique du Parlement européen, et les College Republicans of America, une importante organisation conservatrice aux États-Unis. Ces personnalités mettent en garde contre les risques pour la démocratie roumaine et soulignent la nécessité d’un processus électoral transparent et équitable.
Charlie Weimers, un député européen suédois du groupe des Conservateurs et Réformistes européens (CRE), a mis en garde contre une éventuelle tentative de blocage de la candidature de George Simion : « Si cela se produit, il n’y aura plus de candidat de droite aux élections présidentielles roumaines. »
Jacek Saryusz-Wolski, député européen polonais et expert en affaires étrangères, a décrit la situation en Roumanie comme un test pour l’Union européenne, se demandant si les groupes de pouvoir de l’UE tenteraient également d’empêcher Simion de se présenter.
Santiago Abascal, chef du parti nationaliste espagnol VOX, a été encore plus direct : « Tout mon soutien va à George Simion en ces moments décisifs pour la démocratie en Roumanie et dans toute l’Europe ».
Mateusz Morawiecki, ancien Premier ministre polonais et actuel chef du groupe CRE, a comparé la situation en Roumanie à d’autres cas d’ingérence politique en Europe, avertissant que l’élimination des candidats de l’opposition constituait une grave menace pour la souveraineté nationale.
Le groupe Patriotes pour l’Europe, le troisième groupe du Parlement européen, a publié une déclaration soulignant les risques pour la stabilité démocratique de la Roumanie : « Nous sommes aux côtés du peuple roumain pour défendre sa démocratie. Le respect de la volonté des électeurs est le fondement d’une société libre. Le monde nous regarde. »
Aux États-Unis, William Branson Donahue, président des College Republicans of America, une importante organisation étudiante conservatrice, a déclaré : « George Simion représente une vision audacieuse et patriotique de l’avenir de la Roumanie. Prions pour sa victoire et sa sécurité. »
La Roumanie sous le regard international
La décision de la Cour constitutionnelle d’annuler les élections a suscité la controverse, notamment en raison du manque de transparence de sa justification officielle. Dans ce contexte, le soutien international croissant à George Simion reflète des préoccupations plus larges concernant le processus électoral roumain. Il reste à voir comment les autorités roumaines et les institutions européennes vont réagir, mais une chose est claire : les élections roumaines ne sont plus seulement une question nationale, elles sont devenues une question d’intérêt mondial.
L‘avenir de la démocratie en Europe est actuellement en jeu. S’ils parviennent à manipuler cette élection, plus aucune élection dans l’UE ne sera jamais plus libre. C’est notre dernière chance de riposter avant de tout perdre. La vraie démocratie, c’est laisser le peuple décider, pas des bureaucrates à huis clos – George Simion, président du parti Alliance pour l’union des Roumains (AUR), vice-président du Parti des conservateurs et réformistes européens (ECR)
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2 réponses à “Inquiétudes internationales concernant la démocratie en Roumanie : vague de soutien pour George Simion face à un éventuel blocage de sa candidature – [MAJ : la candidature validée]”
la Hyène et ses sbires conditionnés et indemnisés pour les basses besognes, vont encore frapper !
George Simion est pour la réunion de la Moldavie à la Roumanie (tout aussi légitime que la réunion du Pays Nantais à la Bretagne, la plus grande partie de la Moldavie historique est d’ailleurs toujours dans l’Etat roumain). Il est du coup tricard en Moldavie.
Contrairement à ce qu’on dit de Georgescu, a priori, il ne doit pas être prorusse. Je ne sais pas s’il a une position sur la « Transnistrie ».