1988 Live Club : quand la terreur gauchiste dicte la loi à Rennes [Le RN demande la dissolution de l’Union Pirate]

La scène rennaise est-elle désormais sous le joug de l’extrême gauche ? C’est la question qui se pose après la fermeture temporaire du 1988 Live Club, décidée par son propriétaire, Sébastien Bétin, sous la pression d’un climat délétère. Une fermeture qui intervient dans un contexte où les milices antifas imposent leur volonté par la menace, tandis que les autorités locales se montrent incapables – ou peu désireuses, la question commence à se poser – de garantir la sécurité d’un établissement culturel pourtant ancré dans la vie nocturne rennaise depuis des années et plus globalement, la sécurité des habitants de la capitale bretonne.

Un établissement contraint de fermer sous pression

Dans un communiqué, Sébastien Bétin a annoncé la fermeture de son club à partir du jeudi 13 mars, invoquant un « souci d’apaisement » et la nécessité de « protéger ses clients et son personnel ». Une décision rationnelle qui fait suite aux violences survenues dans la nuit du 8 au 9 mars sur la dalle du Colombier, au cours desquelles des participants à une rave party illégale (qu’eussent-ils dit si l’ancien colombier avait pris feu avec 200 personnes à l’intérieur…) et des militants d’extrême gauche ont pris pour cible des clients du 1988 après avoir été empêchés physiquement (par une police en sous effectif) d’occuper les locaux de l’ancien cinéma.

Mais derrière ce discours mesuré, difficile de ne pas voir une capitulation contrainte.

Depuis plusieurs mois, le 1988 Live Club est en ligne de mire de la mouvance radicale, qui multiplie pressions et intimidations. Le simple fait d’entendre répété en boucle que le 1988 accueillerait un public non conforme aux standards idéologiques de l’extrême gauche (ce qui est totalement faux, il suffit de s’y rendre chaque semaine pour constater que les milliers de personnes qui s’y pressent sont avant tout des fêtards) suffit désormais à déclencher une campagne de harcèlement. Résultat : un lieu de fête et de culture est contraint à la fermeture, sans qu’aucune mesure ne soit prise pour garantir sa pérennité.

Alors qu’il faut rappeler les faits de samedi dernier : une rave party illégale, organisée dans un lieu privé, fermé, pas adéquat pour accueillir une telle population, avec des risques en matière de sécurité. Des effectif policiers incapables ni d’anticiper, ni de faire évacuer les lieux en ordre, ni d’arrêter les leaders de cette opération. Des videurs d’une discothèque livrés à eux mêmes face à une foule hostile et en partie violente sur la dalle du Colombier, et qui font respecter l’ordre parfois « maladroitement » aux yeux d’une population inculte en matière de sécurité (La plupart des discothèques de France ont, de manière légale ou pas, des bombes lacrymogènes, et il suffit de se remémorer l’exécution d’un videur de boite de nuit à Marseille en janvier pour comprendre pourquoi)., mais avec les moyens du bord. Ni plus, ni moins. Sans cette rave party illégale, sans les centaines de participants n’ayant rien à y faire, sans l’incompétence des autorités, il n y aurait pas eu cet incident.

Quand LFI et l’Union Pirate dictent l’ordre public – Le RN demande sa dissolution

Ce qui choque encore davantage dans cette affaire, c’est l’attitude des pouvoirs publics. Alors que le 1988 Live Club est sous le feu des critiques et contraint à une fermeture, l’Union Pirate, syndicat étudiant lié à l’extrême gauche qui sévit dans plusieurs universités de France, comme à Nantes, continue d’organiser en toute impunité des manifestations mais aussi des événements illégaux, notamment cette rave party sauvage à Rennes. Aucune enquête, aucune interpellation, aucune pression politique ne vient perturber ces agitateurs.

Gilles Pennelle, du RN, réclame d’ailleurs la dissolution du groupe. Peu de chance que cela soit suivi des faits, les autorités préférant se concentrer sur « la menace d’extrême droite » y compris avec Bruno Retailleau ministre de l’Intérieur et caution de droite d’Emmanuel Macron.

Il semblerait que les députés LFI aient par ailleurs eux aussi la mainmise sur la vie nocturne rennaise. Ils s’indignent des violences lorsqu’elles concernent leurs alliés, mais se montrent parfaitement silencieux lorsqu’il s’agit des débordements de leur propre camp. À ce jour, aucun responsable politique de gauche ne s’est interrogé sur le rôle de l’extrême gauche rennaise dans la montée des tensions. Par contre, la député Marie Mesmeur s’est fendue d’une vidéo dans laquelle, celle qui a apporté récemment encore son soutien en à des antifas en garde à vue pourtant suspectés d’agression physique, reprend tout le verbiage traditionnel (Miliciens, nazis, fascistes), propre à l’extrême gauche.

Une inquiétante dérive liberticide

Cette affaire est révélatrice d’un phénomène plus large : la mainmise croissante de la gauche radicale sur l’espace public et culturel alors que numériquement, elle n’a pas la moindre légitimité populaire. Qu’il s’agisse de la censure d’artistes jugés « problématiques », de la pression sur les établissements privés ou encore de la multiplication des actions violentes contre des opposants idéologiques, le schéma est toujours le même.

Provocation, violences, intimidations, censures, toujours avec l’appui d’une presse aux ordres (y compris la presse locale), puis pleurs, agitations et indignations à la moindre réaction des personnes que l’on tente d’étrangler ou de liquider socialement, économiquement (il est étonnant de voir l’extrême gauche s’indigner de quelques giclées de gazeuses, mais pas du lynchage en bande organisée de militants identifiés comme de droite à Rennes, par exemple)…

L’extrême gauche agit en toute impunité, avec la complicité tacite des autorités locales, tout en jouant sur une forme d’impunité judiciaire qui semble être de mise dans certaines villes (combien d’antifas réellement condamnés ces dernières années pour leurs nuisances et leurs violences ?).

Sébastien Bétin, en annonçant la fermeture temporaire de son club, a sans doute espéré calmer le jeu et c’est compréhensible puisqu’il se retrouve dans une bataille politique qui n’est pas la sienne. Mais le précédent est inquiétant : demain, quel autre établissement sera contraint de fermer ses portes sous la pression d’une minorité violente ?

Crédit photo : DR
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