Depuis plusieurs jours, le 1988 Live Club de Rennes et son responsable sécurité, Yovan Delourme, alias « Le Jarl« , sont la cible d’une attaque médiatique et politique sans précédent. Accusé d’être trop ferme dans la gestion des incidents qui émaillent régulièrement la nuit rennaise, il subit aujourd’hui une cabale orchestrée par les milieux de l’extrême gauche, largement relayée par certains médias. Pourtant, pour les habitants du quartier, les commerçants et les clients du 1988 dont nous avons recueilli les témoignages, la réalité est tout autre. Loin d’être un lieu de violences, la discothèque est perçue comme l’un des endroits les plus sûrs de Rennes.
Des nuisances nocturnes bien connues
La situation autour du 1988 Live Club s’inscrit dans un contexte plus large : Rennes est depuis plusieurs années le théâtre d’une insécurité grandissante, particulièrement dans le centre-ville. Sarah, 34 ans, résidant à quelques pas de la discothèque, ne cache pas son exaspération : « Les week-ends, il y a toujours des attroupements de dealers à proximité de la discothèque, et plus généralement dans le centre. Mais depuis quelques mois, c’est plus calme notamment parce qu’ils semblent avoir compris qu’ils peuvent se faire afficher sur les réseaux. Il y a également quelques bagarres, mais franchement, ce n’est pas à cause du 1988. C’est la dalle du Colombier qui craint, qui est sombre, et qui est peu sécurisée »
Un constat partagé par Julien, commerçant dans le centre-ville de Rennes, qui voit son chiffre d’affaires chuter à cause de l’insécurité ambiante : « On en parle de tous ces commerçants qui ferment plus tôt parce qu’ils ont peur des agressions, des vols ? J’y vais quelques fois dans cet établissement. Ce n’est pas son équipe qui pose problème, ce sont les bandes qui squattent et sément la terreur. »
Le 1988 Club, un modèle de sécurité ?
Si certains reprochent aux agents de sécurité du 1988 Club leur fermeté, les habitués de l’établissement sont unanimes : c’est justement cette rigueur qui permet à la discothèque d’être un lieu sûr. Maxime, 27 ans, client régulier, insiste : « Franchement, c’est l’un des seuls endroits où je me sens en sécurité la nuit à Rennes. L’équipe de sécurité est très carrée, ils ne laissent rien passer. C’est pour ça que la boîte est toujours pleine : les gens savent qu’ils peuvent y passer une bonne soirée sans problème si ils y viennent avec de bonnes intentions. Après, ceux qui nuisent à la discothèque en sont expulsés, c’est normal non ? »
Un avis partagé par Camille, 24 ans, qui fréquente aussi l’établissement, qui est noté 3,8 sur 5 sur Google, c’est à dire la meilleure note globale de tous les établissements de nuit à Rennes : « J’ai toujours trouvé que globalement, l’équipe du 1988, à l’accueil, en sécurité, en salle, faisait du bon travail. Ils ne laissent pas entrer n’importe qui, ils interviennent vite en cas de souci, et ils sont respectueux des clients. C’est safe pour les femmes.Tout le monde ne peut pas en dire autant… ».
Si le 1988 Club se retrouve aujourd’hui sous les feux de la critique, nombre d’habitants de Rennes dénoncent l’indulgence dont bénéficient les groupes d’extrême gauche, responsables de nombreuses dégradations dans le centre-ville.
François, restaurateur, en témoigne : « Des vitrines cassées, des tags partout, des manifestations qui virent à l’émeute… La mairie laisse faire. Mais par contre, elle trouve le moyen de s’attaquer à une boîte de nuit qui se fait attaquer ? C’est du grand n’importe quoi. »
Le manque de réaction des forces de l’ordre face aux exactions de l’ultragauche est aussi pointé du doigt.
Au-delà du cas de cet établissement, c’est une véritable croisade médiatique qui semble être menée contre Le Jarl, figure dérangeante pour certains. Son engagement sur les réseaux sociaux et son franc-parler en font une cible idéale pour ceux qui cherchent à imposer un discours unique. Un habitué du 1988 Live Club, conclut : « Cette affaire, c’est juste un prétexte pour s’attaquer à un homme et à une idée de l’ordre qui ne leur convient pas. Ils ne supportent pas qu’un établissement fasse régner un minimum de discipline et ne cède pas aux délires de certains »
Alors que la municipalité rennaise laisse prospérer un climat d’insécurité, l’acharnement contre Le Jarl et le 1988 Club apparaît pour beaucoup comme une diversion, visant à masquer les vrais problèmes.
Ci-dessous, le reportage réalisé par Vincent Lapierre en immersion avec le Jarl
Crédit photo : DR
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2 réponses à “Rennes : Le 1988 Live Club, « la discothèque la plus sûre de Rennes » ? Les témoignages qui contredisent le narratif gauchiste”
première fois au 88 poing dans la gueule car j’ai refusé de la meth.. pas sur sûr que ça
Hello martin : Wokipedia écrit que « La méthamphétamine ou N-méthyl-amphétamine est une drogue de synthèse sympathicomimétique et psychoanaleptique. Elle provoque, entre autres, comme l’amphétamine dont elle est très proche, une hypertension artérielle, une tachycardie et une intense stimulation mentale. » Si c’est bien çà, bravo,tu as très bien fait de refuser cette drogue. Quant au 1988 Live Club, il fait pas beau fréquenter ce quartier du Colombier ; ils ont néanmoins du courage de continuer la discothèque dans ces conditions ubuesques ; étudiant rennais dans les années 80, je me rappelle d’un quartier calme ma foi pas comme dans la rue de la soif(Saint-Malo) à l’époque mais de là à se prendre un poing : non pas à cette époque là en tout cas car même saoul (l’alcool n’est pas un ami non plus), nous nous respections (nos parents nous avaient appris le respect de tout le monde, sinon, c’était à nos dépens). Kénavo