La récente montée en visibilité du Parti National Breton (PNB) dans le débat public breton, notamment à travers sa participation au colloque Bretagne, Notre Avenir à Carhaix, ou récemment lors d’une manifestation en soutien à la réunification de la Bretagne à Nantes suscite la curiosité, mais aussi la colère d’une partie du mouvement breton (l’Emsav) traditionnellement totalement terrorisé par sa gauche. Différent de sa version 20ème siècle, mais assumant l’héritage historique du parti « canal historique », le PNB affirme aujourd’hui sa volonté d’investir la scène électorale et d’incarner une alternative nationaliste bretonne face aux partis traditionnels et régionalistes.
Son porte-parole, Hervé Archier, revient dans cet entretien sur la vision et les ambitions du PNB pour la Bretagne du XXIe siècle. Entre revendication d’autonomie, affirmation identitaire et projet de participation aux municipales de 2026, le PNB se pose en rupture avec les approches politiques modérées et entend s’imposer comme un acteur incontournable de l’avenir breton.
Loin des caricatures véhiculées par ses adversaires, le PNB se revendique d’un nationalisme breton affirmé et entend répondre aux défis politiques, culturels et économiques qui traversent la région. Quelles sont ses propositions concrètes ? Quel est son positionnement face aux autres forces régionalistes ? Comment compte-t-il peser dans les scrutins à venir ?
Autant de questions auxquelles Hervé Archier répond sans détour, affirmant la nécessité d’un sursaut politique et identitaire pour préserver l’avenir du peuple breton.
Pouvez-vous vous présenter ainsi que présenter le Parti National Breton version 21e siècle ?
Hervé Archier : Je me nomme Hervé Archier, porte-parole du Parti National Breton, également responsable territorial pour les pays de Saint-Malo et de Dol dont je suis principalement originaire par mon père. Ma mère était, elle, originaire du Morbihan. J’avais quitté la Bretagne au moment de mon adolescence, mais des raisons familiales et une opportunité professionnelle m’ont enfin permis de revenir sur la terre de mes ancêtres. Ce que j’attendais depuis très longtemps. Une très forte conscience nationale bretonne m’a décidé à m’engager politiquement au PNB. Le Parti National Breton est un parti nationaliste breton dont l’objectif est de rendre la Bretagne aux Bretons, sur tous les plans : économique, social, culturel et politique. À cette fin, nous voulons l’autonomie immédiate de la Bretagne, préalable à l’indépendance de notre nation.
Après quelques années très nébuleuses, on voit des membres du PNB sortir publiquement (manifestations à Nantes, à Carhaix) et s’afficher. Est-ce un changement de stratégie du parti ?
H. A. : C’est une évolution naturelle. Construire un parti requiert du temps et des hommes. Après trois années d’activisme de terrain, nous disposons d’une base militante suffisamment expérimentée pour intervenir dans le débat public et présenter nos propositions pour la Bretagne de manière constructive. Nous souhaitons nous impliquer pleinement dans la vie politique du pays afin que les Bretons disposent d’une voie alternative.
Lors du colloque « Bretagne, Notre Avenir », votre intervention a suscité des réactions contrastées. Comment analysez-vous ces réactions et la perception du PNB dans le paysage politique breton actuel ?
H. A. : Les réactions ont été largement positives. Notre délégation a pu échanger cordialement avec les participants qui, comme nous, étaient venus parler de la Bretagne, de son avenir, de l’avenir de notre peuple et de nos enfants. Quelques individus isolés ont brièvement protesté, mais cela ne reflète pas la réception de notre présence lors de cette journée. Le propre du débat public est de rompre le consensus établi et d’impulser une dynamique nouvelle. Notre mission, en tant que parti nationaliste, est de remettre en cause le discours dominant et de replacer la Bretagne et ses intérêts réels au cœur du débat politique breton. Toute force politique qui bouscule le consensus est décriée et caricaturée à ses débuts, mais si ses analyses sont honnêtes et pertinentes, elle s’intègre inévitablement dans le débat public.
Vous avez insisté sur la nécessité d’une présence électorale bretonne forte aux municipales de 2026. Concrètement, quelles sont vos ambitions et vos objectifs pour ces élections ? Envisagez-vous des alliances avec d’autres partis régionalistes ou souverainistes ?
H. A. : Notre premier objectif est de participer aux élections pour faire connaître auprès des électeurs bretons l’alternative nationaliste que le PNB veut incarner. Il s’agit de démontrer que le PNB entend s’inscrire durablement dans la vie politique bretonne. À cette fin, le PNB souhaite présenter des candidats dans des communes de moins de mille habitants lors des élections municipales de 2026. Par ailleurs, le PNB est disposé à soutenir les candidats patriotes qui porteront un certain nombre de propositions concrètes pour rendre la Bretagne aux Bretons. Les affiliations nominales importent peu.
Votre parti est souvent qualifié d’« extrême droite » par ses opposants. Comment répondez-vous à cette étiquette ? Quelle est votre vision idéologique et comment la distinguez-vous des mouvements bretons plus modérés ?
H. A. : Chercher la validation de ses adversaires, ceux-là mêmes qui ont ruiné la Bretagne, c’est déjà perdre. Ces accusations seront toujours formulées par ceux qui veulent empêcher les nationalistes bretons de contribuer à la renaissance de la Bretagne. Le PNB se définit comme nationaliste, agissant à ce titre par et pour les Bretons. Il veut réunir nos compatriotes autour de propositions concrètes, de bon sens, pour que la Bretagne réponde enfin de sa propre voix aux menaces qui pèsent sur elle. Ce qui distingue fondamentalement le PNB des autres formations politiques, c’est la cohérence de notre programme, sa radicalité et la détermination qui est la nôtre pour le mener à bien. Face aux injustices qui lui sont faites, la Bretagne n’a pas besoin de se modérer, mais au contraire de se rebeller. Toute personne qui cherche à apaiser les adversaires de la Bretagne est suspecte.
L’un des enjeux majeurs évoqués lors du colloque était la question de l’identité bretonne et de la préservation de la culture locale face aux mutations démographiques. Comment le PNB entend-il agir concrètement sur ces questions à l’échelle municipale ?
H. A. : Le PNB considère que l’identité bretonne est menacée par l’uniformisation culturelle imposée par l’État français, mais aussi par les flux migratoires qui diluent les caractéristiques de la Bretagne. Au plan municipal, nous voulons agir sur plusieurs fronts pour y répondre.
Tout d’abord, au plan linguistique, nous voulons utiliser les compétences municipales en matière de signalétique pour atteindre, par étapes, le niveau 5 de la charte de l’Office de la langue bretonne. Le but est de rendre le breton visible au quotidien pour enrayer son déclin et renforcer le sentiment d’appartenance de la population. Ensuite, dans les communes où ce n’est pas déjà le cas, nous souhaitons initier l’ouverture d’écoles en langue bretonne en démarchant activement les familles afin de monter des projets en ce sens, ou en accompagnant ceux qui pourraient exister. Nous voulons faire de même pour les crèches, un maillon faible de la transmission de la langue bretonne aujourd’hui. Nous voulons aussi prendre en charge les frais de scolarité des élèves inscrits chez Diwan dont l’établissement se situe hors de la commune. Là où des écoles en langue bretonne existent déjà, nous voulons étoffer le réseau d’établissements existant. La Bretagne manque cruellement de collèges et de lycées en langue bretonne ; il faut y répondre. La langue bretonne est la première manière dont nous transmettons notre identité aux générations futures : c’est un enjeu stratégique.
Au plan culturel, il est nécessaire de généraliser le principe communautaire. Nous voulons systématiser la célébration de la fête nationale bretonne le 1er août et encourager les artistes bretons ou de pays celtiques à se produire lors de festivals locaux. Dans les communes où il n’en existe pas, nous souhaitons encourager la formation de cercles celtiques et de bagadoù, mais également de clubs de sports celtiques, à l’instar du football gaélique. Nous devons aussi remettre à l’honneur l’histoire de nos villages en la faisant connaître à leurs habitants. Très souvent, les habitants d’une commune bretonne ne savent rien de leur village, pas même l’origine de son nom. Le réenracinement passe par la transmission vivante de la mémoire millénaire de nos ancêtres et par la connaissance élémentaire de nos lieux de vie. Nous voulons enfin développer des jumelages avec des communes de nations celtiques (Irlande, Pays de Galles, Cornouailles, Écosse).
Nous voulons mener une politique de logement originale en attirant des familles bretonnantes grâce à des incitations spécifiques. Notre idée est de reconstituer, par le bas, des communautés bretonnes unies par la langue au quotidien. Le breton doit redevenir une langue vivante dans nos villages. Des initiatives privées comme Ker Vrezhon montrent la voie. Nous souhaitons aussi mener une campagne très agressive contre les locations saisonnières, les résidences secondaires et les logements vacants en usant des leviers juridiques et fiscaux à notre disposition. Les communes de Bretagne ne doivent plus être transformées en EHPAD pour retraités français avec la complicité des maires, mais devenir des communes vivantes pour les travailleurs bretons et leurs familles. Nous voulons bloquer tous les projets immobiliers qui encouragent le surtourisme ou le phénomène de résidentialisation. Nous voulons également que les logements sociaux bénéficient aux Bretons qui les paient avec leurs impôts, et non à des populations inassimilables que l’État français déverse arbitrairement en Bretagne.
Yves Le Baillic a déclaré que « l’immigration détruit l’équilibre culturel et social de la Bretagne ». Partagez-vous cette vision et, si oui, quelles solutions proposez-vous pour protéger ce que vous considérez comme l’identité bretonne ?
H. A. : Cette vision est juste et nous félicitons Yves Le Baillic pour son courage intellectuel. Il suffit de regarder la situation sécuritaire et culturelle de Rennes, Nantes, Brest, mais aussi de Pontivy ou d’autres communes bretonnes pour constater que l’immigration extra-européenne est une source de déstabilisation grave. L’immigration doit être complètement stoppée en Bretagne, puis inversée. À nos yeux, il est clair que l’État français ne prendra pas les mesures décisives pour endiguer la submersion migratoire actuelle, puisqu’il la veut et l’organise. L’autonomie immédiate de la Bretagne et la formation d’un gouvernement breton sont indispensables à la reprise en main de notre sécurité intérieure ainsi qu’au contrôle de notre frontière avec la France, d’où proviennent toutes les menaces. Les dispositifs sociaux de la Bretagne autonome doivent également être réservés aux Bretons. Parmi nos propositions d’urgence, nous exigeons, par exemple, que soit systématiquement prononcée l’interdiction de territoire, sur les cinq départements bretons, pour tout individu né hors de Bretagne et condamné pour un délit. La Bretagne n’a pas vocation à accueillir les désœuvrés de l’Hexagone.
La question fiscale a également été au cœur des débats, notamment avec la critique d’un « racket fiscal » exercé par Paris au détriment de la Bretagne. Quels sont vos constats à ce sujet, et quelles seraient vos propositions en matière d’autonomie financière pour la Bretagne ?
H. A. : L’autonomie fiscale de la Bretagne est essentielle pour l’avenir du pays. La Bretagne doit lever elle-même son impôt et se l’allouer pour mener ses politiques, conformément à ses besoins. La France n’a aucune légitimité à intervenir dans ce domaine. Nous souhaitons également que la banque centrale bretonne émette directement la masse monétaire nécessaire et que cette émission soit indexée sur le niveau d’inflation annuelle afin d’en finir avec l’endettement de l’État sur les marchés privés. Nous défendons également des propositions radicales pour rendre la Bretagne aux Bretons au plan économique : abolition de l’impôt sur le revenu, abolition de l’impôt sur les successions, abolition de la taxe foncière. La Bretagne que nous défendons rendrait ainsi aux Bretons leur travail, leur foyer et leur mort. Les Bretons aiment les libertés concrètes et nous voulons les leur rendre après les avoir arrachées des mains de Paris. La simplification administrative et réglementaire doit être agressive. Nous devons également attirer les capitaux étrangers par une fiscalité compétitive et favorable à l’investissement. C’est ainsi que nous maintiendrons la jeunesse bretonne en Bretagne, qu’elle y trouvera emploi et formation, mais surtout un avenir en mettant sa créativité et son courage au service de la Bretagne et non plus au service des autres, à commencer par l’État français. Nos propositions tranchent drastiquement avec ce que la classe politique sclérosée actuelle propose.
La plateforme « Bretagne, Notre Avenir » se veut un espace de convergence au-delà des clivages partisans. Pensez-vous que les régionalistes bretons, malgré leurs différences, peuvent réellement s’unir pour défendre la Bretagne sur un plan électoral ? N’y a-t-il pas une forme d’autisme breton à refuser systématiquement de traiter des sujets qui préoccupent la population en Bretagne ?
H. A. : Il y a deux attitudes : être d’accord entre soi ou parler aux Bretons pour les convaincre. Aucun rassemblement ne peut commencer par une liste d’exclusions de principe. Ce sectarisme, venu de la gauche française, est une voie de garage qui répugne à un nombre croissant de Bretons. Nous voulons parler aux Bretons de leur réalité, sans nous soucier des imprécations d’un autre âge. Parmi les sujets brûlants, l’immigration est centrale et doit être traitée frontalement, sans faux-semblants. Si certains ont peur de leur ombre sur ce sujet, redoutant l’excommunication médiatique, qu’ils s’abstiennent de faire de la politique : par définition, la politique en Bretagne implique de se battre contre l’ordre établi, pas d’être d’accord avec lui. Nous tendons la main à ceux qui font ce constat et veulent, comme nous, parler aux Bretons. Nous ne cherchons pas l’assentiment de ceux qui multiplient les anathèmes contre les déviants depuis leur tour d’ivoire. Ceux-là, les Bretons s’en fichent. Les lignes bougent et de plus en plus de personnes veulent avancer. Nous croyons pouvoir nouer des relations constructives avec des Bretons de bonne volonté.
Le PNB revendique une stratégie pragmatique, cherchant à présenter des candidats là où il est implanté et à soutenir des « candidatures patriotiques » ailleurs. Comment définissez-vous une candidature patriotique et quels critères utilisez-vous pour décider de votre soutien ?
H. A. :. Parmi les critères que nous retenons, il y a les principes généraux : l’autonomie de la Bretagne, l’officialisation de sa langue, la reconnaissance de son intégrité territoriale, le logement et l’emploi pour les Bretons, la défense de l’identité bretonne. Ensuite, il y a les propositions concrètes, qui peuvent varier d’un candidat à l’autre selon les communes, et qui contribueraient à rendre ces principes effectifs. Nous fixons cependant une condition non négociable à toute coopération : la fin de l’immigration. Il ne peut pas y avoir de Bretagne sans Bretons ; cette vérité évidente doit devenir la base de toute politique en Bretagne.
Certains élus locaux s’inquiètent de la présence croissante de résidents secondaires dans les conseils municipaux, au détriment de l’ancrage culturel breton. Le PNB propose-t-il des mesures concrètes pour répondre à cette problématique ?
H. A. : Ces résidents secondaires sont très souvent des Français dont la mentalité est étrangère à la Bretagne et qui perçoivent notre peuple comme une population servile. Nous ne comptons plus les témoignages qui trahissent le mépris que ces gens affichent pour les Bretons. Nous devons rappeler aux étrangers que les Bretons sont les maîtres chez eux en Bretagne et que les autres n’y sont que tolérés au terme d’un privilège accordé par les Bretons. Si des résidents étrangers gagnent en influence au sein des conseils municipaux, ils voteront, par exemple, contre les mesures visant à rendre leurs terres ancestrales aux Bretons, notamment en bloquant toutes les mesures qui cherchent à juguler la prolifération des résidences secondaires, au plan fiscal par exemple. Nous voyons ici que la réponse locale, communale, est insuffisante et que l’autonomie de la Bretagne, législative et fiscale, est impérative pour mener les politiques que les Bretons réclament légitimement.
Le PNB affiche une ambition de long terme, visant à influencer durablement la politique bretonne. Comment comptez-vous structurer votre mouvement pour assurer une présence stable et croissante dans les prochaines échéances électorales ?
H. A. : La première chose consiste à poursuivre notre action de recrutement, le préalable à toute implantation dans la durée. Les actions de terrain sont indispensables pour accroître la visibilité du parti, ainsi que le développement des relations avec des formations politiques européennes. Nous ne devons pas réduire l’action politique à l’exercice électoral, même s’il est important. De nombreux Bretons veulent redevenir les maîtres de leur pays et de leur destin, et le suffrage ne fait qu’exprimer les sentiments et les aspirations de compatriotes qui espèrent que leurs voix se transforment en actes. Pour autant, leur aspiration est bien plus profonde et correspond au vide laissé par une société individualiste, consumériste, dénuée de finalité supérieure. Le Parti National Breton rassemble des Bretons qui affirment leur nationalité et qui se retrouvent autour de ce fort sentiment national à diverses occasions, pour renforcer leur solidarité ethnique. Nous voulons répondre à ce besoin d’enracinement en offrant concrètement à nos adhérents l’opportunité de sortir de l’isolement social. Entre autres choses, nous voulons les impliquer dans le champ de la langue bretonne en réunissant nos militants et sympathisants autour d’activités culturelles. Le PNB organise aussi quatre journées annuelles dédiées à la formation politique et historique. Notre camp d’été annuel est l’occasion de réunir des patriotes autour de nos valeurs. Nos militants sont souvent impliqués dans des associations qui leur permettent de diffuser le message du mouvement et d’attirer de nouveaux adhérents. Le travail à accomplir est bien sûr considérable.
En conclusion, quel message souhaitez-vous adresser aux Bretons qui hésitent encore à s’engager politiquement pour défendre leur identité et leur territoire ?
H. A. : Nous avons peu de temps, et pour une raison simple : la démographie. La Bretagne, en raison de la médiocrité de ses responsables politiques, se vide de sa jeunesse, ne fait pas d’enfants et vieillit de ce fait. La nature ayant horreur du vide, la Bretagne connaît une double colonisation de peuplement : par le haut, au bénéfice de retraités hexagonaux ; par le bas, sous l’effet de l’immigration extra-européenne. Les Bretons sont évincés partout, progressivement. Ne pas s’engager, c’est être complice de notre disparition. Se complaire dans sa routine individualiste, c’est participer à ce désastre qui touche nos enfants. Quelqu’un qui ne s’engage pas ne fait pas partie de la solution, mais du problème. Il perd de ce fait tout droit de se plaindre et devra subir en silence. Nous ne croyons pas à la résignation ; c’est la volonté qui fait l’histoire. En ce monde, la force prime le droit, et si les Bretons deviennent complaisants et faibles, ils seront dominés et effacés de leur pays par plus forts qu’eux. Celui qui veut vivre, celui qui veut un avenir pour ses enfants dans cette jungle qui gagne du terrain, doit prendre ses responsabilités et agir à son niveau pour faire la différence. En Bretagne comme ailleurs, c’est aux jeunes Bretons de défendre ce qui leur appartient.
Propos recueillis par YV
Illustration : DR
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5 réponses à “Hervé Archier, porte-parole du PNB : « Tout ce qui contribue à rendre la Bretagne aux Bretons est patriotique » [Interview]”
Juste un bémol, n’oublions pas le gallo, au risque d’exclure certains et de nous diviser. Cela ferait le jeu de nos bourreaux.
A Galon
Mat-tre !
Demat les bretons sont très attachés à leur terre d’origine ; ainsi, nos enfants vont travailler à Paris ok mais dès qu’ils le peuvent, ils reviennent vers leur terres d’origine et notamment y passer ou y préparer leur douce retraite. Patriote breton oui je le suis surement mais l’indépendance de la Bretagne dans une France jacobine (Etat centralisateur) j’en doute. C’est la raison pour laquelle je reste pour l’instant aux Patriotes en défendant la paix et la souveraineté de la nation française menacée actuellement par l’Union Européenne. Au présent, restons attachés à nos traditions et défendons nos terres puis à l’avenir, si tout va bien, on verra ce qu’il adviendra de notre France menacée actuellement d’être dissoute dans un État européen plus que guerrier et qui veut, pour ce faire, ponctionner notre épargne.
Retour au droit du sang en Bretagne serait déjà un grand pas qui clarifierait les choses
Militez tant que vous voulez de votre côté. Vos idées sont contraires aux valeurs de la Bretagne, mais je respecte le fait de les partager et de les défendre. En revanche, je vous en conjure, ne faites plus irruption dans des évènements auxquels vous n’êtes pas conviés « Bretagne notre avenir », « la manif de BR ». Vous allez faire fuir tous ceux qui souhaitent participer à ces rassemblements, de peur d’être associés à vos idées. Faites vos rassemblements de votre côté, ne venez pas ternir ceux des autres militants bretons.