Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a une nouvelle fois réaffirmé les axes fondamentaux de sa politique : priorité à la famille, stabilité économique et souveraineté nationale. Lors d’un récent discours, il a détaillé les mesures mises en place pour assurer la prospérité du pays, tout en dénonçant les pressions étrangères sur les valeurs hongroises.
Famille et stabilité : les piliers de l’économie hongroise
Selon Viktor Orbán, la prospérité économique ne peut être atteinte qu’en temps de paix et de stabilité. Il a ainsi rappelé que la Hongrie avait su résister aux crises grâce à une politique centrée sur l’emploi et le soutien aux familles. Parmi les mesures phares figurent :
✅ Des incitations fiscales pour les parents
✅ Un système de prestations familiales élargi
✅ De nouvelles initiatives visant à faire de la Hongrie un « paradis fiscal pour les familles »
Le Premier ministre a insisté sur le lien entre travail et prospérité : « Si le travail est là, la prospérité suit », soulignant ainsi que l’emploi reste la clé de la sécurité économique.
Un bouclier économique face à l’inflation
Face à la hausse des prix alimentaires, le gouvernement hongrois prévoit un remboursement de la TVA sur les produits essentiels, permettant un allègement financier significatif pour les ménages. Orbán a insisté sur une approche pragmatique et efficace : « Nous sommes un parti populaire, nous ne compliquons pas les choses inutilement », préférant des mesures directes plutôt que des dispositifs bureaucratiques complexes.
Le Premier ministre a également annoncé un renforcement de la lutte contre le trafic de drogue, en particulier contre la propagation des drogues synthétiques en zone rurale. Pour ce faire, il a promis la mise en place de unités de police spécialisées, chargées de mener une « chasse à grande échelle » contre les trafiquants. Une politique de tolérance zéro qui s’inscrit dans une volonté plus large de préserver la jeunesse hongroise.
Un tournant conservateur : interdiction des marches LGBT et protection de l’enfance
Dans une déclaration qui marque un tournant fort, Viktor Orbán a annoncé que les manifestations Pride ne seront plus autorisées en Hongrie. « Ces événements n’auraient jamais dû être tolérés », a-t-il martelé, dénonçant les pressions diplomatiques étrangères qui avaient facilité leur organisation.
Ce durcissement s’inscrit dans une politique de protection de l’enfance, visant à empêcher la diffusion des idéologies de genre. Orbán a fustigé l’Occident, où « il existerait aujourd’hui 60 catégories « ni homme ni femme »« , insistant sur le fait que les parents hongrois doivent avoir le droit de préserver leurs enfants de ces influences.
Cette décision illustre un changement global, selon lui, marqué par le renvoi de diplomates engagés dans la promotion de l’agenda LGBTQ+ à travers le monde.
Sur le plan international, Orbán a réaffirmé son opposition à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, qu’il juge catastrophique pour l’économie hongroise et susceptible d’entraîner une explosion de la criminalité. « Je ne dis pas jamais, mais pour l’instant, c’est tout simplement impossible », a-t-il affirmé.
Une offensive contre les réseaux d’influence gauchisted
Le Premier ministre hongrois s’est également attaqué aux réseaux d’influence progressistes, affirmant que la Hongrie doit poursuivre le combat initié par Donald Trump et Elon Musk contre la manipulation de l’opinion publique. Il a dénoncé le rachat des journalistes et des célébrités par des groupes financiers influents afin de façonner le discours dominant sur des sujets comme l’immigration et la guerre.
À travers ces annonces, Viktor Orbán renforce l’ancrage conservateur de son gouvernement, s’opposant aux modèles sociétaux et économiques prônés par Bruxelles et les élites progressistes. Entre protection des familles, souveraineté nationale et rejet des influences étrangères, la Hongrie continue de tracer une voie singulière en Europe.
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