Nantes Université : l’extrême gauche dans une escalade de violence et d’intimidation

La faculté de Nantes est devenue, ces dernières années, un champ de violence politique e où l’extrême gauche, de plus en plus minoritaire, tente d’imposer ses vues par la force et l’intimidation. Les récentes agressions, menaces de mort et dégradations de bâtiments sur le campus du Tertre ne sont que les derniers épisodes d’une stratégie bien rodée visant à faire taire toute opposition. Mais jusqu’à quand Nantes Université laissera-t-elle faire ?

Dégradations, menaces et violences physiques : une montée inquiétante

ans la nuit du 7 au 8 février 2025, le campus du Tertre a été le théâtre de nouvelles violences. Une rave party illégale rassemblant 500 personnes a laissé derrière elle un paysage de destruction : tags haineux, menaces de mort, et un climat d’insécurité accru pour les étudiants ne partageant pas les opinions des militants d’extrême gauche. Parmi les inscriptions retrouvées sur les murs : des appels explicites à la violence contre l’UNI et ses membres.

Mais la radicalité ne s’arrête pas aux dégradations matérielles. Le 11 février, à la sortie d’une assemblée générale organisée par ces mêmes groupuscules, un élu du Conseil d’Administration de l’université, accompagné de trois autres étudiants, a été pris à partie et violemment agressé devant le bâtiment Censive. Vols, coups de poings au visage : une attaque qui aurait suscité une indignation nationale si elle avait visé des militants de gauche. Mais curieusement, le silence médiatique domine.

Une université complice par son inaction ?

Nantes Université, dont la direction condamne les dégradations récentes, aura tout de même du mal à masquer une certaine complaisance, au moins tolérance, à l’égard de l’extrême gauche. Toujours se souvenir des déclarations anti RN de la direction de l’Université en pleine période électorale, en irrégularité totale avec le devoir de neutralité politique. Depuis des années, l’établissement tolère l’organisation d’ »assemblées générales Antifa », véritables tribunaux idéologiques où toute divergence est réprimée. Loin d’être des lieux de débat démocratique, ces rassemblements servent d’arènes pour désigner les cibles et orchestrer les campagnes d’intimidation.

Face à la répétition des agressions, l’UNI et plusieurs étudiants dénoncent une politique de l’autruche de la présidence de l’université. Alors que la présidente Carine Bernault a bien déposé une plainte contre les dégradations, les militants de droite se demandent pourquoi des sanctions fermes ne sont pas prises contre les groupes qui sèment la terreur sur le campus.

Et si la droite ripostait ?

La situation soulève une question majeure : que se passerait-il si, demain, les étudiants de droite décidaient de répondre coup pour coup ? Si des groupes opposés à l’extrême gauche se mettaient à user des mêmes méthodes, en agressant et en menaçant leurs adversaires idéologiques ? Le tollé serait immédiat. Politiques, médias, associations, syndicats étudiants monteraient au créneau pour exiger des sanctions immédiates et crier à la menace fasciste.

Mais quand il s’agit d’intimidations et d’agressions perpétrées par l’extrême gauche, c’est le silence, voire l’excuse. Un deux poids, deux mesures flagrant, qui traduit bien la dérive idéologique d’un certain nombre d’institutions et de médias, plus prompts à défendre leurs alliés idéologiques qu’à dénoncer l’évidence.

L’université doit être un lieu de débat, de confrontation d’idées, et non un territoire livré à la terreur politique. Il est urgent que Nantes Université prenne ses responsabilités et cesse de fermer les yeux sur les agissements d’une minorité ultra-violente. À défaut, elle portera une lourde responsabilité si la situation dégénère encore davantage.

La droite étudiante, malgré les attaques, indique qu’elle ne cédera pas face aux intimidations. Et si l’administration ne veut pas faire respecter la liberté d’expression, alors il appartient à chaque étudiant attaché à la démocratie de se mobiliser pour exiger des comptes.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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9 réponses à “Nantes Université : l’extrême gauche dans une escalade de violence et d’intimidation”

  1. Vert dit :

    Idem pour la fac de Bordeaux

  2. Le Baler dit :

    A un moment donné il faut réagir et calmer ces islamo gauchistes.il ne suffit plus de codamner en communiqué.

  3. Bran ruz dit :

    Voir Rennes 2 etc…..Le tout validé par beaucoup de mairies gauchos islamistes . Qui par contre paye les remises en état? nous les cochons 🐖 de contribuables Français. Stop .

  4. kaélig dit :

    Les gribouillis et autres tags débiles « enjolivant » les murs en disent long sur le niveau scolaire de ces trublions de l’Université souvent avec de fausses cartes d’étudiant leur permettant de bouffer quasiment à l’oeil.
    Finalement, ces morveux ne sont forts que de la lâcheté des « autorités ».

  5. NOEL dit :

    Il y a longtemps que ces facultés n’ont plus toutes leurs facultés …

  6. Raymond Neveu dit :

    Hélas oui depuis 30 ans nous avons vu le niveau des étudiants s’effondrer…à l’image et à l’instar du primaire et du secondaire, le niveau des parents non plus n’est pas brillant comme les enfants ont leur bac et comme une bourse tombe du ciel direction une fac très souvent dans une spécialité qui n’est qu’une voie de garage pour futurs chômeurs! Dans ma famille nous n’avons jamais obtenu de bourse. Ah si…j’en obtins une pour l’Agreg. Oui ce sont les autorités qui n’en ont plus!!!

  7. marco dit :

    Pas lacheté « ,,complicité objective ,orchestration des freres ,et de tout le systeme .Avant trump ,avec bidet ,oeuvre des mondialistes . Comme a dit Etienne Chouard ,se tromper sur « incompetence « empeche d analyser,de cerner le probleme .

  8. patphil dit :

    étudiant en fac de lettres à aix en pce fin des années 1960, les gauchistes faisaient la loi, rien de nouveau à l’ouest

  9. Calvez dit :

    Notre France est en plein naufrage dans tous les domaines. L’éducation nationale est en première ligne de cette descente aux enfers. Les politiques qui se succèdent depuis 81 ont tous contribué à cette situation. Malheureusement je ne suis pas certain que les Français feront le bon choix en 2027

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