Lors du Sommet mondial sur l’intelligence artificielle qui s’est tenu à Paris, le vice-président américain J.D. Vance a livré un discours offensif sur l’avenir de l’IA aux États-Unis. Face aux inquiétudes croissantes concernant l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi, il a assuré que cette technologie ne serait pas utilisée pour détruire des postes, mais au contraire pour renforcer la productivité des travailleurs américains et améliorer leurs conditions de vie.
This administration will always focus on workers as we develop artificial intelligence technologies.
American workers deserve a seat at the table as we develop new policies that will lead to higher wages, safer communities, and more prosperity across our country. pic.twitter.com/FDTXRfpUkE
— Vice President JD Vance (@VP) February 11, 2025
Une intelligence artificielle au service des travailleurs, pas de leur remplacement
Alors que certains craignent une automatisation massive du travail au détriment des employés, J.D. Vance a affirmé que l’IA ne devait pas être une « technologie purement disruptive » qui supprimerait des emplois, mais bien un levier de productivité qui bénéficierait directement aux travailleurs. Selon lui, les salaires devront suivre cette augmentation de productivité, tout comme les conditions de travail et les avantages sociaux.
« Nous croyons en une IA qui rend nos travailleurs plus productifs. Nous nous battrons pour des politiques garantissant que les travailleurs récoltent les fruits de ces avancées, avec de meilleurs salaires, de meilleurs avantages et des communautés plus prospères », a déclaré le vice-président.
Cette approche s’inscrit dans la volonté de l’administration Trump de faire des États-Unis le leader incontesté de l’IA, tout en veillant à ce que cette technologie soit utilisée pour compléter le travail humain et non pour le remplacer.
La régulation, un frein au développement de l’IA selon Washington
Un des points centraux du discours de J.D. Vance a été la mise en garde contre une régulation excessive qui pourrait, selon lui, brider l’innovation et étouffer une industrie en pleine expansion. Il a appelé les dirigeants européens et internationaux à adopter des régulations qui encouragent plutôt que freinent le développement de l’IA.
« Les États-Unis veulent s’associer avec le reste du monde, mais nous avons besoin de cadres réglementaires qui favorisent la création de technologies d’IA au lieu de l’étouffer », a-t-il affirmé devant un auditoire de chefs d’État et de dirigeants du secteur technologique réunis au Grand Palais.
Il a également souligné que les États-Unis ne permettront pas que l’intelligence artificielle devienne un outil de censure, une allusion claire aux risques de manipulation et de biais idéologiques introduits par certaines entreprises ou États.
J.D Vance, vice président américain, défend la liberté d’expression en humiliant en direct Von der Leyen et Macron ! Quelle tristesse que la France, autrefois pays des Lumières, soit devenue l’incarnation de la censure sur les réseaux sociaux ! Vite une présidentielle anticipée !… pic.twitter.com/bVLxPr7UdA
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) February 11, 2025
Des avertissements contre la Chine et les régimes autoritaires
J.D. Vance a également mis en garde contre les partenariats avec des régimes autoritaires, dénonçant notamment la Chine et sa politique d’expansion technologique. Il a évoqué les subventions massives accordées par Pékin pour exporter sa technologie 5G, qui, selon lui, serait un cheval de Troie permettant à la Chine d’infiltrer et de contrôler l’infrastructure numérique d’autres nations.
« S’associer avec eux signifie enchaîner votre nation à un maître autoritaire qui cherche à infiltrer, s’installer et s’emparer de votre infrastructure d’information », a prévenu le vice-président.
Les États-Unis entendent donc maintenir leur suprématie technologique et préserver leur indépendance en matière d’intelligence artificielle, en incitant leurs alliés à éviter les solutions proposées par des puissances étrangères jugées hostiles.
Former la main-d’œuvre américaine pour dominer l’IA
Outre les enjeux géopolitiques et économiques, J.D. Vance a insisté sur l’importance de préparer les travailleurs américains à exploiter pleinement le potentiel de l’intelligence artificielle. Il a annoncé que l’administration Trump mettrait en place des formations spécifiques dans les écoles et les universités, afin que les nouvelles générations puissent apprendre à gérer et superviser les outils d’IA.
« Nos écoles formeront les étudiants à interagir avec les outils d’intelligence artificielle, et notre gouvernement, nos entreprises et nos organisations syndicales travailleront ensemble pour garantir que les travailleurs américains aient une place à la table des décisions sur l’IA », a-t-il conclu.
Le discours de J.D. Vance à Paris a illustré la ligne de l’administration Trump en matière d’intelligence artificielle : refus de toute régulation excessive, volonté d’empêcher l’IA de devenir un instrument de censure, et opposition aux avancées technologiques des régimes autoritaires.
Alors que l’Europe débat encore des règles à imposer aux géants de la tech, Washington semble bien décidé à aller de l’avant, en misant sur une IA au service de sa puissance économique et stratégique. Reste à savoir si cette approche résistera aux tensions internationales et aux défis éthiques que posera l’intelligence artificielle dans les années à venir.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Sommet de Paris sur l’IA : J.D. Vance défend une intelligence artificielle au service des travailleurs américains et met en garde l’Europe contre la censure”
Bonjour, pour soutenir, sourcer et confirmer totalement cet article, voici la vidéo d’une durée de 13’53 d’aujourd’hui de Florian PHILIPPOT « À Paris, Trump impose à Macron l’humiliation suprême ! » et en voici le lien : « https://www.youtube.com/watch?v=-vhD9dIdM7s » ; je pense que nous sommes naturellement intelligents en mettant sous pression les mondialistes. Kenavo.