Le début d’année 2025 s’annonce compliqué pour Tesla en Europe. Selon les premières données de ventes publiées dans plusieurs pays, le constructeur d’Elon Musk enregistre un recul spectaculaire de 47,7 % en janvier par rapport à la même période l’an dernier. Une tendance inquiétante pour la marque, qui traverse une période de turbulences sur le Vieux Continent.
Des baisses de ventes vertigineuses
Huit pays européens ayant déjà publié leurs chiffres confirment cette tendance lourde : Royaume-Uni, France, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Suède, Danemark et Portugal font état d’une dégringolade des immatriculations Tesla. La France et l’Espagne sont particulièrement touchées avec des baisses respectives de 63,4 % et 75,4 %, des niveaux jamais atteints depuis août 2022 pour le marché français.
Alors que Tesla s’était imposé comme un leader incontesté des ventes de véhicules électriques, ce début d’année marque un sérieux coup d’arrêt. Qu’est-ce qui explique cette désaffection soudaine des consommateurs européens ?
Elon Musk, un patron qui inquiète ?
L’image de Tesla en Europe semble de plus en plus affectée par la figure controversée de son patron. Elon Musk, dont les prises de position politiques et ses interventions sur les réseaux sociaux divisent, voit sa popularité chuter sur le continent sous l’effet de la propagande anti-Trump.
En Suède, par exemple, un sondage récent indique que seuls 11 % des habitants ont une opinion positive de Tesla, contre 19 % quelques semaines plus tôt. Certains médias attribuent cette érosion d’image aux déclarations de Musk sur la politique européenne et son soutien affiché à l’administration Trump. Cette défiance envers le dirigeant se répercute mécaniquement sur les ventes de ses véhicules, un phénomène rarement observé dans l’industrie automobile.
Si l’image de Musk peut jouer un rôle, d’autres facteurs expliquent cette baisse des ventes. Le premier trimestre de l’année est historiquement plus difficile pour Tesla, la marque ayant tendance à écouler massivement son stock au quatrième trimestre pour maximiser ses résultats financiers. Cette stratégie laisse donc des stocks réduits en début d’année, ce qui limite mécaniquement les ventes.
Autre explication majeure : la transition vers un nouveau Model Y. Le SUV, best-seller de Tesla en Europe, est actuellement en cours de mise à jour. Ce renouvellement entraîne une baisse de la production et un manque de disponibilité en concessions, ce qui aurait fortement impacté les immatriculations de janvier.
Pendant ce temps, Tesla cartonne en Californie
Si la situation européenne s’annonce difficile, Tesla enregistre un succès notable ailleurs, notamment avec son Cybertruck aux États-Unis. En Californie, le pick-up électrique à l’allure futuriste connaît une ascension fulgurante dans les ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables.
Selon les derniers chiffres du California New Car Dealers Association (CNCDA), le Cybertruck est désormais sixième des meilleures ventes dans sa catégorie, alors qu’il était encore douzième il y a deux trimestres.
Néanmoins, même en Californie, Tesla subit une érosion de sa domination sur le marché des véhicules zéro émission (ZEV). En 2024, la marque représentait encore 52,5 % des immatriculations électriques, contre 60,1 % en 2023, confirmant un tassement progressif.
Avec cette chute brutale des ventes en janvier, Tesla se retrouve face à un défi majeur en Europe. L’image d’Elon Musk, la concurrence accrue sur le segment des véhicules électriques et la transition industrielle du Model Y sont autant de paramètres qui fragilisent la marque.
Si ces difficultés venaient à se prolonger au-delà du premier trimestre, le mastodonte californien pourrait perdre encore davantage de terrain face aux constructeurs européens et chinois, de plus en plus agressifs sur ce marché stratégique.
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8 réponses à “Tesla en chute libre en Europe : les ventes s’effondrent de près de 50 % en janvier”
Pour la daube électrique, il n’y a pas que Tesla, les autres constructeurs sont à la même enseigne.
L’article n’est pas très intéressant, il faudrait un comparatif avec tous les autres constructeurs.
Ensuite les grands résistants à 2 balles qui n’hésite pas à dégrader des tesla évidemment sa freine un peu les ventes
Rien ne vaut un bon thermique, surtout quand il passe le CT haut la main
de toutes les façons, l’électrique est voué à l’échec ! des réserves naturelles d’ydrogene ont été trouvées partout dans le monde, le tout est que tous les pays s’en emparent ! les Chinois ont déjà construit leur première voiture ! un plein pour 1500km ! il suffit de vouloir ! en France cogite avec l’ADEM ! on n’est pas sorti !
La personnalité du patron a rarement eu une grande influence sur le marché dans l’histoire de l’automobile. L’automobile est un achat si important dans le budget des ménages que les caractéristiques objectives des véhicules et l’image de la marque importent bien davantage. Dans le cas de Tesla, outre les questions de stratégie commerciales que vous évoquez (déstockage en décembre, annonce de nouveaux modèles qui incite les acheteurs à l’attentisme), plusieurs raisons contribuent à expliquer un fort recul des ventes en Europe :
– le lancement d’un grand nombre de nouveaux modèles concurrents,
– l’annonce de l’arrivée prochaine de modèles chinois à très bas prix,
– la baisse ou la suppression des aides publiques en faveur des automobiles électriques,
– le pessimisme des consommateurs devant les perspectives de l’économie.
La marque Tesla prefère peut-être dire que les acheteurs la choisissent moins à cause des opinions d’Elon Musk et non pas à cause des voitures elle-mêmes.
Petite recherche rapide:
– Tesla : 700 000 véhicules rappelés, le cauchemar des propriétaires (Economie Matin 23 décembre 2024)
– Les derniers modèles de Tesla sont touchés par des pannes majeures des ordinateurs de bord (Auto-moto 18/12/2024)
– Tesla se voit obligé de rappeler 200 000 véhicules suite à des problèmes informatiques (Tom’s Guide 14/01/2025)
– La Tesla Model 3 n’est pas fiable, son taux de défaillance est élevé après 3 ans (Tom’s Guide 23/11/2023)
– Des Tesla neuves en panne après quelques kilomètres : Une faille de sécurité choquante révélée (
rouleur-electrique 23/12/2024).
Cela pour dire qu’Elon Musk prend des position poliques qui conviennent à la droite de la droite mais qu’il
n’est pas infaillible dans tous les domaines (et ses ingénieurs non plus).
La chute de Carlos Ghosn ex patron de Renault-Nissan n’a eu aucun effet sur la vente de voitures. la « mauvaise image » de E.Musk est du « pipi de chat » entretenu par l’opposition gauchiste et la propagande anti Trump. Pour l’acheteur ce n’est pas le problème. Le problème est que la voiture électrique est une grosse daube et que les ventes, quelles que soient les marques, sont très difficiles : voiture trop chères pour commencer et hors de portée de toutes les bourses, les Tesla en premier. Rien ne vaut une bonne diesel thermique. Musk devrait en construire comme le font les marques allemandes qui n’ont pas renoncé au moteur diesel performant et moins polluant que l’essence. Une Tesla thermique, technologiquement avancée et à tarif « chinois » (comme pour MG moins cher que Dacia) j’achète! L’image de Musk, rien à cirer, c’est le porte monnaie qui commande.
S’il n’y avait pas un problème de stockage de l’H2 liquide à très basse T°, se serait le carburant écologique idéal.
Article sans intérêt, l’électrique ne se vend pas, il suffit de se rendre dans une concession et de demander l’avis des vendeurs! Je l’ai déjà dit une maman bobo-bourge pour ses courses écolo à Bio-coop et pour conduire et chercher ses enfants à l’école!…faut être macro-bouché des tuyauteries pour ressortir ce genre d’article!