Les rues du Royaume-Uni sont de plus en plus ensanglantées par une violence qui ne faiblit pas. Près de la moitié des homicides commis entre 2022 et 2024 ont été perpétrés avec un couteau ou une arme blanche, selon les données de 38 forces de police britanniques. À Londres, le phénomène atteint des proportions alarmantes, révélant l’échec patent des politiques sécuritaires mises en place sous le mandat du maire Sadiq Khan.
Les chiffres accablants du crime au couteau
Les statistiques obtenues via une requête d’accès à l’information montrent que 49 % des meurtres enregistrés au Royaume-Uni au cours des trois dernières années ont été commis avec une arme blanche. Sur les 898 homicides répertoriés entre 2022 et 2024, 443 impliquaient un couteau.
Sans surprise, Londres est la ville la plus touchée, avec 65 % des meurtres commis par arme blanche. La capitale britannique, sous gouvernance travailliste depuis 2016, est devenue un symbole de l’échec des politiques sécuritaires progressistes. La tranche d’âge la plus touchée est celle des 18-24 ans, avec 46 jeunes assassinés par des coups de couteau durant cette période.
D’autres régions ne sont pas épargnées :
- Thames Valley (Berkshire, Buckinghamshire et Oxfordshire) : 60,8 % des meurtres sont des attaques à l’arme blanche (14 sur 23).
- West Midlands : 57 % des homicides sont commis au couteau (42 sur 74).
Un profil inquiétant des victimes… et des auteurs anonymisés
Les chiffres montrent une nette surreprésentation des hommes parmi les victimes : sur 898 meurtres, 644 hommes ont été tués contre 245 femmes. Mais une donnée cruciale manque dans ces statistiques : l’origine et le statut migratoire des criminels.
Le gouvernement conservateur de Rishi Sunak est accusé de censurer les statistiques ethniques et migratoires liées à la criminalité. Un meurtrier sur trois n’a pas d’ethnie déclarée dans les bases de données de la police, contre seulement 11,8 % en 2010. Cette disparition progressive de l’information empêche toute analyse sérieuse des dynamiques criminelles à l’œuvre, notamment sur la place de l’immigration dans l’explosion du crime au couteau.
Plusieurs voix se sont élevées, dont celle du ministre conservateur Neil O’Brien, pour exiger une transparence totale sur les liens entre immigration et criminalité. Mais le gouvernement préfère se concentrer sur des interdictions dérisoires d’armes comme les “zombie knives” et le durcissement des ventes en ligne, notamment après l’affaire du “Amazon Killer”, un tueur de Southport d’origine rwandaise ayant acheté son arme sur le site de commerce électronique.
Le Royaume-Uni, qui a interdit les armes à feu et donc dépossédé les citoyens de la capacité à se défendre, se retrouve aujourd’hui face à une explosion du crime au couteau qui démontre l’inefficacité des politiques de désarmement à prévenir la violence. Pendant que le gouvernement multiplie les lois liberticides pour restreindre la vente de couteaux, les véritables causes de cette flambée criminelle restent occultées : l’échec de l’intégration, l’inaction face aux gangs et l’impunité judiciaire.
Tant que le débat public sera biaisé par une censure idéologique des données criminelles, aucune solution efficace ne pourra être mise en place. La violence continue de progresser, et avec elle, une société britannique toujours plus fracturée et insécurisée.
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4 réponses à “Royaume-Uni : malgré l’interdiction des armes à feu, les meurtres au couteau explosent”
Ce n’est pas « malgré », c’est « suite à »…
rassurez vous ça arrive ici !
Le bon roi Henri IV a interdit le port des petits pistolets: il est mort d’un coup de couteau!
Ici comme la bas, la responsabilité de tous ces politicards n’est plus à démontrer et il faudra s’en souvenir lors de la libération!