C’est un séisme silencieux, mais dont les répercussions pourraient être considérables. Donald Trump, de retour à la Maison-Blanche, s’est attaqué frontalement à l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international), une institution peu connue du grand public mais qui finance en sous-main des milliers d’ONG à travers le monde. Derrière son image d’agence humanitaire, elle s’est transformée en bras armé du progressisme mondialiste, arrosant de milliards de dollars des organisations militantes pour influencer les politiques locales et promouvoir l’idéologie dominante des élites de Washington et de Bruxelles.
USAID : un outil au service du soft power américain
L’USAID dispose d’un budget colossal : 40 milliards de dollars en 2023. Officiellement, cet argent sert à financer des programmes d’aide humanitaire : construction d’hôpitaux, accès à l’eau potable, vaccination… Mais une partie importante de ces fonds est en réalité détournée vers des causes politiques et sociétales favorisant les intérêts mondialistes.
L’un des exemples les plus frappants est l’action de Samantha Power, alors administratrice de l’USAID, qui en 2023 a visité Budapest pour rencontrer des militants hostiles au gouvernement de Viktor Orbán. À la clé ? Un chèque de 20 millions de dollars pour soutenir des ONG engagées dans la promotion des droits LGBT et des initiatives « pro-démocratie ». Une somme colossale dans un pays de 10 millions d’habitants, avec pour objectif évident d’alimenter une révolution de couleur contre un gouvernement nationaliste récalcitrant aux injonctions de l’Union européenne et de Washington.
Cette stratégie ne date pas d’hier. Depuis des années, l’USAID a financé la fondation Open Society de George Soros, qui œuvre pour remodeler la culture et la politique des pays d’Europe centrale et orientale. Entre 2012 et 2016, l’agence a versé 5 millions de dollars pour soutenir des militants en Macédoine du Nord, cherchant à combattre la « promotion d’une idéologie de genre conservatrice » par le gouvernement en place. Plus surprenant encore, l’USAID a même financé la traduction et la diffusion en Macédoine de « Rules for Radicals », le célèbre manuel révolutionnaire de Saul Alinsky, inspirant les mouvements d’extrême gauche.
Des financements absurdes : quand l’USAID arrose la planète de subventions militantes
Si l’USAID s’était limitée à influencer les régimes politiques étrangers, l’affaire aurait déjà été explosive. Mais les révélations des équipes de Donald Trump et d’Elon Musk montrent que l’agence a également financé des projets pour le moins étranges et idéologiquement orientés :
- 1,5 million de dollars pour promouvoir la diversité et l’inclusion dans les entreprises en Serbie
- 70 000 dollars pour financer une comédie musicale « woke » en Irlande
- 47 000 dollars pour une « opéra transgenre » en Colombie
- 32 000 dollars pour un « comic book trans » au Pérou
- 2 millions de dollars pour financer des opérations de changement de sexe au Guatemala
Les exemples sont légion et illustrent comment l’argent du contribuable américain a été utilisé pour imposer l’idéologie progressiste sous couvert d’aide au développement.
Les médias complices : quand l’USAID finance la propagande
Les révélations ne s’arrêtent pas là. En fouillant les comptes de l’USAID, les équipes de Trump ont découvert que l’agence finance directement certains médias. BBC Media Action, le bras philanthropique de la BBC, recevait 8 % de son financement annuel de l’USAID. Cette structure a pour mission d’exporter des « valeurs progressistes » à travers 30 pays dans le monde, notamment en promouvant des programmes sur la diversité et l’inclusion.
Politico, l’un des médias les plus influents à Washington, a lui aussi bénéficié de 8,1 millions de dollars sous l’administration Biden. Un « investissement » qui semble avoir porté ses fruits, puisque Politico a systématiquement soutenu les projets mondialistes et attaqué Trump à chaque occasion. Fait intéressant : après l’annonce de la suspension des financements de l’USAID, Politico s’est retrouvé en difficulté pour payer ses employés.
Trump passe à l’action : la fin du racket des ONG ?
Face à ces révélations, Donald Trump n’a pas tergiversé. Un décret exécutif a gelé immédiatement les fonds de l’USAID, le temps de démanteler l’agence et de transférer ses missions essentielles au Département d’État. Ce grand ménage dans les finances publiques met fin à des décennies de financement opaque de l’activisme mondialiste sous couvert d’aide humanitaire.
Le choc est violent pour le microcosme progressiste international. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a immédiatement dénoncé cette décision, appelant la communauté internationale à faire pression sur Washington. Les ONG « pro-démocratie » en Europe centrale et en Amérique latine sont en état de panique, voyant leurs sources de financement se tarir.
Pour autant, cette décision n’est pas la fin de l’aide humanitaire américaine. La Maison-Blanche a précisé que les fonds seraient redirigés vers des programmes véritables de développement, comme la construction d’hôpitaux, l’accès à l’eau potable ou la vaccination.
Un retour à la souveraineté financière ?
L’affaire USAID illustre une réalité bien plus large : sous couvert d’altruisme et de promotion de la démocratie, des institutions publiques financent des réseaux d’influence progressistes échappant totalement au contrôle démocratique. Le problème ne se limite pas aux États-Unis : l’Union européenne fonctionne sur le même modèle, injectant des millions dans des ONG militant pour la fin des souverainetés nationales et l’avènement d’un ordre mondial hypercentralisé.
Le combat lancé par Trump pourrait bien faire des émules en Europe. En Hongrie, en Italie ou en Pologne, des voix commencent à s’élever pour dénoncer ces financements dissimulés qui visent à influencer les sociétés et à imposer une vision du monde contraire aux choix démocratiques des peuples.
Ce qui se joue aujourd’hui, c’est une lutte entre une classe politique mondialiste, utilisant les ONG comme levier d’ingérence, et des gouvernements décidés à reprendre la main sur leurs propres politiques et sur l’utilisation de l’argent public.
Avec cette décision radicale, Trump vient d’ouvrir un front majeur dans la bataille pour la souveraineté nationale. Reste à savoir si d’autres nations suivront son exemple.
Crédit photo : Image générée par l’IA
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2 réponses à “Donald Trump coupe les vivres aux ONG mondialistes et gauchistes : la fin d’un empire parallèle ?”
HÉ ! Donald ! peut tu mettre dans même sac SOS méditerranée ?
Il était temps. Les ONG s’écartent de leur missions originales et ne sont plus que des officines de propagande idéologique. Perso, j’ai cessé de donner aux ONG