Le marché des voitures d’occasion en France démarre l’année 2025 avec une dynamique positive. Selon les données du baromètre AutoScout24, les immatriculations ont progressé de +8,0 % par rapport à janvier 2024, atteignant 462 454 véhicules vendus. Une hausse qui dépasse même les niveaux d’avant la pandémie avec une amélioration de +1,7 % par rapport à janvier 2019.
Le marché du neuf toujours en difficulté
Contrairement aux voitures d’occasion, le marché du véhicule neuf continue de souffrir. Avec seulement 114 673 immatriculations enregistrées en janvier 2025, il affiche un recul de -6,2 % sur un an et une baisse plus marquée de -26,1 % comparé à 2019. Le rapport VO/VN atteint ainsi 4,0, traduisant la préférence des acheteurs pour les modèles d’occasion face aux contraintes économiques et aux prix élevés des véhicules neufs.
Les marques françaises dominent toujours le marché
Les constructeurs français conservent une position dominante dans le secteur des véhicules d’occasion, représentant 47,2 % des ventes, bien que cette part soit en légère baisse par rapport à janvier 2024 (48,2 %). Renault tire son épingle du jeu avec une progression de +0,5 %, tandis que Stellantis enregistre un repli de -2,6 %.
Du côté des marques étrangères, les constructeurs asiatiques continuent leur percée avec des hausses impressionnantes :
- +15,8 % pour les marques coréennes
- +14,8 % pour les japonaises
- +44,9 % pour les chinoises (bien que leur part de marché reste faible à 0,27 %)
Les marques premium allemandes restent relativement stables (-0,3 %), mais le groupe Volkswagen progresse légèrement (+0,5 %).
Les véhicules anciens et électrifiés en forte demande
Le segment des véhicules d’occasion les plus anciens (>16 ans) connaît une hausse notable de +15 %, représentant 26 % du marché. Ces modèles, majoritairement équipés de motorisations diesel (54 % des ventes), séduisent par leurs prix plus accessibles.
Parallèlement, les motorisations électrifiées connaissent un véritable essor, avec une augmentation de +47,8 % en volume. Désormais, les hybrides, hybrides rechargeables et électriques représentent 13,6 % du marché des véhicules d’occasion, contre 9,9 % un an plus tôt. Cette tendance s’explique par une offre plus large et des politiques publiques incitant à l’adoption de véhicules moins polluants.
Les prix des voitures d’occasion se stabilisent
Le prix moyen d’un véhicule d’occasion en janvier 2025 s’établit à 30 415,9 €, enregistrant une légère hausse de +0,9 % par rapport au mois précédent, mais une baisse de -2,2 % sur un an. Après un pic en 2022, les prix semblent se stabiliser, bien qu’ils restent 31 % plus élevés qu’en janvier 2020. Cette évolution reflète la pression sur le marché du neuf et la forte demande pour les modèles d’occasion.
Perspectives pour les mois à venir
L’année 2025 débute sur un rythme soutenu pour le marché des véhicules d’occasion, avec une offre en expansion et des tendances qui se confirment. L’arrivée massive de modèles récents en provenance des flottes d’entreprises et des locations de courte durée alimente le marché, tandis que l’engouement pour les motorisations alternatives s’accélère.
En revanche, la situation du marché du neuf reste préoccupante, avec une baisse persistante des immatriculations. Cette contraction pourrait à terme limiter l’offre de véhicules d’occasion récents dans les années à venir.
Avec une demande toujours forte et un marché en pleine transformation, 2025 s’annonce comme une année charnière pour le secteur automobile en France
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3 réponses à “Marché du véhicule d’occasion en France : un début d’année 2025 en forte croissance”
Bonjour , je pense qu’il ne faut pas hésiter à aller comparer les prix dans plusieurs garages pour acheter d’occasion et se méfier des particuliers ou d’essayer leurs véhicules avant de contracter. Je dis ça car ma voiture âgée est en sursis de contrôle technique et merci pour vos conseils pertinents. Kenavo
Un article d’actualité sur les ZFE en Bretagne, Nantes, Rennes, et bientôt Brest, serait le bienvenu.
Sur ces dizaines de milliers d’automobilistes qui bientôt ne pourront plus se rendre dans leur métropole voisine, que ce soit pour rendre visite à leurs familles et à leurs amis, se rendre à des spectacles, mais surtout, suivre des activités bien plus sérieuses, rendez-vous médicaux et examens hospitaliers, rdv administratifs, juridiques, ou simples sorties de loisirs. Toutes choses qui désormais vont devenir pour beaucoup d’entre nous extrêmement compliquées, avec l’angoisse de voir arriver dans la boîte à lettre une nouvelle enveloppe « Ripoublique Francaise », accompagnée d’une nouvelle facture de racket.
Mais non, Breizh info nous balade avec la côte du marché français de la voiture d’occasion.
C’est là du cynisme ou du foutage de gueule ?
Rien d’étonnant dans cet article….baisse des ventes du neuf ? Mais qui peut faire un chèque de 30.000 ou 40.000 € pour acheter un 3008 Peugeot ? Il serait intéressant de savoir combien de LLD or l’article ne donne aucun chiffre sur ces pseudos ventes du neuf malgré le matraquage des Pubs Télé…Augmentation d’achat de véhicules de plus de 16 ans ? Et oui, la France s’est appauvri depuis des années et ces autos qui étaient destinées au marché africain se vendent maintenant chez nous ! Cherchez l’ erreur…..