Depuis 1979, l’islamisme radical a marqué l’histoire contemporaine par une violence terroriste sans précédent. L’étude menée par la Fondation pour l’innovation politique livre une analyse détaillée des 66 872 attentats islamistes recensés dans le monde jusqu’en avril 2024, ayant causé la mort d’au moins 249 941 personnes. Ce panorama expose les racines, l’évolution et l’impact global de ce fléau.
Une escalade continue
Entre 2013 et 2024, 84,4 % des attaques recensées ont eu lieu, marquant une intensification frappante de ce phénomène. Au cours de cette période, pas moins de 56 413 attentats ont été perpétrés, contre seulement 2 194 entre 1979 et 2000. Ces chiffres traduisent non seulement une augmentation du nombre d’actes terroristes, mais également une expansion géographique et stratégique.
Chaque attentat a causé en moyenne 3,7 décès, un chiffre qui, bien qu’alarmant, est probablement sous-estimé dans certaines zones de guerre où le décompte des victimes reste imprécis. L’utilisation d’armes à feu (40 %) et d’explosifs (39 %) demeure prédominante, mais certains groupes n’hésitent pas à recourir à des méthodes plus brutales, comme les décapitations ou les attaques suicides.
Un impact global marqué par des disparités régionales
L’étude met en lumière la concentration des violences dans trois régions principales : le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (39,8 % des attentats), l’Asie du Sud (27,9 %) et l’Afrique subsaharienne (29 %). Ces zones concentrent près de 97 % des attaques, reflétant une violence enracinée dans des contextes locaux variés.
- L’Afghanistan, en tête du classement, symbolise cette violence structurelle, notamment avec le retour des talibans au pouvoir en 2021.
- La Somalie, gangrenée par les milices d’Al-Shabaab, subit une pression constante sur ses populations civiles et ses institutions.
- L’Irak, bien que moins exposé depuis la chute territoriale de l’État islamique, reste marqué par une instabilité chronique.
En comparaison, l’Europe a été relativement épargnée, concentrant 0,8 % des attaques recensées. Cependant, des pays comme la France, avec 85 attentats depuis 1979, subissent un impact psychologique disproportionné. Ces attaques, bien que moins fréquentes, révèlent une dimension idéologique et politique particulièrement virulente.
1979 : une année charnière
La révolution islamique en Iran et l’intervention soviétique en Afghanistan en 1979 constituent des événements pivots, marquant l’émergence d’un islamisme transnational. Ces bouleversements géopolitiques ont servi de catalyseurs à des groupes djihadistes, favorisant la montée de mouvements tels qu’Al-Qaïda.
Au fil des décennies, ces réseaux se sont globalisés, s’appuyant sur une idéologie combinant un rejet des valeurs occidentales et un appel à la mobilisation violente. L’apparition de l’État islamique en 2014 a radicalement changé la donne, attirant des milliers de combattants étrangers et multipliant les attaques en dehors de ses bastions initiaux.
En Afrique, des groupes comme Boko Haram et ses factions affiliées ont étendu leur emprise, notamment au Sahel et en Afrique centrale. Ces organisations exploitent des contextes d’extrême pauvreté et d’instabilité politique pour recruter et terroriser. L’Afrique subsaharienne est aujourd’hui l’un des principaux foyers du djihadisme mondial, avec une intensité accrue depuis 2010.
En Asie du Sud, le Pakistan et l’Inde continuent de subir des vagues de violence alimentées par des rivalités ethniques et religieuses. Les talibans, responsables de 71 965 décès au total, incarnent une menace durable dans cette région, d’autant plus depuis leur retour au pouvoir en Afghanistan.
Une menace persistante en Europe
En Europe, les attaques islamistes, bien que moins nombreuses, ont marqué les esprits par leur brutalité et leur ciblage de populations civiles. La France reste le pays le plus touché. Les attentats de 2015 à Paris, notamment ceux de Charlie Hebdo et du Bataclan, ont mis en lumière la capacité des réseaux à frapper au cœur des démocraties occidentales.
Entre 1979 et 2024, les attentats islamistes ont causé en moyenne 15 décès par jour. Ces données illustrent une tendance inquiétante : une globalisation du terrorisme, facilitée par les nouvelles technologies et l’effondrement de certains États.
- Les régions touchées diffèrent par leur intensité et leur nature : tandis que l’Afrique subsaharienne est le théâtre de conflits prolongés, l’Europe fait face à des attaques sporadiques mais symboliques.
- Les civils représentent la majorité des victimes, un choix délibéré pour maximiser l’impact médiatique et politique des attaques.
L’étude souligne la nécessité d’une réponse coordonnée face à ce défi global. Les États doivent renforcer leurs capacités de renseignement et de prévention. Parallèlement, une meilleure coordination internationale est essentielle pour contrer le financement et la logistique des groupes djihadistes.
Malgré les efforts internationaux, le terrorisme islamiste reste une menace en constante mutation. L’effondrement territorial de l’État islamique n’a pas marqué la fin du djihadisme, mais plutôt une transition vers des structures plus diffuses et difficiles à combattre.
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5 réponses à “Une analyse des attentats islamistes dans le monde : 45 ans de violence mondiale (et 250.000 victimes)”
L’islam veut s’imposer aux êtres humains »par l’épée » En 625,le prophète Mahomet fit l’extermination de 600 hommes d’une communauté juive de Médine, femmes et enfants furent réduits en esclavage Mahomet a dit à ceux qui ne veulent pas le reconnaître: »J’apporte le sabre par lequel vous mourez égorgés ».. »Tue! Tue! » est le cri de guerre des musulmans!.. Si on ose critiquer leur prophète ou leur religion: les musulmans TUENT ceux qui le font tels les dessinateurs de Charlie Hebdo!…Mahomet a eu 13 femmes dont quelques-unes sont choisies parmi les prises de guerre, sa dernière épouse Aïcha fut une enfant, elle était la fille de son fidèle ami.. Les musulmans sont »obligés » de »faire le Ramadan » ainsi 2 Marocains ont été emprisonnés parce qu’ils avaient bu une orangeade pendant le Ramadan!.. Les musulmans, même ceux qui sont pauvres, sont »obligés de tuer un mouton, dans chaque famille, pour »l’Aïd »!.. Les musulmans risquent d’être tués s’ils renient leur religion!…Pendant le Ramadan, j’ai vu des musulmans qui ont tenté de tuer un autre musulman qui avait mangé..si un musulman ne veut pas »faire le carême » il doit manger discrètement chez lui….
Et en France cela ne peut que croître par :
1 – l’immmigration musulmane, de conquête … (pour imposer l’islam, la charia, …).
2 – Et : pourquoi il est permis en France d’éduquer des enfants (musulmans) à tuer autrui (les « non-croyants » à l’islam) : https://ripostelaique.com/pourquoi-est-il-permis-en-france-deduquer-des-enfants-a-tuer-autrui.html
Notre boulanger était un Franco-Tunisien: il possédait une boulangerie à la route de Beaucaire, à Nîmes….Un jour, nous avons vu son magasin tout saccagé..il nous a dit: »Des islamistes m’ont dit »Ta femme ne doit pas travailler et elle doit porter le voile…J’ai refusé »…Il a été »obligé » de vendre son magasin!.. Les islamistes se répandent dans tous les quartiers de Nîmes, sous l’oeil indifférent de ceux qui sont censés nous protéger! La »route de Beaucaire » était dans un quartier agréable,…mais elle est envahie de magasins tenus par des musulmans ..dans la journée: on ne voit presque personne dans ces magasins..je me demande de quoi vivent les patrons de ces magasins!..
Allo Rima Hassan ! Allo Ersillia Soudais ! 250 000 ce n’est pas un génocide ça ? Allo, non mais allo quoi…
sans compter les meurtres attribués à des simple d’esprit non comptés comme racistes ou ilslamistes