Donald Trump a démontré une fois de plus qu’avec de la détermination et des moyens adaptés, des changements radicaux peuvent être imposés dans les relations internationales. En réaction au refus initial de la Colombie d’accueillir ses citoyens expulsés des États-Unis, le président américain a pris des mesures économiques et diplomatiques d’une sévérité sans précédent, forçant Bogota à céder en un temps record (1h). Ce modèle pourrait inspirer l’Europe face aux défis migratoires.
Un bras de fer diplomatique éclair
Le point de départ de cette confrontation remonte à la décision du président colombien Gustavo Petro de refuser l’atterrissage de deux vols de rapatriement transportant des citoyens colombiens en situation irrégulière aux États-Unis. En réponse, Donald Trump a annoncé une série de sanctions immédiates et dévastatrices :
- Augmentation des droits de douane : une taxe d’urgence de 25 % sur tous les produits colombiens, avec une augmentation prévue à 50 % en cas de non-coopération.
- Sanctions diplomatiques : interdiction de voyage et révocation des visas pour les responsables colombiens, leurs familles et leurs alliés politiques.
- Renforcement des contrôles douaniers : inspections accrues pour les citoyens et les cargaisons colombiens entrant aux États-Unis.
- Sanctions financières : gel des transactions bancaires et financières conformément à l’IEEPA (International Emergency Economic Powers Act).
Face à cette pression économique et politique, la Colombie a rapidement fait marche arrière, annonçant l’envoi de son avion présidentiel pour rapatrier « dignement » ses ressortissants expulsés.
Une stratégie efficace face à l’immobilisme européen
Le succès de cette manœuvre américaine met en évidence ce qui manque cruellement à l’Europe dans sa gestion de la crise migratoire : la volonté politique et la capacité à utiliser les leviers économiques et diplomatiques pour obtenir des résultats concrets. Alors que l’Union européenne est confrontée à des flux migratoires massifs en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient, elle peine à imposer des accords de réadmission efficaces avec les pays d’origine et de transit.
- L’utilisation des sanctions économiques : L’imposition de droits de douane ou de restrictions commerciales sur les produits exportés par les pays refusant de coopérer pourrait constituer une arme redoutable pour forcer ces États à accepter leurs ressortissants expulsés.
- Sanctions ciblées sur les élites politiques : Les interdictions de visa et les sanctions financières visant les dirigeants et leurs proches créeraient une pression directe sur les gouvernements réticents.
- Une réponse coordonnée et immédiate : L’Union européenne pourrait adopter une approche collective pour maximiser l’impact de ses actions, en s’inspirant de la rapidité de la riposte américaine.
L’exemple de Trump montre qu’il est possible de renverser des situations apparemment bloquées si les décisions politiques sont prises avec fermeté et sans hésitation. L’Europe, souvent critiquée pour son laxisme et sa lenteur bureaucratique, aurait tout à gagner en adoptant une posture similaire. En conditionnant ses relations économiques et diplomatiques à une coopération sur les questions migratoires, elle pourrait reprendre le contrôle de ses frontières et rétablir la confiance des citoyens.
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6 réponses à “Les menaces de sanctions américaines contre la Colombie (et la capitulation de celle-ci) : une leçon de fermeté pour l’Europe”
Le président des Etats-Unis peut prendre par décret des mesures qui, en France, supposent une intervention du législateur. Forcément, ça va plus vite. On pourrait sûrement faire mieux, bien sûr…
Par ailleurs, la lenteur l’Europe pourrait avoir un avantage. Le jour où Donald Trump nous présentera une grosse exigence quelconque, avec menace à la clé, nous serons bien incapables de changer de pied en une heure comme les Colombiens…
QUI peut sérieusement imaginer que foutriquet , de sa voix zézayante de fausset imposera quoique ce soit à l’ALGERIE par exemple ?
l’Europe nous impose des migrants dans tous les coins de France ! personne ne dit rien! la France est quand même en bonne place pour la fermer ! alors on se laisse pisser dessus en attendant que ça sèche ! à qui le tour !
L’explication de Pschitt est exacte dans sa généralité. J’aurais dit plus ou moins la même chose, mais probablement en des termes differents.
Ceci dit, il ne faut pas se cacher au détour d’une plume d’oie qui nous sert de stylo.
En effet, quand on veut, on peut. Et l’exemple de la Colombie abdiquant le temps d’un cigare ou d’une bonne bouteille de Champagne, devrait nous faire réfléchir.
Bref, tout au moins pour moi en politique, parfois, il faut prendre le taureau par les cornes. Bien sûr il existe des Lois, des decrets, des habitudes aussi… Mais en fin de compte, en ce qui me concerne, je dirais que souvent Mon Pays, la France et ses divers administrés qui conduisent les affaires, la plupart du temps carriéristes, manquent de courage. Et même, à ce propos, je serais tenté d’être vulgaire et de parler d’un manque concernant une anatomie precise du mâle…
Mais on ne sait jamais, et un jour, who knows may be, la France, et tout autant les Français, et en particulier ceux qui nous gouvernent, comprendrons qu’au delà du carrrierisme politique qui pousse a fermer sa gueule, il y a aussi le courage de dire ce que l’on pense vraiment. Et ce, pour le bien de tous les administrés…
L’Europe des gouvernants n’est pas lente, elle ne veut aucune mesure qui permettrait aux peuples européens de continuer à vivre selon leur civilisation !
qu’arriverait il à la france si le gouvernement faisait du trump ? rien!