En Autriche, l’automne 2024 a été marqué par un tournant dans l’histoire politique du pays avec, le 29 septembre, la victoire du Parti de la Liberté d’Autriche (FPÖ), un parti nationaliste et identitaire, favorable à la remigration, lors des élections législatives avec 28,8 % des voix. Avant de poursuivre, rappelons également que le FPÖ fut la seule formation politique autrichienne à s’opposer à la politique de terreur vaccinale lors de la crise sanitaire du Covid-19.
Comme l’a indiqué le JDD le 19 janvier, Herbert Kickl (chef du FPÖ) « négocie actuellement avec les conservateurs pour former un gouvernement et obtenir la chancellerie pour la première fois ». Le 6 janvier dernier, le président autrichien avait chargé Herbert Kickl de former un nouveau gouvernement, après l’échec des dernières discussions.
Dans ce contexte, la prise de parole de Herbert Kickl, samedi 18 janvier devant 5 000 personnes, était très attendue lors de la traditionnelle rencontre du Nouvel An du FPÖ.
Herbert Kickl a qualifié l’événement d’« étincelle initiale au niveau du contenu et des émotions » pour la nouvelle année politique : « C’est ce sentiment d’appartenance, cette solidarité et ce sentiment de sécurité que tous les autres nous envient ! Nous sommes prêts à retrousser nos manches pour que les choses aillent enfin dans le bon sens dans ce pays ! »
Le sujet de l’immigration a évidemment été abordé par Herbert Kickl : « On va construire notre Autriche forteresse à coups de demandes d’asile rejetées, d’avis d’expulsions et de charters », a-t-il déclaré. L’homme connaît son sujet puisqu’il a été ministre fédéral autrichien de l’Intérieur de 2017 à 2019.
Selon lui, les nombres de demandes d’asile déposées en Autriche sont « trop élevés ». Il propose une solution ambitieuse, à savoir réduire l’asile à « zéro ». En précisant : « Pour nous, asile veut dire protection tout près de la région en crise », et non « migration déguisée des peuples, ticket d’entrée dans le système social et accès à la nationalité ».
L’arrivée du FPÖ à la tête d’une coalition gouvernementale pourrait aussi avoir des conséquences en matière de politique familiale puisque Herbert Kickl souhaite un « retour aux deux sexes », estimant que les familles autrichiennes doivent être « composées du père, de la mère et des enfants ». Dans le pays, le mariage et l’adoption pour tous les couples sont autorisées depuis 2019.
Enfin, selon un sondage récent du journal autrichien Heute, Herbert Kickl serait actuellement l’homme politique le plus populaire d’Autriche tandis que le président fédéral Alexander Van der Bellen a vu sa cote de popularité fortement baisser.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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2 réponses à “Autriche. Le FPÖ veut construire une « Autriche forteresse à coups de demandes d’asile rejetées, d’avis d’expulsions et de charters » [Vidéo]”
apres l’italie , l’allemagne maintenant l’autriche et en france ?? QUE DALLE !!!on se réveille le troupeau !🐑🐏
il est reconfortant de remarquer le changement de cap …
Ainsi, le rétropédalage de l’Europe concernant l’immigration est d’une part salutaire, mais surtout nécessaire et voulue par une grande majorité des electeurs.
Aux politiques maintennat de faire table rase sur leur convictions et surtout leurs « petits bizness » qui consistait à accepter et assimiler toute la misère raciale du monde uniquement dans le but d’un confort électif & politique.