L’entreprise publique sud-africaine d’électricité Eskom vient d’être primée par le Top Employers Institut comme étant « l’un des meilleurs employeurs d’Afrique du Sud« . Aussitôt, le fournisseur d’énergie s’est félicité, dans un communiqué, d’être présent dans le « groupe d’élite des meilleurs employeurs du monde ».
En fait, le Top Employer Institute a jugé Eskom sur 20 points, notamment ceux relevant de la « diversité », de « l’équité », des « ressources humaines » et de « l’environnement de travail ». Sous couvert de social, ce classement est surtout un catalogue des pires inventions woke où une femme noire, cul-de-jatte, obèse, lesbienne, schizophrène et surtout totalement incompétente sera engagée, au nom de la « diversité », car elle est « inspirante » à la place d’un homme blanc normal de plus de 50 ans affichant les diplômes adéquats et 30 ans d’expérience dans le métier.
Dan Marokane, PDG d’Eskom s’est cependant félicité de cette distinction.
Ce succès éclatant de l’inutilité n’empêche pas la DA, partenaire de gouvernement à dominante blanche et métisse, de l’ANC de faire pression pour que les choses changent au sein d’Eskom après une clôture d’exercice en mars 2024 encore plus catastrophique que d’habitude.
Un plan de sauvetage de 76 milliards de Rands a été mis en oeuvre pour sauver Eskom mais l’entreprise affiche toujours une perte après impôt de 55 milliards de Rands.
Eskom est connu en Afrique du Sud pour la corruption et le pillage généralisé qui prospère en son sein ainsi que pour son inefficacité depuis que l’entreprise a été érigée en phare de la politique de discrimination positive en faveur des Noirs et des minorités sexuelles. Dans les faits, nombres de postes notamment d’encadrement sont « doublés » : un Noir incompétent est titulaire d’un poste d’ingénieur car « il faut des ingénieurs noirs » et, dans les faits, le travail réel est effectué par un subordonné blanc, pendant que le noir signe des documents de « mise en service ».
Alors que sous l’Afrique du Sud blanche, Eskom fournissait de l’électricité en continue à tout le pays, l’entreprise ne peut désormais plus que fournir de l’énergie quelques heures par jour, le pays tout entier étant touché par de réguliers « délestages » (coupures) dont les horaires sont publiés dans les journaux.
Crédit photo : Eskom
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Une réponse à “Afrique du Sud : Eskom primé pour son « équité » et sa « diversité » mais qui affiche un déficit de 55 milliards de Rands !”
Ils ont passé des recettes au noir.