Le Premier ministre britannique Keir Starmer est confronté à une pression croissante pour revenir sur son refus d’ouvrir une enquête publique complète sur les gangs de viol d’origine pakistanaise. Alors que de nouveaux appels à l’investigation émergent au sein même de son parti, cette crise met en lumière des décennies d’échecs institutionnels et d’accusations de priorisation du politiquement correct au détriment de la justice.
Des voix dissidentes au sein du Labour
Sarah Champion, députée travailliste de Rotherham, une ville lourdement marquée par des abus systémiques, a pris position en faveur d’une enquête nationale. Elle appelle à restaurer la confiance du public envers les autorités locales et les forces de l’ordre, affirmant qu’une telle investigation est essentielle pour évaluer l’ampleur réelle de la situation.
Ce revirement est significatif, car Champion avait récemment soutenu Starmer dans son rejet d’une enquête, invoquant des délais judiciaires trop longs. Cependant, sa prise de position reflète son engagement de longue date contre ces crimes, engagement qui lui avait valu d’être marginalisée et accusée de racisme au sein de son propre parti.
Son appel fait écho à celui de Paul Waugh, député travailliste de Rochdale, une autre ville touchée par ces gangs. Ce dernier plaide pour des enquêtes menées sous la direction des victimes, tout en veillant à ne pas interférer avec les affaires pénales en cours.
La polémique autour du refus d’une enquête nationale
Ces appels se multiplient alors que le gouvernement fait face à des critiques après le refus de Jess Phillips, ministre en charge de la protection, d’autoriser une enquête nationale sur les gangs de viol à Oldham. Une enquête qui aurait pourtant permis de contraindre les témoins à témoigner. Certains observateurs, comme Elon Musk, y voient une manœuvre pour protéger Starmer, qui avait occupé le poste de directeur des poursuites publiques lors de certains des scandales.
Les critiques estiment que refuser une enquête nationale envoie un message d’indifférence envers les victimes. Bien que l’enquête indépendante sur les abus sexuels sur enfants (IICSA) ait été lancée en 2015, elle n’a que partiellement abordé la question des gangs de grooming, laissant une grande partie des crimes impunis et de nombreuses questions sans réponse.
L’ombre persistante des grooming gangs
Les révélations sur les abus dans des villes comme Rotherham et Rochdale montrent l’ampleur du problème. À Rotherham, plus de 1 400 jeunes filles ont été victimes entre 1997 et 2013, principalement aux mains d’hommes d’origine pakistanaise. Des rapports accablants ont révélé que les autorités locales et la police avaient négligé d’enquêter, par crainte d’être accusées de racisme.
Malgré plusieurs condamnations, l’ampleur réelle du scandale reste largement ignorée. Ce silence prolongé alimente la colère des communautés touchées, qui accusent les dirigeants politiques de sacrifier la justice sur l’autel du politiquement correct.
Alors que des figures comme Douglas Murray appellent à des mesures immédiates telles que des peines plus sévères et une responsabilité accrue des responsables publics, d’autres estiment qu’une enquête nationale est indispensable, ne serait-ce que pour reconnaître officiellement l’ampleur des échecs institutionnels.
Le refus de Starmer de soutenir une telle initiative pourrait avoir des répercussions politiques majeures. Les victimes et leurs familles, issues principalement de la classe ouvrière, voient dans cette décision une trahison. Ce scandale met également en lumière les tensions croissantes au sein du Parti travailliste, dont certains membres n’hésitent plus à défier la ligne officielle.
Un enjeu pour la politique britannique
La question des gangs de violeurs pakistanais transcende les divisions partisanes et demeure une plaie béante dans la société britannique. Elle pose des questions fondamentales sur la gestion de l’immigration, le rôle des institutions et la capacité des dirigeants à défendre la justice, même lorsque cela implique de briser des tabous.
Alors que la pression monte sur Keir Starmer, il devient clair que cette crise continuera de hanter le paysage politique britannique, à moins qu’une réponse forte et décisive ne soit apportée. Pour l’instant, le silence du Premier ministre ne fait qu’amplifier le sentiment d’injustice ressenti par des milliers de victimes et leurs proches.
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Une réponse à “Keir Starmer sous pression : la question explosive des gangs de violeurs pakistanais secoue le Royaume-Uni”
Qu’ont donc de particulier les Pakistanais pour avoir créé ces gangs ?
Petite recherche sur Wikipedia :
« L’histoire du Pakistan débute avec l’idée de la création d’une nation pour les musulmans du sous-continent indien sous le Raj britannique, avec l’influence d’intellectuels et de la Ligue musulmane. »
Non, là je ne vois vraiment pas…