Le cancer gastrique, cinquième cancer le plus fréquent dans le monde et troisième cause de mortalité par cancer, touche environ 6 600 personnes chaque année en France. Avec un taux de survie qui dépasse les 90 % lorsque détecté à un stade précoce, mais chute à moins de 10 % à un stade avancé, le dépistage précoce représente un enjeu crucial. Face à ces défis, le CHU de Nantes se positionne en leader de l’innovation grâce à deux projets européens ambitieux et à l’introduction de technologies de pointe.
Deux essais cliniques européens au service du dépistage précoce
Sous la coordination du Pr Tamara Matysiak-Budnik, gastro-oncologue au CHU de Nantes, deux essais cliniques européens promettent de transformer le dépistage et la prévention du cancer gastrique :
- TOGAS (Towards Gastric Cancer Screening Implementation) : Ce projet collaboratif, impliquant 17 institutions de 14 pays européens, évalue l’efficacité de l’endoscopie digestive haute couplée à la coloscopie dans la détection des lésions précancéreuses. Si concluant, ce protocole pourrait être étendu à l’échelle nationale et européenne.
- AIDA (Artificially Intelligent Diagnostic Assistant) : En partenariat avec l’INSERM et Nantes Université, ce projet vise à développer un assistant médical basé sur l’intelligence artificielle capable de détecter les inflammations gastriques précancéreuses. AIDA permettra d’instaurer un suivi personnalisé et d’améliorer la prévention du cancer gastrique.
Le rôle clé de l’innovation technologique
Le CHU de Nantes introduit également la vidéocapsule gastrique Néomom, une avancée révolutionnaire pour le dépistage non invasif :
- La capsule, équipée d’une caméra et dirigée par intelligence artificielle, navigue dans l’estomac préalablement rempli d’eau.
- Cette technologie, indolore et sans anesthésie générale, permet une exploration complète et automatisée, réduisant le temps d’examen et augmentant la précision des diagnostics.
Selon le Pr Emmanuel Coron, directeur de l’Institut des Maladies de l’Appareil Digestif (IMAD), cette innovation constitue une véritable révolution : « L’IA nous permet d’améliorer la précision et la précocité des dépistages, offrant ainsi un espoir accru aux patients. »
Facteurs de risque et enjeux du dépistage
Les principaux facteurs de risque identifiés pour le cancer gastrique incluent :
- L’infection chronique à Helicobacter pylori, favorisant une inflammation de l’estomac.
- Les facteurs environnementaux, tels qu’une alimentation déséquilibrée et le tabagisme.
- Les prédispositions génétiques et immunitaires.
L’amélioration de la détection des infections et des lésions précancéreuses reste essentielle pour augmenter la survie des patients.
Un engagement européen et local
En tant que partenaire de projets européens, le CHU de Nantes renforce son rôle d’acteur de premier plan dans la lutte contre le cancer gastrique. « Ces initiatives témoignent de notre engagement à repousser les limites de la recherche et à offrir les meilleurs soins à nos patients », souligne le Pr Yann Touchefeu, chef adjoint du service de cancérologie digestive.
Avec ces avancées, le CHU de Nantes offre non seulement de nouvelles perspectives aux patients, mais contribue également à transformer la lutte contre le cancer gastrique en France et en Europe.
Pour toute information sur les essais cliniques TOGAS et AIDA ou sur la vidéocapsule Néomom, consultez le site du CHU de Nantes ou contactez directement le service d’hépato-gastro-entérologie.
Une réponse à “Une avancée majeure dans le dépistage du cancer gastrique (estomac) grâce aux innovations du CHU de Nantes”
Breizh-info est vraiment une officine publicitaire de la médecine ! Les facteurs de risques cités le sont tous par l’inobservation des lois de la nature (Le cancer de l’estomac, sauf exception qui confirme la règle et encore, est inconnu dans le monde sauvage) Les dépistages, quels qu’ils soient, ne sont pas de la prévention, là on joue sur les mots ! Mais il faut bien que la médecine vive et le mieux possible, donc il faut des malades !